Le portage salarial offre une alternative claire pour les professionnels qui veulent garder leur autonomie tout en bénéficiant du statut salarié.
Ce modèle repose sur une relation tripartite : le consultant, la société de portage et l’entreprise cliente. La société de portage gère la facturation, la paie et les déclarations, puis émet des bulletins mensuels basés sur le CRA validé par le client.
Concrètement, c’est une voie rapide pour démarrer une mission sans créer d’entreprise. Cadres, freelances, jeunes diplômés ou retraités peuvent y recourir.
Avantages principaux : autonomie tarifaire, sécurité du statut salarié et accès aux droits sociaux. Le cadre légal français (L1251-64 et la convention IDCC 3219) renforce la conformité et rassure les companies et les professionals.
La société de portage prend en charge les relances, la facturation et la gestion du CRA, ce qui apporte une sécurité opérationnelle idéale pour se concentrer sur la mission.
Ce guide explique la définition, les contrats, le fonctionnement, le calcul du salaire, les frais, les protections, les obligations et les critères de choix d’une société.
Table of Contents
Points clés à retenir
- Le portage salarial concilie autonomie commerciale et statut salarié.
- Relation tripartite : consultant, société de portage, entreprise cliente.
- Démarrage rapide sans création d’entreprise.
- Cadre légal solide : L1251-64 et IDCC 3219.
- Paie mensuelle et gestion administrative assurent la sécurité.
Pourquoi le portage salarial est la clé d’une flexibilité de travail sécurisée en France
Adopter le portage salarial, c’est choisir l’autonomie tout en gardant la sécurité du statut salarié.
Liberté de choisir ses missions : le porté négocie directement son TJM, ses livrables et peut gérer plusieurs clients. Les missions peuvent durer jusqu’à 36 mois, ce qui facilite l’alternance projets longs et courts.
Protection sociale complète : accès au régime général (sécurité sociale, mutuelle, retraite) et droits à la formation. La société de portage prend en charge la facturation, la paie et les déclarations, et propose des outils digitaux comme le CRA et l’e-signature.
Pour les freelancers, consultants et cadres, c’est une option intermédiaire entre freelance pur et CDI. Les companies accèdent rapidement à des expertises, avec un risque juridique réduit grâce au cadre conventionnel et aux assurances incluses.
Atout | Pour le porté | Pour l’entreprise | Durée |
---|---|---|---|
Protection sociale | Sécurité sociale, mutuelle, retraite | Moindre risque juridique | – |
Autonomie commerciale | Négociation TJM, multi-clients | Accès rapide à l’expertise | Jusqu’à 36 mois |
Gestion admin | Gain de temps (facturation, paie) | Simplicité contractuelle | – |
La liberté commerciale est forte, mais la prospection et la qualité des livrables restent essentielles pour pérenniser les revenus. Pour trouver des missions adaptées, consultez notre page dédiée aux offres de missions en portage salarial.
Portage salarial en France : définition, acteurs et cadre légal
Trois intervenants structurent une mission en portage : le consultant porté, la société qui l’emploie et l’entreprise cliente.
Le portage salarial désigne un modèle où la company de portage assume le statut d’employeur. Elle signe le contrat de travail, facture le client et verse le salaire au porté.
La base légale est claire : l’article L1251‑64 du Code du travail reconnaît la relation tripartite. La convention collective IDCC 3219 fixe les classifications, minima et garanties applicables.
Le consultant garde son autonomie commerciale : prospection, négociation du TJM et choix des livrables relèvent du porté. Il n’y a pas de lien de subordination vis‑à‑vis du client, contrairement à l’intérim.
« La société de portage rémunère le porté et facture le client; elle sécurise ainsi l’emploi et les formalités. »
Les relations se concrétisent par trois contracts essentiels : contrat de travail, convention de portage et bon de mission. Ce model, stabilisé depuis 2008, combine statut salarié et autonomie, offrant une security juridique appréciée.
