Vous avez déjà ressenti ce mélange d’excitation et d’inquiétude avant de lancer votre activité ?

Nous savons que choisir entre indépendance et protection n’est pas anodin. Le portage salarial propose un cadre hybride : contrat de travail, relation tripartite et autonomie dans le choix des missions.

La société qui accompagne le consultant gère la facturation et reverse un salaire après frais. Cela offre une sécurité sociale plus complète que le freelancing classique, tout en gardant une vraie liberté dans l’organisation.

Si vous hésitez entre deux statuts, nous clarifions ici qui facture, qui encaisse et quels coûts prévoir, pour que votre activité reste viable.

Pour une synthèse des bénéfices et chiffres clés, consultez notre page dédiée aux avantages du portage salarial.

Table of Contents

Points clés

  • Comprendre le mécanisme tripartite et ses implications.
  • Comparer la protection sociale en portage et en freelance.
  • Estimer les frais de gestion et les charges réelles.
  • Évaluer la liberté d’organisation face à la sécurité du contrat.
  • Prendre un choix adapté à votre tolérance au risque.

Pourquoi comparer portage salarial et statut freelance aujourd’hui

Le contexte actuel impose un choix réfléchi. L’essor des prestations IT, conseil, marketing et formation renforce à la fois le freelancing et le portage salarial.

Le consultant en portage conserve son autonomie commerciale, tandis qu’une société dédiée prend en charge la facturation et la paie. En revanche, le freelance classique doit choisir un statut juridique (micro, EI, EURL, SASU), s’immatriculer et piloter sa comptabilité.

Ces différences influencent la gestion quotidienne, la sécurité sociale et l’accompagnement. Selon votre appétence pour l’administratif, votre besoin de filet de protection et votre capacité commerciale, l’un des deux statuts peut être plus adapté.

  • Impact immédiat: temps passé à vendre des missions vs temps libéré par la délégation administrative.
  • Employabilité: certaines entreprises préfèrent la rapidité d’intégration via le portage, d’autres recrutent un freelance en société.
  • Trajectoire: tester sereinement ou optimiser à long terme selon vos objectifs.
Critère Portage salarial Statut freelance Conséquence
Gestion administrative Déléguée Pilotée par vous Gain ou charge de temps
Protection sociale Cadre salarié Régime indépendant Niveau de sécurité variable
Prospection Autonome Autonome Compétence commerciale requise

Pour aller plus loin et découvrir les étapes pratiques, consultez notre guide dédié: trouver un portage salarial – conseils et.

Portage salarial pour les freelances : définition, cadre et acteurs

La relation tripartite structure l’activité et sécurise les échanges.

Relation tripartite et rôles

Trois acteurs interviennent : le salarié porté, la société portage et l’entreprise cliente. Le salarié signé un contrat travail avec la société, qui signe un contrat de prestation avec le client.

La société établit devis et factures, encaisse et reverse ensuite la paie.

Contrat, autonomie et lien juridique

Le lien subordination existe envers la société portage, mais vous conservez la liberté de choisir vos missions et de fixer votre TJM.

« Le contrat combine protection du statut salarié et autonomie commerciale. »

Flux financiers et points de vigilance

La société prélève des frais de gestion (généralement 3–15 %) puis les cotisations avant de verser la rémunération mensuelle.

À noter : la rémunération minimale brute de référence est 2 517,13 € en plein temps et il n’y a pas de versement entre deux missions.

Acteur Rôle Impact pour vous
Salarié porté Exécution des missions, prospection Autonomie opérationnelle
Société portage Facturation, paie, gestion administrative Sécurité et délégation
Entreprise cliente Commande et pilotage de la mission Contrat commercial avec la société

Freelancing et auto-entrepreneur : rappel des statuts et obligations

Le mot « freelance » décrit un mode de travail, pas automatiquement un statut administratif.

Un freelance est un travailleur indépendant sans contrat de travail ni lien de subordination. Pour exercer, vous devez choisir un statut freelance : micro‑entrepreneur, entrepreneur individuel (EI), EURL ou SASU.

Choix des statuts et implications

La micro offre des obligations comptables simplifiées et des déclarations allégées. En société (EURL, SASU), la structuration est plus formelle et la comptabilité plus exigeante.

Chaque option influence fiscalité, TVA, cotisations sociales et formalités d’immatriculation. L’obtention d’un SIRET est indispensable pour facturer une entreprise en règle.

  • Immatriculation : nécessaire pour créer une activité et rassurer vos clients.
  • Protection sociale : proche du régime général selon configuration, mais l’assurance chômage n’est pas cotisée par défaut.
  • ATI : possible sous conditions spécifiques.

Nous vous aidons à peser avantages et limites de chaque statut afin d’aligner votre choix avec votre volume d’activité et vos objectifs. Ainsi, vous anticipez la charge administrative et restez concentré sur la création de valeur client.

