72 % des indépendants déclarent perdre au moins 5 heures par semaine sur l’administratif. Ce chiffre révèle l’ampleur d’un problème qui freine l’activité et la croissance.
Nous proposons une solution claire : conserver votre autonomie tout en confiant la gestion administrative à une structure dédiée. Vous gardez le contrôle de vos missions et de vos tarifs, avec une sécurité juridique et sociale.
Dans ce guide, vous trouverez un parcours pas‑à‑pas, des repères concrets et une vision précise de la transformation chiffre d’affaires → salaire. Nous décrirons la charge à résoudre, le modèle, les responsabilités, les documents nécessaires, le process mensuel, la rémunération, la protection et des cas d’usage.
Ton : sage et protecteur. Nous vous aidons à décider en connaissance de cause, avec méthode et transparence. Avancez serein, accompagné par une équipe experte qui assure la gestion quotidienne pour que vous puissiez vous concentrer sur votre valeur ajoutée.
Table of Contents
Points clés
- Réduire la complexité sans perdre votre autonomie.
- Recevoir un guide pas‑à‑pas pour transformer CA en salaire.
- Conserver le contrôle des missions et des tarifs.
- Bénéficier d’une prise en charge de la gestion administrative.
- Avancer en confiance grâce à un cadre sécurisé.
Pourquoi la charge administrative freine les indépendants aujourd’hui
Gérer les tâches courantes absorbe une part trop importante du temps des freelances. Cette réalité impose des choix qui nuisent à la croissance et à la qualité de l’activité.
Le chiffre clé à connaître
80 % des indépendants consacrent plus de 10 heures par mois à des tâches administratives. Sur un trimestre, cela représente des journées facturables perdues et une moindre disponibilité pour les clients.
Ce que ces tâches coûtent vraiment
- Devis, factures, relances, suivi des paiements, déclarations et archivage : une liste longue qui grignote le temps.
- Perte d’heures facturables, fatigue décisionnelle, erreurs et stress aux échéances.
- Impact sur la trésorerie : relances irrégulières favorisent les retards et fragilisent la trésorerie.
Ce que vous cherchez
Vous voulez vous concentrer sur votre cœur métier sans sacrifier la sécurité de vos droits et de vos revenus.
« Gagner du temps, sans renoncer à la protection, c’est possible. »
La suite explique comment une organisation dédiée peut réduire la charge, sécuriser la relation client et libérer du temps pour l’expérience et le développement.
Comprendre le portage salarial : une solution hybride entre freelance et salariat
Adopter ce statut signifie exercer vos prestations avec autonomie, mais sous un cadre salarié protecteur. Vous négociez missions et tarifs comme en indépendant. La société qui vous emploie prend en charge les aspects juridiques et financiers.
Définition simple : vous réalisez des prestations de manière autonome. La société de portage devient votre employeur légal et vous délivre un bulletin de paie. Cela vous ouvre des droits sociaux tout en conservant la liberté commerciale.
Pour qui ?
- Consultants, formateurs, expertises IT et management de transition.
- Cadres en transition ou en reconversion qui veulent tester une activité sans créer de structure.
- Professionnels dont la valeur repose sur une expertise intellectuelle.
Ce modèle est pertinent quand l’essentiel du travail repose sur vos compétences. Commencez par comprendre le modèle, puis suivez notre guide pratique pour maîtriser les documents et la relation tripartite.
En savoir plus sur les avantages
« La simplicité du statut repose sur l’équilibre entre autonomie commerciale et sécurité sociale. »
La relation tripartite : salarié porté, entreprise cliente et société de portage
La relation tripartite repose sur des rôles distincts et complémentaires entre vous, la société et l’entreprise cliente.
Schéma pédagogique :
- Vous : vous prospectez, négociez votre mission et délivrez le travail.
- La société de portage : elle emploie, facture l’entreprise cliente et verse votre salaire.
- L’entreprise cliente : elle valide la prestation et règle les factures à la société.
Qui fait quoi, et qui porte quel risque
Le risque administratif et déclaratif incombe à la société. Le risque commercial — trouver des missions — reste surtout pour vous.
