Saviez-vous que 48% des indépendants déclarent hésiter entre garder une sécurité de salarié et profiter d’une liberté totale ? Ce chiffre montre l’ampleur du dilemme pour toute personne qui lance son activité aux États-Unis.
Nous posons le cadre de ce comparatif pour vous aider à trancher selon vos priorités. D’un côté, le modèle de portage salarial associe autonomie de mission et protection sociale via une société. De l’autre, le travail indépendant demande de gérer facturation, comptabilité et protection vous-même.
Ce guide explique clairement les différences juridiques, l’impact sur votre rémunération et les charges à prévoir. Nous vous fournissons des chiffres concrets et une grille d’aide au choix pour aligner votre décision avec vos objectifs : liberté, sécurité ou équilibre des deux.
Table of Contents
Points clés
- Le portage salarial offre sécurité et accompagnement via une société.
- Le travail indépendant apporte liberté mais nécessite plus de gestion.
- Chaque statut influence la trésorerie et le salaire net différemment.
- Nous détaillerons frais de gestion, minima et exemples concrets.
- La fin du guide propose une grille pour choisir sans rupture d’activité.
Pourquoi lire ce comparatif aujourd’hui pour votre activité indépendante
Choisir le bon statut aujourd’hui conditionne la viabilité de votre activité indépendante. Le marché 2025 met en lumière un modèle hybride : exercer en portage salarial donne un contrat de travail, une fiche de paie et une protection sociale complète, tout en gardant votre autonomie commerciale.
À l’inverse, travailler en entreprise individuelle ou en SASU/EURL impose une structure juridique et des obligations fiscales et comptables. La décision dépend de votre priorité : liberté totale, délégation administrative ou sécurité avec revenu régulier.
- Gain de temps : comparez coûts, délais et visibilité financière.
- Charge administrative : variera selon le choix de statut.
- Clients et conformité : certains secteurs favorisent un statut plutôt qu’un autre.
Critère | Portage salarial | Entreprise (micro/SASU/EURL) | Impact 12–24 mois |
---|---|---|---|
Sécurité | Contrat salarié, protection complète | Protection selon statut choisi | Revenu plus stable en portage salarial |
Gestion | Société gère la paie et l’administratif | Vous gérez facturation et compta | Temps et coûts administratifs supérieurs en entreprise |
Autonomie | Prospection libre, délégation administrative | Contrôle total de l’entreprise | Choix dicté par votre tolérance au risque |
Nous vous aidons à aligner votre tolérance au risque avec le statut qui convient, aujourd’hui et demain.
Définitions et fonctionnement des deux statuts
Commençons par clarifier ce que recouvrent ces statuts et leur mode de fonctionnement. La distinction tient à la relation juridique et à la gestion administrative.
Qu’est-ce qu’un freelance et quels statuts possibles
Freelance désigne un travailleur indépendant sans lien de subordination. Il réalise des missions via un contrat de prestation.
Les statuts possibles incluent EI, micro‑entreprise, EURL et SASU. Vous créez et pilotez votre structure.
Vous émettez vos factures, gérez vos déclarations fiscales et sociales, et choisissez le régime adapté à votre activité.
Qu’est-ce que le portage salarial et la relation tripartite
Le portage salarial repose sur une relation tripartite : le salarié porté, l’entreprise cliente et la société de portage.
Vous trouvez la mission ; la société de portage contractualise et facture, puis vous reverse un salaire.
Cadre légal, contrat de travail et rôle de la société de portage
Le régime est encadré par le Code du travail. Le professionnel signe un CDD ou un CDI de portage.
La société gère la paie, prélève les charges et assure protection sociale : bulletin de paie, retraite, mutuelle et droits au chômage sous conditions.
Elle propose aussi un accompagnement (formation, conseils) sans intervenir dans le contenu des missions.
- Différence clé : le freelance crée et administre sa structure ; le salarié porté bénéficie d’une solution clé en main.