Qui peut devenir salarié porté ? Conditions, métiers éligibles et limites

Il existe des critères clairs qui déterminent l’éligibilité au statut salarié porté.

Le dispositif cible d’abord les prestations intellectuelles. Exemples : consultants IT, chefs de projet, formateurs et experts métier. Un niveau bac+2 ou au moins trois ans d’expérience est généralement attendu.

La rémunération cible est aussi clé : une référence brute d’environ 2 517,13 € pour un temps plein sert de seuil pratique.

Certaines activités sont exclues. Sont notamment refusés : services à la personne et professions réglementées (notaire, expert-comptable, architecte). Les activités commerciales ou artisanales restent souvent peu adaptées.

Public concerné : jeunes diplômés, cadres en reconversion, retraités actifs et demandeurs d’emploi qui veulent tester une activité en sécurité.

  • Critères : prestation intellectuelle, diplôme ou expérience, rémunération prévisionnelle.
  • Exclusions : services à la personne, professions réglementées, activités artisanales.
  • Objectif : tester un marché ou sécuriser sa transition professionnelle.

Élément Condition Conséquence
Type de mission Prestation intellectuelle Accepté par société portage
Niveau Bac+2 ou 3 ans exp. Facilite l’acceptation
Rémunération ≈ 2 517,13 € brut / mois Viabilité économique
Activités exclues Services à la personne, professions réglementées Refus du dossier

Pour vérifier votre éligibilité et mieux préparer votre dossier, consultez nos atouts et conditions sur notre page dédiée.

Comparaison point par point : autonomie, protection, gestion, chômage, retraite

Distinguer clairement chaque critère vous aide à mesurer l’impact sur votre activité.

Autonomie et développement commercial

Vous gardez la main sur la prospection, la fixation du TJM et la sélection des missions.

En portage salarial, un réseau interne et un accompagnement commercial peuvent accélérer la recherche de missions.

En freelance, l’autonomie est totale mais la charge commerciale pèse davantage sur votre temps.

Protection sociale et droits

Le salarié bénéficie d’une couverture santé complète : maladie, mutuelle, prévoyance, congés payés et CPF.

Un freelance peut se rapprocher de ce niveau via des contrats privés, mais cela coûte et demande du temps.

Assurance chômage et ATI

Le salarié cotise généralement à l’assurance chômage.

Un indépendant n’y a pas droit mais peut prétendre à l’ATI sous conditions strictes (2 ans d’activité dans la même entreprise, 10 000 € annuels moyens, ressources limitées, inscription rapide auprès de France Travail).

Gestion administrative et comptabilité

La société gère devis, factures et déclarations ; vous déléguez la gestion et gagnez du temps.

En freelance, vous pilotez ces tâches ou les externalisez selon votre budget.

Retraite

Le régime salarié offre des droits clairs et des cotisations régulières.

En indépendant, la retraite dépend du statut choisi : société, micro ou EI influencent fortement le niveau final.

  • Autonomie : maîtrise des missions et du TJM, avec ou sans réseau.
  • Protection : salarié = couverture complète ; freelance = solutions privées possibles.
  • Gestion : délégation versus pilotage, à choisir selon votre appétence administrative.
Critère Salarié porté Freelance
Autonomie commerciale Oui, avec accompagnement Oui, seul ou externalisé
Assurance chômage Souvent cotisé Non (ATI sous conditions)
Retraite Régime salarié Variable selon statut

Coûts, frais de gestion et rémunération : combien reste-t-il en poche ?

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Mesurer ce qui reste sur votre compte après chaque facture guide vos décisions stratégiques.

En portage salarial, la société portage prélève des frais de gestion (généralement 7–12 %, entre 3 et 15 %). À cela s’ajoutent les charges patronales et les cotisations sociales, qui peuvent représenter autour de 45 % du chiffre d’affaires avant calcul du salaire net.

Certaines sociétés plafonnent la prise en charge des frais professionnels (≈30 % du brut) et la récupération de TVA reste rare. Notez qu’aucun versement n’est garanti entre deux missions : la trésorerie doit intégrer ces périodes.

Freelance : micro, EI, SASU/EURL

En micro‑entreprise, les charges sociales montent jusqu’à 23,2 % du CA. En EI, l’impact global se situe souvent autour de 45 % de la rémunération. En SASU/EURL, les cotisations sur salaire peuvent approcher 65 %, avec une fiscalité distincte sur les dividendes.