Les trois contrats qui structurent une mission en portage salarial
Une mission est encadrée légalement par trois documents contractuels complémentaires. Ils clarifient les rôles, protègent les parties et assurent la traçabilité administrative.
Contrat de travail (CDD ou CDI)
Le contrat lie le salarié porté à la société employeuse. Il fixe le statut, la rémunération, les droits sociaux et les modalités de paie.
Convention de portage
La convention détaille les services fournis, les frais de gestion, l’accès aux outils et l’accompagnement. Elle garantit la transparence sur les conditions et les obligations réciproques.
Contrat commercial / bon de mission
Signé entre la société et le client, il précise durée, prix, livrables, lieux d’exécution et pénalités. Il doit intégrer les frais refacturables et les délais de paiement.
- Documents clés : contrat de travail, convention, bon de mission, CRA, factures et preuves de paiement.
- Cas d’usage : mission unique en CDD ou activité récurrente en CDI selon la visibilité commerciale.
- La clarté contractuelle renforce la protection juridique des consultants et de la société.
Vérifiez la conformité à l’IDCC 3219 et aux règles légales de durée et renouvellement pour sécuriser vos missions.
Fonctionnement au quotidien : du brief client au versement du salaire
Du premier échange à la paie, le parcours se déroule en étapes nettes. Le brief client permet de cadrer livrables, calendrier et frais.
Négociation du TJM, signature et démarrage
Le consultant propose un TJM et un planning. Après négociation, la convention et le contrat commercial sont signés par la company.
Conseil : clarifiez les frais refacturables dès le départ pour éviter les litiges.
Le Compte Rendu d’Activité (CRA), pivot de la facturation et de la paie
Le CRA validé déclenche la facturation par la société de portage et le versement du salaire mensuel.
« Le CRA est le document qui sécurise la trésorerie et garantit la régularité des paiements. »
Outils digitaux, suivi en temps réel et relances
Portails CRA, e-signature et suivi des encours simplifient les échanges.
Le management de compte assure support administratif et relances automatiques auprès du client.
Étape | Acteur | Outil | Résultat |
---|---|---|---|
Brief et cadrage | Consultant / client | Mail / réunion | Livrables définis |
Négociation & signature | Consultant / company | E-signature | Convention signée |
Validation CRA | Client | Portail CRA | Facturation lancée |
Paie | Société de portage | Bulletin mensuel | Salaire versé |
Salaire en portage salarial : du chiffre d’affaires HT au salaire net
Transformer votre CA HT en rémunération nette suit des étapes claires. Commencez par la formule : CA HT = TJM × jours facturés. La société prélève ensuite les frais de gestion (3–10%), puis les cotisations sociales.
Les repères conventionnels (avenant n°12 du 20/12/2022) imposent des planchers indexés sur le PMSS : ~70% junior, 75% senior, 85% expert. S’ajoutent indemnité d’apport d’affaires (5%), ICCP (10%) et prime ou réserve de précarité (10%).
Simulations et repères utiles
En pratique, le net représente environ 46–54% du CA HT, selon les fees et les contributions. Les frais pro refacturables préservent la marge si vous les négociez.
- Formule simple pour estimer votre income mensuel.
- Comparer les sociétés optimise votre revenu net.
- Les bulletins mensuels apportent sécurité pour dossiers bancaires et logement.
« Utilisez un simulateur fiable pour affiner vos prévisions et choisir la meilleure company. »
Pour approfondir et tester des cas concrets, consultez notre outil : calculer votre salaire en portage salarial.
Frais de gestion et frais professionnels : protéger sa marge et sa flexibilité
Les coûts de gestion influent directement sur ce que vous percevez à la fin du mois. Comprendre leur nature aide à négocier un TJM réaliste et à conserver une marge suffisante.