Comment cette organisation sécurise vos revenus et vos responsabilités
Grâce à des contrats distincts (contrat de travail entre vous et la société, contrat de prestation entre la société et le client), les responsabilités sont clarifiées.
Avantages concrets : facturation structurée, process de relance, et dossiers clients plus professionnels. Cela renforce la crédibilité auprès de l’entreprise cliente.
« Une contractualisation claire réduit les zones d’incertitude et protège vos échanges avec le client. »
Nous détaillerons ensuite ce que la société prend en charge au quotidien pour vous permettre d’évaluer le gain réel. Pour en savoir plus, consultez notre page sur les avantages pour le freelance.
Ce que votre société de portage salarial prend en charge à votre place
Votre société reprend en charge le back‑office pour que vous puissiez rester concentré sur la mission.
Facturation, relances et recouvrement : professionnaliser la relation client
Émission des factures, relances et recouvrement sont gérés par l’équipe. Le suivi des règlements est tracé et archivé.
- Émission et envoi des factures
- Relances structurées et recouvrement si nécessaire
- Traçabilité des échanges et reporting
Déclarations sociales : cotisations, retraite, Sécurité sociale
La société calcule et verse les cotisations. Elle alimente vos droits à la retraite et à la Sécurité sociale.
Gestion administrative au quotidien : paie, documents, suivi de compte d’activité
Bulletin de paie, attestations, contrats et accès au compte d’activité sont fournis. Vous suivez vos flux en temps réel.
Assurances incluses : responsabilité civile professionnelle, prévoyance
La RC professionnelle est souvent incluse. Des assurances complémentaires comme la prévoyance et la mutuelle peuvent être proposées.
| Service | Ce qui est pris en charge | Avantage pour vous | À vérifier |
|---|---|---|---|
| Facturation | Émission, relance, recouvrement | Réduction des conflits clients | Délai de paiement et frais |
| Déclarations | Calcul et versement des cotisations | Protection sociale maintenue | Transparence des éléments déclarés |
| Paie & suivi | Bulletins, compte d’activité | Visibilité sur le salaire | Fréquence de versement |
| Assurances | RC pro, prévoyance/mutuelle | Sérénité d’exercice | Garanties et plafonds |
Vérifiez précisément ce qui est inclus et ce qui reste optionnel avant de signer.
Portage salarial et démarches administratives simplifiées : ce qui change concrètement
Déléguer les tâches de facturation et de suivi allège la charge et rend votre activité plus prévisible.
Avant / Après : qui gère quoi
Avant : vous gérez URSSAF, factures, calcul des charges et relances. Cela coûte du temps facturable et crée des risques d’erreurs.
Après : la société prend en charge la gestion complète : émission des factures, relances structurées et déclarations. Vous conservez la relation client.
La déclaration mensuelle : votre seule routine
Une fois par mois, vous envoyez une déclaration d’activité (jours, livrables, éléments de mission) via un outil ou un formulaire.
Cette étape simple déclenche la facturation et le versement du salaire. Le reste est géré et tracé.
Visibilité sur la rémunération nette
Grâce à des règles stables (frais de gestion, charges), vous anticipez votre rémunération chaque mois.
Avantage : planning de paie clair, traçabilité et conformité permanente, utiles en cas de litige.
« Moins d’administratif, plus de temps pour livrer, prospecter et sécuriser votre pipeline. »
- Vérifiez votre éligibilité et vos repères économiques (TJM, cohérence de marché).
- Consultez nos obligations de facturation pour mieux préparer la transition : obligations de facturation.
Se lancer sans se tromper : vérifier si vous êtes éligible au portage

Commencez par confirmer que vos missions relèvent d’une expertise intellectuelle adaptée. Le modèle vise surtout les prestations de conseil, formation, IT et management.
Points d’éligibilité :
- Nature de la prestation : expertise, analyse ou formation.
- Autonomie : capacité à gérer la relation client et à livrer sans encadrement quotidien.
- Durée et conditions : missions claires, mission continue ou projet défini.