Structure Frais gestion / charges Impact moyen Point clé
Société portage 3–15% frais + cotisations ≈45% Salaire net réduit, sécurité Plafond frais pro, TVA rare
Micro‑entreprise Charges sociales ≈23,2% Simplifié mais plafond CA Facile à gérer
EI Charges ≈45% Rémunération nette proche du régime indépendant Bureaucratie modérée
SASU / EURL Cotisations sur salaire ≈65% + dividendes Optimisation possible, complexité fiscale Souvent meilleur net si optimisé

Passer à l’action : comment démarrer en portage salarial

La réussite du démarrage tient autant au partenaire choisi qu’à votre préparation commerciale.

Choisir sa société de portage

Sélectionnez une société portage reconnue selon votre secteur et vos besoins d’accompagnement.

Vérifiez les services (formation, réseau, aide commerciale), les frais et les conditions internes.

Signer les contrats

Lisez attentivement votre contrat travail et chaque contrat de mission.

Assurez‑vous que la rémunération, les responsabilités et les frais de gestion sont clairs.

Prospecter, négocier et facturer

Vous prospectez et négociez votre TJM. L’entreprise cliente signe le contrat de mission.

La société formalise la facturation, encaisse et vous verse la rémunération mensuelle.

Gérer les périodes sans mission

Anticipez les trous de charge : plan de trésorerie, prospection continue et recours aux services de la société.

Notez qu’une rémunération minimale s’applique uniquement en cas d’activité à temps plein.

  • Comparez frais, outils et accompagnement avant de choisir.
  • Négociez les clauses sur seuils minimaux et délais de paiement.
  • Utilisez nos checklists pour valider votre décision.
Étape Action Résultat attendu
Choix du partenaire Comparer services, frais, secteur Accompagnement adapté
Contrats Lire et négocier contrat travail et mission Cadre sécurisé
Facturation Société facture et encaisse Versement de la rémunération mensuelle
Périodes sans mission Planifier trésorerie et relance commerciale Stabilité financière

Pour approfondir chaque étape et comparer les offres, consultez notre guide sur notre blog dédié.

Quel statut selon votre situation ? Scénarios et choix éclairés

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Choisir son statut dépend avant tout de votre horizon professionnel et de votre tolérance au risque.

Tester une activité avec sécurité et délégation administrative

Scénario prudent. Si vous souhaitez valider une offre commerciale sans gérer la facturation, ce dispositif est pertinent.

Vous profitez d’une protection sociale complète et d’une délégation des tâches administratives.

  • Avantage : simplicité et filet de sécurité.
  • À prévoir : frais de gestion et pas de garantie entre missions.

Maximiser ses revenus et piloter ses frais via une société

Scénario optimisation. Si votre objectif est de réduire l’imposition et récupérer la TVA, créer une SASU ou une EURL est souvent plus adapté.

Cette voie permet d’optimiser déductibilité et rémunération, au prix d’une gestion plus lourde.

Cumuler un emploi salarié et ce dispositif : clauses et bonnes pratiques

Scénario mixte. Le cumul est possible si votre contrat principal ne contient pas de clause d’exclusivité ou de non-concurrence.

Vérifiez les obligations d’emploi, informez votre employeur si nécessaire et organisez votre temps pour éviter tout conflit.

  • Nous proposons des scénarios types pour orienter votre choix entre sécurité ou optimisation.
  • Vous pesez liberté et sécurité selon votre pipeline et votre capacité administrative.
  • Rappelez-vous : accès au chômage diffère — salarié = droits renforcés, indépendant = ATI sous conditions.
Situation Solution recommandée Impact
Tester en sécurité Dispositif avec délégation Simplification administrative, protection sociale
Optimiser revenus SASU / EURL Meilleure gestion fiscale, plus de complexité
Cumul emploi Contrôle des clauses et planning Compatible si pas d’exclusivité

Conclusion

Faire le bon choix entre cadre salarié et indépendance passe par une évaluation claire de vos priorités professionnelles.

Le portage salarial combine autonomie commerciale et cadre salarié protecteur, au prix de frais de gestion et de cotisations qui réduisent le net.

Le freelance exige le choix d’un statut et la gestion complète, mais il permet souvent d’optimiser ses revenus via une société adaptée.

Dans tous les cas, la réussite dépend de votre capacité à trouver des missions et à développer votre activité.

Évaluez vos priorités : protection et simplicité immédiate ou optimisation et construction patrimoniale. Choisissez l’option la plus alignée avec vos objectifs ; elle reste réversible.

FAQ

Qu’est-ce que le portage salarial et comment fonctionne-t-il ?

Le portage salarial est un dispositif qui permet à un professionnel indépendant d’exercer son activité tout en bénéficiant du statut salarié. Vous signez un contrat de travail avec une société spécialisée qui facture vos clients, reverse un salaire après déduction des cotisations et des frais de gestion, et gère l’administratif. La relation est tripartite : vous (le salarié porté), la société et l’entreprise cliente.

En quoi ce choix diffère-t-il du statut freelance classique ?