Fourchette et services inclus : les frais de gestion se situent généralement entre 3% et 10% du CA HT. Ils couvrent la facturation, les relances, la paie, les déclarations, les outils numériques et l’accompagnement.
Refacturables vs non refacturables
Les frais refacturables (déplacements, SaaS, coworking) peuvent être facturés au client si le bon de mission les prévoit.
Les frais non refacturables obéissent aux règles BOSS/Urssaf : plafonds souvent proches de 30% du salaire brut et obligation de pièces justificatives.
Intégrer les frais dans le TJM et la TVA
Anticipez ces coûts dès la négociation du TJM et listez-les dans le contrat. Demandez une clause claire sur la restitution de TVA et les délais de remboursement.
- Conservez toutes les factures et notes de frais pour être conforme aux obligations fiscales.
- Comparez les offres de company à frais fixes et variables sur une même base de simulation.
- Utilisez des outils de management des dépenses pour piloter la rentabilité en temps réel.
« Une politique de frais pro claire et écrite protège votre marge et évite les litiges. »
Astuce : exigez la transparence sur les plafonds, exclusions et délais de remboursement dans la convention. Cela simplifie la relation commerciale et sécurise votre business.
Statut de salarié porté : éligibilité, protections sociales et assurances
Devenir salarié porté implique de remplir des critères précis et d’accéder à une couverture sociale complète.
Conditions d’accès : seules les prestations intellectuelles sont éligibles (conseil, IT, formation, expertise). Le candidat doit justifier d’un Bac+2 minimum ou d’au moins 3 ans d’expérience pertinente. Fournissez diplômes, CV et références pour accélérer la validation.
Couverture sociale : le porté relève du régime général. Il bénéficie de la sécurité sociale, d’une mutuelle d’entreprise, des droits à la retraite, des congés payés et des indemnités maladie. L’accès à l’ARE dépend des conditions d’affiliation et des ruptures éventuelles.
Assurances et garanties : la société prend en charge l’assurance RC Pro (plafonds et exclusions à vérifier), la garantie financière et le suivi médical si nécessaire. Vérifiez les niveaux d’insurance adaptés à votre secteur (IT, conseil, formation).
Élément | Ce que couvre | Responsable | Bon à savoir |
---|---|---|---|
Éligibilité | Prestations intellectuelles, diplôme/expérience | Société | Justificatifs requis |
Protection sociale | Sécu, mutuelle, retraite, congés | Système général | ARE selon situation |
Assurances | RC Pro, garantie financière, suivi médical | Company de portage | Vérifier plafonds et exclusions |
Le statut offre une vraie protection tout en laissant l’autonomie commerciale au professionnel.
Portage salarial : avantages pour consultants et entreprises
Voici un panorama des bénéfices concrets pour les consultants et les sociétés clientes.
Autonomie, accompagnement, formation et réseau
Pour les consultants, le système offre la liberté de fixer ses tarifs et d’organiser ses missions.
La société prend en charge la facturation et les déclarations, ce qui représente un gain de temps significatif.
Accompagnement : interlocuteur dédié, outils de suivi et relances. Les parcours incluent souvent des formations et des communautés internes pour progresser.
Pour l’entreprise cliente : rapidité et expertise
Pour les companies, le recrutement d’une compétence se fait en quelques jours.
Les missions peuvent durer jusqu’à 36 mois, permettant d’absorber des pics d’activité ou de piloter un projet ponctuel.
Le cadre conventionnel et les assurances réduisent les risques pour le client.
- Bénéfices pour consultants : autonomie, gain de temps, accompagnement, réseau, formation continue.
- Avantages pour les companies : process court, expertise mobilisable, cadrage contractuel clair.
- Cas d’usage : management de transition, renfort IT, conduite du changement, formation sur mesure.