Un repère de viabilité souvent cité est un TJM autour de 300 € HT. Ce palier permet de couvrir les charges, les frais de gestion et d’obtenir une rémunération nette pertinente.
Adaptez votre TJM à la rareté de votre expertise : plus votre profil est niche, plus vous pouvez sécuriser un tarif compatible avec le modèle.
Simulez votre chiffre d’affaires prévisionnel puis calculez la rémunération nette attendue avant de signer. Une fois éligible, le choix de la société devient déterminant pour éviter frais cachés et mauvaises surprises.
Choisir une société de portage : les critères qui évitent les mauvaises surprises
Choisir la bonne société change la gestion de votre activité. Il faut regarder au-delà du discours commercial. Nous vous proposons une grille simple pour comparer les offres.
Transparence des frais de gestion
Vérifiez le taux de frais gestion affiché (souvent entre 7 % et 10 %). Méfiez‑vous des taux très bas : ils peuvent masquer des frais additionnels.
Demandez la lisibilité des lignes : options, frais annexes, services inclus. Exigez une simulation écrite.
Solidité financière et sécurisation des cotisations
Une société sérieuse doit présenter une garantie financière. Cette protection sécurise le paiement des salaires et des cotisations en cas de défaillance.
Qualité de l’accompagnement
Distinguez la simple gestion administrative d’un vrai accompagnement : conseiller dédié, support RH, outils digitaux et formations. Ces services augmentent les avantages pour vous.
Signaux de confiance
Privilégiez une société adhérente à des fédérations (PEPS) ou labellisée (AFNOR). Ces labels attestent d’un niveau de qualité et de sécurité.
Demandez toujours un exemple de bulletin, un compte d’activité et une simulation écrite avant de signer.
- Comparer les frais et la lisibilité des offres.
- Vérifier la garantie financière et la capacité à sécuriser les cotisations.
- Confirmer l’existence d’un accompagnement réel (conseiller, outils, formation).
- Rechercher des labels ou adhésions professionnelles.
Signer les bons documents : les contrats indispensables en portage
Un cadre contractuel précis évite les malentendus et sécurise vos revenus. Trois documents structurent la relation : la convention d’adhésion, le contrat de travail et le contrat de prestation.
Convention d’adhésion : ce qu’elle fixe
La convention encadre votre relation avec la société. Elle précise les frais de gestion, les modalités de versement du salaire, le remboursement des frais professionnels et la prévoyance.
Vérifiez aussi la référence à la convention collective applicable et les engagements de suivi.
Contrat de travail : CDI ou CDD, clauses clés
Le contrat de travail définit le statut de salarié, la durée (CDI ou CDD), le rythme de paie et les conditions de rupture.
Contrôlez les clauses de mobilité, de confidentialité, ainsi que les obligations mutuelles et les délais de préavis.
Contrat de prestation : mission, durée et conditions
Le contrat signé entre la société et le client décrit la mission, les livrables, la durée, le prix et les conditions d’intervention.
Il encadre la facturation et fixe les modalités en cas de modification ou de résiliation.
« Une contractualisation nette réduit les zones grises et sécurise la relation commerciale. »
Checklist de vigilance :
- Cohérence entre tarifs, durée et périmètre inscrits dans les différents contrats.
- Mentions claires sur le remboursement des frais et le calendrier de paiement.
- Clauses protectrices pour le salarié (prérogatives, notice, garanties sociales).
Une fois ces contrats signés, vous conservez votre autonomie commerciale pour prospecter et négocier, pendant que la société gère le suivi contractuel et la facturation.
Prospecter et négocier vos missions tout en restant autonome
Savoir prospecter efficacement vous permet de choisir les missions qui correspondent vraiment à votre valeur. Vous gardez la main sur le positionnement, les tarifs et les modalités d’intervention.
Fixer vos honoraires et vos conditions d’intervention
Partez de votre valeur : estimez le temps, la rareté de l’expertise et la concurrence sur le marché.
Vérifiez la cohérence entre votre TJM, les contraintes de livraison et le net attendu. Calculez un plan de tarification clair avant chaque proposition.