Contrairement au statut freelance autonome (micro-entreprise, EI, EURL, SASU), here vous profitez d’une protection sociale salariée (maladie, retraite, chômage sous conditions) et d’un accompagnement administratif. En contrepartie, la société prélève des frais de gestion et les cotisations réduisent le net perçu.

Qui peut devenir salarié porté ? Y a-t-il des conditions ou métiers exclus ?

Sont éligibles principalement les prestations intellectuelles et les consultants avec un niveau de compétences confirmé (souvent Bac+2 ou trois ans d’expérience). Certaines activités commerciales ou réglementées peuvent être exclues. La société de portage vérifie la conformité de la mission avant d’accepter.

Quel est le rôle du contrat de travail et quel est le risque lié au lien de subordination ?

Le contrat de travail formalise votre relation avec la société de gestion. Le lien de subordination est limité : vous gardez l’autonomie sur l’exécution des missions mais vous relevez d’une structure salariée pour la paie et la protection sociale. La société doit éviter toute injonction de type employeur qui remettrait en cause l’indépendance opérationnelle.

Comment se calculent la rémunération et les frais de gestion ?

La société facture vos clients. Après encaissement, elle prélève les frais de gestion (généralement entre 3 % et 15 % selon l’offre) puis les cotisations sociales. Ce qui reste constitue la base pour votre salaire net. Le montant final dépend du chiffre d’affaires, de la convention collective applicable et des options comme la mutuelle ou la prévoyance.

Quel est l’impact sur les droits sociaux : maladie, retraite, chômage ?

En statut salarié, vous cotisez au régime général : couverture maladie, retraite de base et complémentaire, droits à la formation professionnelle, et potentiellement l’assurance chômage si les conditions sont remplies. La protection est généralement plus complète que celle des indépendants, mais le niveau de cotisations est supérieur.

Puis-je cumuler un emploi salarié et une activité en portage ?

Oui, il est possible de cumuler sous réserve des clauses de votre contrat salarié principal (non-concurrence, loyauté) et du temps disponible. Il faut informer les employeurs si le contrat l’exige et veiller à respecter les obligations de non-concurrence.

Combien coûte la gestion administrative si je reste indépendant sans société de gestion ?

En indépendant pur, vous assumez vous-même la facturation, la comptabilité et les déclarations sociales. Les coûts varient : logiciel comptable, expert-comptable si nécessaire, et temps passé. Le portage vous déleste de ces tâches moyennant des frais de gestion, ce qui représente un coût mais aussi un gain de sécurité et de temps.

L’assurance chômage est-elle garantie en portage ?

L’accès à l’assurance chômage dépend des cotisations versées et des règles de l’assurance. Si vous perdez votre activité portée, vous pouvez prétendre aux allocations si vous remplissez les conditions d’affiliation et de durée minimale cotisée. Il existe aussi des dispositifs complémentaires comme l’ATI pour certaines ruptures.

Quel statut choisir pour maximiser mes revenus nets ?

Le choix dépend de votre chiffre d’affaires, de vos priorités (protection sociale vs optimisation fiscale) et de vos charges. La micro-entreprise est simple mais plafonnée ; les sociétés (SASU/EURL) permettent d’optimiser les revenus mais exigent plus de gestion. Le portage offre une sécurité immédiate, utile pour tester une activité ou sécuriser les périodes d’incertitude.

Que vérifie-t-on avant de choisir une société de gestion ?

Comparez les frais de gestion, les services inclus (assurance, formation, accompagnement commercial), la transparence des bulletins de paie, la réputation et les avis clients. Vérifiez aussi la convention collective appliquée et les modalités de rupture du contrat.

Quelles sont les obligations à la signature du contrat de mission ?

Le contrat précise la durée, l’objet de la mission, le TJM (taux journalier moyen) ou le prix, les conditions de facturation et les responsabilités. Il protège toutes les parties : vous, la société de gestion et le client. Assurez-vous que les modalités de paiement et de propriété intellectuelle y figurent clairement.

Comment gérer les périodes sans mission et maintenir un revenu ?

Prévoyez une trésorerie de sécurité, négociez des clauses de rémunération minimale avec la société ou optez pour des dispositifs d’indemnisation. Développez votre prospection et votre réseau pour réduire les gaps entre missions.

Le portage convient-il pour tester une nouvelle activité ?

Oui. Il permet d’expérimenter une activité avec la sécurité d’un statut salarié et sans créer immédiatement une structure juridique. C’est une solution adaptée pour valider un marché, construire un portefeuille clients et sécuriser ses revenus initiaux.

Quelles différences pour la retraite entre ces statuts ?

En tant que salarié porté, vous cotisez au régime général, ce qui alimente vos droits retraite de façon similaire à un salarié classique. Les indépendants cotisent à des régimes spécifiques, souvent moins complets, sauf si des compléments sont souscrits. L’impact dépend des revenus et des années cotisées.