Public | Bénéfices clés | Support fourni |
---|---|---|
Consultants | Tarification autonome, moins de gestion administrative | Interlocuteur dédié, formations, réseau |
Companies | Accès rapide à l’expertise, limitation des risques | Contrat clair, assurances, gestion des incidents de paiement |
Clients & projets | Flexibility de durée (jusqu’à 36 mois), réponse aux pics | Outils de suivi, relances, facturation sécurisée |
« Éviter la création d’une structure juridique permet au consultant de se concentrer sur sa mission et sa montée en compétences. »
Les limites à anticiper pour un modèle durable
Avant de se lancer, il est crucial d’identifier les contraintes qui peuvent peser sur la durée et la rentabilité de votre activité.
Activités exclues et précautions : certaines professions réglementées, les services à la personne et l’achat-revente ne sont pas éligibles. Vérifiez votre secteur et demandez un avis écrit si votre activité est borderline.
Durée : une mission ne peut excéder 36 mois. Anticipez les renouvellements ou la transition vers un autre statut pour éviter les ruptures de revenus.
Coûts et marge : les frais de gestion cumulés aux cotisations sociales réduisent le revenu net. Calculez l’impact sur votre marge avant de fixer un TJM.
Variabilité des revenus : le taux d’occupation et les délais de paiement client influent fortement sur votre income. Constituez une réserve de trésorerie pour lisser les cycles.
Certaines companies imposent des tarifs planchers pour respecter les minima conventionnels. Cette règle protège la security sociale mais peut limiter votre pricing.
Pour stabiliser votre business, diversifiez votre portefeuille clients, suivez votre pipeline et utilisez des tableaux de bord de CA et marge. Ces gestes simples améliorent la résilience de votre revenue.
Métiers compatibles et domaines porteurs
Les activités à forte valeur ajoutée et aux livrables clairement définis conviennent bien au statut de porté.
Domaines porteurs : informatique & numérique (développeurs, data, cybersécurité), webmarketing (SEO, SEA, community), management et RH, formation & coaching, finance et ingénierie.
Ces métiers s’y prêtent car ils génèrent des deliverables mesurables et se facturent à la journée ou au projet. La valeur ajoutée permet de positionner un TJM attractif et de sécuriser des missions longues ou courtes.
Exemples concrets : migration cloud, audit SEO, refonte des processus RH, plan de formation certifiant, AMOA finance. Ces projets illustrent la clarté des livrables et la facturation projetée.
Exclusions : professions réglementées (avocat, médecin, expert‑comptable, architecte, notaire), services à la personne et achat‑revente. Ces activités relèvent d’un cadre légal distinct et ne sont pas éligibles.
Pour se démarquer, formalisez une offre claire et un positionnement de niche. Les sociétés de portage apportent un réseau, des opportunités qualifiées et un appui commercial utile pour capter des projects en transformation digitale.
« Positionner une spécialité permet d’accéder plus vite à des missions à forte valeur et de stabiliser son business. »
Enfin, maintenez une veille sectorielle pour aligner vos compétences sur les tendances du marché et anticiper les besoins des companies.
Contrats en portage salarial : choisir entre CDD et CDI
Le choix du contrat détermine la durée, la sécurité et la stratégie commerciale du consultant.
CDD : adapté aux missions ponctuelles. Il couvre généralement des interventions courtes, jusqu’à 18 mois, renouvelable deux fois selon la convention. Le CDD peut ouvrir droit à une prime de précarité à la fin du contrat. Les ruptures suivent les règles habituelles du Code du travail.
CDI : préférable pour une activité récurrente ou multi-clients. Il offre une plus grande stabilité et permet de constituer une réserve financière ou des dispositifs d’épargne. La crédibilité bancaire est souvent meilleure avec un CDI.
Dans les deux cas, les droits sociaux restent ceux d’un salarié : sécurité sociale, retraite, mutuelle et congés payés.
- Comparez CDD vs CDI selon votre visibilité commerciale et la récurrence des missions.
- Anticipez durées, renouvellements et modalités de rupture avant de signer.
- Pensez à l’impact sur votre revenu stable et sur vos dossiers bancaires.