- Définissez périmètre, livrables et planning.
- Prévoyez modalités de validation et conditions de paiement.
- Adaptez votre offre selon l’entreprise et la complexité de la mission.
Protéger votre relation commerciale tout en laissant la société gérer la gestion
Vous conservez le lien opérationnel avec le client. La société prend en charge la facturation, les relances et le suivi, ce qui évite les discussions sur les paiements.
Conseil pratique : formalisez chaque accord par écrit, archivez les échanges et gardez une logique multi-clients pour sécuriser vos affaires.
« Une négociation claire réduit les frictions et protège votre activité. »
Une fois la mission lancée, la routine déclarative devient simple si vous respectez ces conditions. Vous pouvez alors vous concentrer sur la livraison et le développement de vos clients.
Déclarer votre activité et déclencher la facturation en quelques minutes
Un court récapitulatif mensuel transforme vos jours travaillés en salaire. La déclaration d’activité est l’étape centrale : elle permet à la société de facturer et de lancer la rémunération sans délai.
Quoi transmettre chaque mois :
- Jours travaillés avec dates précises et durée.
- Livrables remis ou jalons atteints.
- Éléments de mission utiles à la facturation (intitulé, référence client, bons de commande).
Pourquoi c’est important : cette saisie alimente le process de paie, sécurise la traçabilité et évite les écarts entre mission réalisée et facturation.
Erreurs fréquentes qui retardent la paie :
- Mauvais nombre de jours ou heures.
- Absence de validation client sur le livrable.
- Intitulé de mission incohérent ou dates incorrectes.
Bonnes pratiques simples : faites valider un CRA ou un bon de commande, conservez preuves de livraison et respectez les dates limites internes de la société.
En respectant ce rituel chaque mois, vous réduisez les retards de salaire et gagnez du temps pour vos missions. Pour piloter efficacement votre activité, la prochaine étape consiste à comprendre comment le chiffre d’affaires se transforme en salaire.
Comprendre la transformation du chiffre d’affaires en salaire
Comprendre la chaîne financière vous aide à anticiper votre revenu net. Le processus est simple : facturation client → encaissement par la société → déduction des frais gestion → calcul des charges et cotisations → versement du salaire sur bulletin.
Repères sur les frais de gestion
Les frais gestion varient selon les services. En pratique, on observe souvent une fourchette autour de 5 % à 7–10 % du chiffre affaires. Vérifiez ce qui est inclus pour comparer correctement.
Charges et cotisations : ce qu’elles financent
Les cotisations servent la retraite, l’assurance maladie, la protection chômage et la sécurité sociale. Elles garantissent des droits concrets en contrepartie du coût supporté.
Pourquoi le salaire net reste une fraction du CA
Après déduction des frais et des charges, le salaire net représente souvent une fraction du chiffre d’affaires HT, fréquemment proche de la moitié selon les niveaux de charges et le taux de frais.
« Simulez plusieurs scénarios (TJM, jours facturés, frais) pour anticiper votre niveau de salaire. »
- Facturez en gardant ces repères en tête.
- Demandez une simulation écrite avant de vous engager.
- Pilotez votre activité pour ajuster votre TJM et vos objectifs de revenu.
Protection sociale : ce que vous gagnez avec le statut salarié
La couverture sociale se place ici comme un filet protecteur pour vos revenus et votre santé.
Intérêt principal : en tant que salarié, vous cotisez au régime général. Cela rapproche vos droits de ceux d’un salarié classique plutôt que d’un indépendant TNS.
Assurance maladie et remboursement des soins
L’assurance maladie organise le remboursement des soins. Les cotisations salariales et patronales structurent la couverture, ce qui rend les règles plus lisibles.
Assurance chômage : conditions d’ouverture des droits
L’assurance chômage est accessible sous conditions. L’ouverture de droits dépend du niveau de facturation et de la réalité de l’activité. Vérifiez vos périodes cotisées.
Retraite et cotisations : continuité des droits
La retraite progresse via les cotisations versées chaque mois. Cette continuité rassure, notamment lors d’une transition de carrière.