- La transition d’un CDD vers un CDI est fréquente si l’activité se pérennise.
Conseil : choisissez en fonction de votre pipeline et de votre stratégie commerciale. La company de portage accompagne la contractualisation et veille à la conformité conventionnelle pour sécuriser votre situation.
Obligations légales et conventionnelles des trois parties
Chaque acteur d’une mission assume des obligations claires pour garantir la sécurité juridique et la conformité.
Engagements du salarié porté
Le porté doit assurer une prospection active et négocier ses conditions commerciales.
Qualité des livrables : il livre des prestations conformes au bon de mission et respecte les délais.
Le Compte Rendu d’Activité (CRA) doit être émis régulièrement : il déclenche la facturation et la paie.
Rôle de la société de portage
La société sécurise la contractualisation et veille à la conformité fiscale et sociale.
Elle gère la facturation, la paie et les déclarations, et vérifie les qualifications du porté.
Assurances : RC Pro et garantie financière protègent la security des parties; un suivi médical peut être assuré si nécessaire.
Devoirs de l’entreprise cliente
Le client doit garantir la sécurité des lieux et respecter les usages autorisés sur site.
Le contrat commercial doit être signé rapidement (idéalement sous deux jours ouvrables) et respecter la durée maximale de 36 mois.
Interdiction : le recours pour remplacer un gréviste ou pour des missions dangereuses est proscrit.
« La traçabilité documentaire et l’archivage sont essentiels pour prouver la conformité en cas de contrôle. »
Limites et sanctions : non‑conformité = risque d’amende (3 750 €, 7 500 € en récidive) et mise en cause des responsabilités.
- Traçabilité : conserver CRA, contrats, factures et justificatifs.
- Prévention : évaluer les risques professionnels avant mission.
- Communication : échanges tripartites réguliers réduisent litiges et retards.
Partie | Obligations clés | Garanties & risques |
---|---|---|
Salarié porté | Prospection, livrables conformes, CRA ponctuel | Responsabilité contractuelle; risques disciplinaires |
Société de portage | Contrats, paie, déclarations, contrôle des qualifications | RC Pro, garantie financière; responsabilité civile et fiscale |
Entreprise cliente | Sécurité des lieux, signature rapide, durée ≤36 mois | Sanctions en cas d’abus; obligation de prévention |
Pour clarifier le contrat client et ses délais, consultez notre guide dédié : contrat client en portage salarial.
Entreprise cliente : quand et comment recourir au portage salarial
Face à un pic d’activité ou à un besoin très technique, une société peut mobiliser rapidement un expert via le portage salarial. Le déploiement se fait souvent en quelques jours et les missions peuvent aller jusqu’à 36 mois.
Situations idéales : hausse ponctuelle de charge, besoins de niche, transformation digitale ou recrutement impossible dans les délais.
Le parcours client reste simple : brief, sélection du consultant, signature du bon de mission, validation du CRA et réception de la facture. La société de portage gère la facturation et la paie, ce qui réduit la charge administrative pour les companies.
Avantage économique : modèle à l’usage sans embauche directe, avec support administratif et garanties assurantielles. Intégrez des KPI et des jalons dans le bon de mission pour piloter les projects.
Conseil pratique : respectez les délais de validation du CRA et de paiement pour fluidifier l’exécution. Constituez un panel de sociétés pour standardiser les achats et comparer les offres.
« Recourir à un prestataire via une société de portage réduit les risques RH et accélère l’accès aux compétences. »
Pour en savoir plus, découvrez pourquoi choisir le portage salarial.
International et mobilité : missions à l’étranger, détachement et A1
Partir en mission à l’étranger demande une préparation administrative et contractuelle spécifique.
Détachement et A1 : le formulaire A1 prouve que la législation de sécurité sociale reste française. Il évite la double affiliation mais doit être demandé avant le départ.
Assurance et coverage : vérifiez une insurance renforcée (RC Pro, assistance internationale) pour couvrir responsabilité et rapatriement.
Les enjeux fiscaux sont réels : retenues locales, conventions fiscales et coordination avec la société de portage doivent être clarifiées.
Anticipez visas, contraintes de work et exigences de sécurité du pays hôte. Cadrer les livrables, les lieux d’exécution et les SLA dans le contrat commercial réduit les risques.
Conseil pratique : choisissez une company de portage expérimentée en mobilité internationale. Elle accompagne démarches, conformité et gestion des risques.
« Vérifiez l’éligibilité de votre activité à l’étranger et préparez un plan de contingence pour les missions sensibles. »
enhancing work flexibility through portage salarial solutions
Associer liberté commerciale et sécurité salariale demande une stratégie simple et des outils clairs. Le statut permet une paie mensuelle via le CRA, des bulletins utiles pour les banques et des assurances comme la RC Pro.
Articuler flexibilité, sécurité et objectifs d’income
Fixez des objectifs de revenu en partant du TJM et d’une marge cible. Intégrez les frais et la TVA dès la négociation pour préserver votre trésorerie.
Bonnes pratiques : tarification, pipeline et couverture
- Tarification : alignez le TJM sur le marché et ciblez une marge nette réaliste.
- Pipeline : prospection multicanal, suivi des leads et prévision mensuelle des jours facturés.
- Assurance : adaptez l’insurance au secteur et aux missions internationales.
« Suivre les indicateurs (jours facturés, DSO, taux de marge) améliore la visibilité financière. »
Priorité | Action | Résultat attendu |
---|---|---|
Tarification | Calcul TJM + frais | Revenu net préservé |
Pipeline | CRM + relances | Taux d’occupation augmenté |
Support | Outils CRA et e-signature | Paie rapide, facturation sûre |
Qualité | Modèles de livrables et feedback | Vente accélérée, fidélisation |
Documentez vos processus et utilisez le support fourni par la société de portage pour gagner en efficacité. Pour explorer les opportunités de carrière en portage, consultez notre guide dédié.
Choisir sa société de portage : frais, garanties et outils
Avant de signer, vérifiez la clarté des frais, la couverture assurantielle et la qualité des outils proposés.
Transparence des frais : comparez la fourchette de frais de gestion (généralement 3–10%). Demandez la politique des frais pro et un simulateur net pour estimer votre revenu.
Solidité et garanties : exigez la preuve de garantie financière, la RC Pro et la capacité d’avance de salaire en cas de retard client.
Outils et suivi : évaluez le portail CRA, l’e‑signature, les tableaux de bord de CA et la gestion des notes de frais.
Support et services : vérifiez l’existence d’un interlocuteur dédié, les SLA de réponse et l’accompagnement juridique ou fiscal.
- Demandez des simulations nettes à frais constants pour comparer objectivement.
- Contrôlez la coverage assurantielle et les montants garantis par secteur.
- Considérez les dispositifs d’épargne, formations et le réseau proposés.
- Consultez les avis clients et demandez des références sectorielles.
Astuce : une convention claire et des outils performants réduisent les risques et facilitent la gestion quotidienne.
Accompagnement et développement : formation, réseau et recherche de missions
Le développement professionnel passe souvent par un accompagnement structuré et un réseau actif.
Les sociétés de portage salarial proposent fréquemment des formations, des ateliers d’experts et des communautés de pairs. Elles donnent aussi l’accès à des plateformes de missions pour sourcer des opportunités qualifiées.
Marque personnelle, social selling et plateformes de missions
Soignez votre profil : un LinkedIn à jour, un portfolio et des études de cas augmentent votre crédibilité.
- Publiez du contenu utile et régulier pour démontrer votre expertise.
- Collectez des témoignages clients et montrez des résultats chiffrés.
- Utilisez des places de marché adaptées à votre secteur et vérifiez l’intégration avec la société de portage.