- Protection sociale renforcée ; moins de charge mentale.
- Sécurité sociale claire ; droits traçables.
- Garantie de droits en cas d’arrêt d’activité selon conditions.
« Au‑delà des droits, la sécurisation des paiements renforce votre stabilité financière. »
Pour approfondir la protection sociale en contexte, consultez notre guide dédié : protection sociale en portage.
Sécuriser votre trésorerie : paiements, retards et garanties
La stabilité de votre trésorerie commence par une facturation rigoureuse et une relance professionnelle.
Enjeu : un paiement à retard perturbe le chiffre d’affaires, retarde le versement du salaire et augmente le stress opérationnel.
Réduire les risques de retard grâce à une facturation encadrée
La gestion structurée impose un process régulier : pièces justificatives, validation client, envoi et relances programmées.
Cela réduit les impayés et les délais moyens de règlement. Vous n’êtes plus seul face au client pour réclamer.
Le rôle de la garantie financière en cas de défaillance
Choisir une société qui dispose d’une garantie financière protège partiellement vos revenus.
En cas de défaillance, cette assurance peut couvrir une partie du salaire et le paiement des cotisations. C’est un critère clé de sélection.
- Vérifiez les conditions de paiement dans le contrat avec l’entreprise cliente.
- Suivez vos factures via l’outil mis à disposition par la société.
- Demandez la preuve de la garantie financière avant de signer.
« Une facturation encadrée et une garantie solide sont les meilleurs remparts contre l’incertitude financière. »
Cadre légal et conformité : ce qui encadre le portage salarial
Des références législatives précises encadrent aujourd’hui ce mode d’exercice.
Au premier plan : l’ordonnance n°2015-380 du 2 avril 2015 et la convention collective de branche signée en 2017. Ces textes définissent les droits, les obligations et les garanties pour le salarié porté.
Ce que la convention impose
Transparence : la société doit fournir des simulations, un exemple de bulletin et la grille des frais.
Règles de rémunération : la convention encadre la conversion du chiffre d’affaires en salaire et précise les éléments à déclarer dans le contrat.
Formation : des dispositions favorisent l’accès à la formation professionnelle pour maintenir et développer votre expertise.
Conformité pratique
- Déclarations, paie et cotisations doivent suivre le cadre légal.
- Les contrats de prestation et de travail doivent être cohérents entre eux.
- Vérifiez que la société se revendique conforme à la convention et documente ses pratiques.
« Un socle juridique clair réduit le risque d’erreur et protège vos droits. »
| Référence | Objet | Impact pour vous | Action recommandée |
|---|---|---|---|
| Ordonnance 2015-380 | Définition légale du statut | Sécurité juridique du travail | Demander la conformité écrite |
| Convention collective 2017 | Règles de rémunération et formation | Transparence des fiches de paie | Exiger une simulation et un bulletin |
| Obligations déclaratives | Paie, cotisations, documents | Réduction des risques d’erreur | Vérifier le suivi et l’archivage |
| Garantie financière | Sécurisation des salaires | Protection en cas de défaillance | Demander la preuve avant signature |
Cas d’usage : quand le portage est la meilleure solution pour simplifier votre gestion

Voici quatre situations concrètes où ce dispositif facilite la gestion de votre activité. Nous décrivons les bénéfices pour chaque profil afin que vous puissiez décider rapidement.
Tester une activité avant création d’entreprise
Vous voulez valider une idée sans ouvrir de structure. Ce cadre permet de facturer, tester le marché et mesurer la demande.
Avantage : démarrage rapide avec un minimum de risque administratif.
Transition de carrière pour cadres et managers de transition
Durant une phase de repositionnement, il est utile de conserver un statut protecteur. Cela sécurise les revenus et l’accès aux droits.
Avantage : tranquillité pour se concentrer sur l’expérience et la valeur ajoutée.
Développer une activité multi-clients sans structure juridique
Vous souhaitez multiplier les missions sans complexifier la gestion. Ce cadre centralise la facturation mission par mission.