CRM personnel et pipeline : stabiliser le revenu
Un CRM simple permet de qualifier les leads, suivre les relances et prévoir les projects. La discipline commerciale réduit les trous dans le carnet de commandes.
- Priorisez les leads selon taux de transformation attendu.
- Fixez des relances automatiques et des créneaux de prospection hebdomadaires.
- Mesurez : taux de conversion, panier moyen et récurrence client.
Capitalisez sur le support de la société de portage : offres partagées, mises en relation et événements réseau accélèrent l’acquisition. Un pipeline diversifié reste la meilleure protection pour stabiliser votre business.
« Un bon mix de personal branding, prospection régulière et outils simples augmente vos chances de décrocher des missions répétées. »
Tendances et avenir du portage salarial à l’ère du travail hybride
L’essor du travail hybride redessine la demande pour des missions courtes et des expertises rares. Les companies recherchent des engagements rapides, simples à contractualiser et sécurisés.
Pourquoi ce model gagne en traction : délai d’embauche réduit, clauses contractuelles claires et cadre juridique connu (IDCC 3219). Les professionnels apprécient l’autonomie commerciale tout en gardant la protection d’un statut salarié.
La digitalisation améliore l’expérience : CRA en ligne, e‑signature et portails clients réduisent les délais de facturation et les erreurs. Cela fluidifie la relation tripartite et diminue le time‑to‑staff.
Compétences en tension : cloud, data, cybersécurité et transformation numérique restent très demandées. Ce model permet d’accéder rapidement à ces talents sans embauche longue.
« La coexistence avec le freelancing direct, les cabinets et l’intérim crée des chaînes d’externalisation plus agiles. »
Facteur | Impact pour les companies | Impact pour les professionals |
---|---|---|
Digitalisation | Process plus rapides | Paie et facturation fiables |
Compétences recherchées | Accès à l’expertise | Mission à forte valeur |
Internationalisation | Conformité renforcée | Mobilité et A1 nécessaire |
Mix de formats | Agilité et maîtrise des risques | Choix selon cycle d’activité |
Perspective : la balance entre sécurité et flexibility explique la pérennité du dispositif. Attendons une hausse des missions transfrontalières et une meilleure intégration digitale dans les politiques d’employment des entreprises.
Conclusion
Il propose un cadre clair, des process éprouvés et des services pour réduire les risques administratifs.
Le portage salarial réunit autonomie commerciale et security sociale, appuyé par le cadre légal (L1251‑64) et la convention IDCC 3219. Les étapes (CRA, facturation, paie) garantissent une gestion fluide.
La relation tripartite et les trois contrats (contrat de travail, convention de portage, bon de mission) sécurisent la mission côté consultante et client. Sur le plan économique, transformez votre CA HT en net en intégrant fees, cotisations et frais pro pour une vision réaliste.
Choisir la bonne société et des outils performants optimise l’expérience. Pour les companies, c’est un accès rapide à l’expertise et une maîtrise des risques. En somme, le portage offre des benefits tangibles pour les professionals et les organisations qui veulent agilité et pérennité.
FAQ
Qu’est-ce que le portage salarial et comment ça fonctionne ?
Le portage salarial est un dispositif qui lie trois acteurs : le consultant, la société de portage et l’entreprise cliente. Le consultant réalise des missions en autonomie commerciale. La société de portage facture le client, gère la paie, les cotisations sociales et les aspects administratifs, puis verse un salaire au consultant après déduction des frais de gestion et des charges.
Qui peut accéder au statut de salarié porté ?
Le statut s’adresse principalement aux professionnels réalisant des prestations intellectuelles, souvent titulaires d’un diplôme Bac+2 ou disposant d’au moins trois ans d’expérience. Les métiers du conseil, de l’informatique, du marketing et de la formation sont couramment concernés.
Quels sont les avantages pour un consultant ?
Le salarié porté bénéficie de la sécurité du statut salarié (protection sociale, retraite, assurance chômage potentielle) tout en conservant une grande autonomie commerciale. Il accède aussi à un accompagnement administratif, à une mutuelle et à des outils digitaux pour suivre son activité.
Quels services une société de portage doit-elle fournir ?
La société gère la contractualisation, la facturation, la paie et les déclarations sociales. Elle propose souvent un portail CRA, la signature électronique, des simulations de salaire, des formations et une assistance commerciale.
Comment se structure une mission en portage salarial ?
Trois documents encadrent la mission : un contrat commercial ou bon de mission avec l’entreprise cliente, une convention de portage définissant les services et la transparence, et un contrat de travail (CDD ou CDI) entre le salarié porté et la société de portage.
Quelles sont les principales cotisations et frais à prévoir ?
Le chiffre d’affaires HT est affecté des frais professionnels, des frais de gestion de la société de portage (pourcentage variable) et des cotisations sociales obligatoires. Ces éléments conditionnent le salaire net versé au porté.
Comment calculer son salaire net à partir du TJM ?
Il faut multiplier le TJM par le nombre de jours facturés pour obtenir le CA HT, soustraire les frais professionnels et les frais de gestion, puis déduire les cotisations sociales pour obtenir le salaire net. Les sociétés de portage proposent généralement des simulateurs pour faciliter ce calcul.
Quels frais peuvent être remboursés au consultant ?
Les frais professionnels justifiés et conformes aux règles Urssaf et BOSS peuvent être refacturés. Les règles de déductibilité varient ; la société de portage détaille ce qui est remboursable et ce qui ne l’est pas.
Quelles protections sociales sont incluses ?
Le salarié porté est affilié à la sécurité sociale, bénéficie d’une mutuelle, cotise pour la retraite et peut, selon les cas, ouvrir des droits à l’ARE en cas de perte d’activité. Il est aussi conseillé de souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle (RC Pro).
Peut-on exercer des missions à l’international en portage salarial ?
Oui, mais il faut respecter les règles de mobilité, détachement et les formalités A1 pour la sécurité sociale. La société de portage aide à clarifier les obligations fiscales et sociales selon le pays de mission.
Comment choisir une société de portage ?
Comparez la transparence des frais, la politique sur les frais professionnels, la solidité financière, les garanties et les outils digitaux (portail CRA, suivi CA). Vérifiez aussi l’existence d’avances de salaire et la qualité de l’accompagnement commercial et administratif.
Quels sont les inconvénients à anticiper ?
Les contraintes incluent des frais de gestion qui réduisent la marge, des plafonds possibles sur certaines activités et la variabilité des revenus selon le volume de missions. Il convient d’anticiper la trésorerie et de structurer son pipeline commercial.
Différence entre CDD et CDI en portage salarial ?
Le CDI offre une relation de long terme et une plus grande sécurité, tandis que le CDD reste adapté à des missions ponctuelles ou à durée déterminée. Le choix dépend de la durée prévisible des missions et des besoins de stabilité du consultant.
Quelles obligations pour l’entreprise cliente ?
L’entreprise cliente doit respecter les délais de paiement, assurer la sécurité des conditions de travail et définir clairement le périmètre des prestations. Elle ne peut exercer de lien de subordination vis-à-vis du salarié porté similaire à celui d’un salarié interne.
Le portage salarial est-il adapté aux start-up et aux grandes entreprises ?
Oui. Les start-up apprécient la rapidité de recours à des experts sans embauche, et les grandes entreprises y voient un moyen flexible d’intégrer des compétences externes pour des projets jusqu’à 36 mois.
Comment sécuriser son activité et son revenu en portage ?
Diversifiez vos clients, structurez un pipeline commercial, maintenez une épargne de précaution et souscrivez des assurances adaptées. Utilisez des outils CRM, développez votre marque personnelle et suivez des formations pour rester compétitif.