Avantage : gestion allégée et relation client professionnelle.
Travailler à l’international tout en gardant une couverture sociale
Intervenir hors des frontières tout en conservant une couverture française peut être complexe. Ce modèle facilite la continuité des droits.
Avantage : mobilité professionnelle sans rupture de protection sociale.
| Cas | Bénéfice immédiat | Quand choisir | Action recommandée |
|---|---|---|---|
| Test d’activité | Démarrage rapide, coûts initiaux faibles | Incertain du marché | Simuler 3–6 mois d’activité |
| Transition de carrière | Sécurité des revenus et des droits | Repositionnement professionnel | Vérifier les clauses du contrat |
| Multi-clients | Facturation centralisée, moins de gestion | Portefeuille de missions variées | Formaliser chaque mission par écrit |
| International | Maintien de la couverture sociale | Missions à l’étranger régulières | Confirmer les règles de sécurité sociale |
« Si votre objectif est de vendre une expertise sans alourdir la gestion, ce compromis devient souvent le meilleur choix. »
Prochaine étape : faites une simulation chiffrée, comparez les offres de société et relisez les contrats avant de vous engager.
Conclusion
Cette voie combine la liberté commerciale avec une prise en charge claire de la gestion, pour un exercice plus serein. Vous gardez la main sur vos missions et vos tarifs, tandis qu’une société sécurise la paie, la facturation et les obligations légales.
Les bénéfices sont nets : facturation et déclarations prises en charge, visibilité sur le salaire, réduction des frictions de paiement et cadre contractuel protecteur. La logique économique reste simple : frais de gestion + charges expliquent l’écart entre chiffre d’affaires et net, mais financent la sécurité.
Avant d’avancer, vérifiez votre éligibilité, simulez vos revenus, comparez 2 à 3 sociétés et relisez les contrats. Pour un repère complémentaire, explorez nos avantages pour les seniors.
FAQ
Qu’est-ce que le portage salarial et comment fonctionne ce statut hybride ?
Le portage salarial permet à un professionnel indépendant d’exercer son activité sous le statut de salarié au sein d’une société de portage. Vous réalisez des missions pour une entreprise cliente ; la société de portage facture le client, perçoit le chiffre d’affaires HT, prélève des frais de gestion, reverse les cotisations sociales (sécurité sociale, retraite, assurance chômage) et vous verse un salaire net. Ce dispositif combine autonomie commerciale et protection sociale.
Pourquoi choisir une société de portage plutôt que de créer une entreprise ?
Le portage simplifie la gestion administrative : facturation, relances, paie, déclarations sociales et assurances sont prises en charge. Vous vous concentrez sur votre cœur métier (missions, prospection, négociation) tout en bénéficiant d’une couverture sociale complète et d’un accompagnement (conseiller dédié, outils digitaux). C’est une solution adaptée pour tester une activité ou sécuriser une transition professionnelle.
Quelles tâches administratives la société de portage prend-elle en charge ?
La société de portage gère la facturation, le recouvrement, les relances clients, l’édition des bulletins de salaire, le calcul et la déclaration des cotisations sociales, le suivi du compte d’activité et la tenue des documents contractuels. Elle inclut aussi des assurances obligatoires comme la responsabilité civile professionnelle et la prévoyance.
Quels sont les frais de gestion et comment sont-ils calculés ?
Les frais de gestion sont retenus sur le chiffre d’affaires HT avant calcul des cotisations. Ils varient généralement entre 5 % et 10 % selon la société et les services fournis. Vérifiez la transparence des frais, l’absence de charges cachées et ce qui est inclus (outils, formation, garanties financières).
Comment se transforme le chiffre d’affaires en salaire net ?
Le chiffre d’affaires HT sert de base : on y applique les frais de gestion puis les cotisations sociales (maladie, retraite, chômage) et les charges patronales. Le reste constitue la base pour le salaire brut, puis le net après prélèvements obligatoires. La société de portage vous fournit un récapitulatif clair pour anticiper votre rémunération nette mensuelle.
Quelles déclarations dois‑je effectuer chaque mois ?
En pratique, vous transmettez à la société de portage les éléments de votre mission : jours travaillés, livrables, montant de la mission et justificatifs éventuels. La déclaration d’activité mensuelle est souvent la seule routine à garder. La société s’occupe ensuite des déclarations URSSAF et des autres formalités.
Est‑ce que je conserve la responsabilité commerciale avec le portage ?
Oui. Vous conservez l’autonomie pour prospecter, négocier vos honoraires et définir vos conditions d’intervention. La société de portage sécurise la relation commerciale via la facturation, le suivi client et les garanties, mais ne remplace pas votre rôle d’interlocuteur auprès du client.
Qui supporte le risque en cas de non‑paiement du client ?
La société de portage met en place des procédures de recouvrement et peut proposer une garantie financière selon son niveau de service. Toutefois, la sécurité totale dépend des conditions contractuelles et des garanties proposées ; vérifiez la solidité financière et les dispositifs de protection avant de signer.
Quels contrats dois‑je signer pour être en règle ?
Trois documents essentiels : la convention d’adhésion avec la société de portage (conditions financières et modalités), le contrat de travail (CDI ou CDD) et le contrat de prestation avec l’entreprise cliente. Ces pièces définissent les frais, le remboursement des frais professionnels, les clauses de mobilité et la durée de la mission.
Suis‑je éligible au statut de salarié porté ?
Le portage s’adresse principalement aux prestations intellectuelles et aux experts (consultants, formateurs, cadres en transition). Les missions doivent permettre une facturation cohérente ; un TJM repère souvent attendu est autour de 300 € HT, mais cela varie selon le marché et la spécialité.
Quelle protection sociale obtient‑on en tant que salarié porté ?
Vous bénéficiez de l’assurance maladie, du remboursement des soins, de la cotisation retraite et, sous conditions, de l’assurance chômage. La continuité des droits est maintenue tant que les cotisations sont déclarées et réglées par la société de portage.
Comment choisir une bonne société de portage ?
Privilégiez la transparence des frais, la solidité financière et la garantie des cotisations, la qualité de l’accompagnement (conseiller dédié, formations, outils digitaux) et les signes de confiance comme l’appartenance à un syndicat professionnel ou des labels (PEPS, AFNOR).
Quels risques faut‑il éviter lors du choix d’une société ?
Méfiez‑vous des frais cachés, des clauses floues dans la convention d’adhésion, d’une faible garantie financière et d’un support client limité. Vérifiez les avis clients, demandez des simulations de rémunération et examinez les conditions de rupture de contrat.
Le portage salarial fonctionne‑t‑il pour le travail à l’international ?
Oui, dans de nombreux cas. Le portage permet de facturer à l’international tout en conservant une couverture sociale française, selon les règles applicables et les accords internationaux. Discutez des modalités (déplacements, fiscalité, sécurité sociale) avec la société de portage avant de signer.
Comment éviter les erreurs qui retardent la paie ?
Transmettez chaque mois des éléments complets et vérifiés : dates, livrables, montants et justificatifs. Respectez les délais de déclaration communiqués par la société de portage pour permettre le calcul des cotisations et l’émission du bulletin de salaire.
Le portage permet‑il d’ouvrir des droits au chômage ?
Oui, sous réserve de remplir les conditions d’affiliation et d’avoir suffisamment cotisé. L’ouverture des droits dépend du volume de facturation et de la durée des contrats de travail établis par la société de portage.
Peut‑on cumuler portage salarial et création d’entreprise ?
Oui. Le portage est souvent utilisé pour tester une activité avant création d’entreprise ou pour développer une activité multi‑clients sans structure juridique immédiate. Il facilite la transition tout en garantissant une protection sociale.
Quels avantages fiscaux ou sociaux offre le portage ?
Les avantages tiennent surtout à la sécurisation des cotisations sociales, à la continuité des droits et à la simplicité administrative. Certaines dépenses professionnelles peuvent être remboursées selon la convention d’adhésion, ce qui optimise votre situation fiscale et votre trésorerie.