- Conséquence pratique : le choix du régime influe sur la fiscalité, les cotisations et la reconnaissance de l’activité.
Pour en savoir plus sur le fonctionnement et les étapes pratiques, consultez notre guide dédié : trouver un portage salarial.
Comparatif portage salarial vs freelance
Un bon choix commence par mesurer l’impact du cadre légal sur votre protection et vos revenus.
Statut juridique et création d’entreprise
Sur le plan juridique, le portage vous évite de créer une entreprise. La société de gestion signe le contrat de travail et facture pour vous.
En indépendant, vous choisissez une forme : micro, EI, EURL ou SASU. Cette décision structure vos obligations et votre régime fiscal.
Protection sociale, retraite et assurance chômage
Le salarié porté bénéficie d’une protection sociale proche d’un salarié classique : retraite, mutuelle et prévoyance.
En tant que travailleur non salarié, vous ne cotisez pas automatiquement à l’assurance chômage. L’ATI peut apporter un filet sous conditions.
Fiscalité, cotisations sociales et mode d’imposition
En portage, votre rémunération passe par fiche de paie et prélèvement à la source. En indépendant, l’imposition dépend du régime : micro (CA) ou réel (bénéfices, IR/IS).
Gestion administrative, facturation et comptabilité
La société de portage prend en charge la facturation et les cotisations. En entreprise, vous pouvez externaliser, mais vous restez responsable.
Autonomie, lien de subordination et liberté de mission
Vous conservez la liberté de chercher et négocier vos missions. Le lien de subordination existe formellement via le contrat, sans ingérence dans l’exécution client.
Critère | Portage salarial | Indépendant (micro/EI/EURL/SASU) | Conséquence |
---|---|---|---|
Création d’entreprise | Non requise | Obligatoire | Moins de formalités en portage |
Protection sociale | Comparable à salarié | Variable selon statut | Meilleure couverture en portage |
Assurance chômage | Possibilité d’ARE si conditions | Pas de cotisation, ATI possible | Filet plus solide en portage |
Fiscalité | Prélèvement à la source sur salaire | Micro ou réel, IR/IS selon structure | Différence d’imposition et de gestion |
Rémunération, frais de gestion et revenus nets
Entre le client qui paye et le bulletin de paie, votre revenu subit plusieurs prélèvements.
De la facturation au salaire du salarié porté
La société qui facture le client encaisse le chiffre d’affaires. Elle déduit d’abord les frais de gestion, puis les charges patronales et les cotisations. Le reste sert à établir le salaire brut et le salaire net.
Frais de gestion et impact
Les frais de gestion se situent généralement entre 7 % et 12 % du CA. Ils couvrent l’administration et l’accompagnement fourni par la société.
Ces frais réduisent la base soumise aux cotisations et expliquent l’écart entre CA facturé et revenu perçu.
Exemples chiffrés
Sur 8 000 € facturés, avec 12 % de frais, la base devient 7 040 €. Le salaire brut estimé est ~4 812 €, le net ~3 801 €.
En SASU, pour un CA équivalent, un net avant impôt peut atteindre ~5 996 € selon simulateurs. Cet écart illustre l’effet cumulé des frais et cotisations.
Élément | Portage salarial | SASU / EURL | Conséquence |
---|---|---|---|
Frais de gestion | 7–12 % du CA | Frais externes ou internes | Réduction directe du montant distribuable |
Rémunération nette (exemple) | ~3 801 € (sur 8 000 € CA) | ~5 996 € (sur 8 000 € CA) | Écart notable à prendre en compte |
Frais professionnels / TVA | Plafonnés souvent; TVA rarement récupérable | Charges déductibles, TVA récupérable | Optimisation possible en entreprise |
Points pratiques : le portage impose une rémunération minimale brute mensuelle (2 517,13 €) en activité temps plein. Aucune paie entre missions, sauf allocation de prospection possible jusqu’à 3 mois si le compte d’activité le permet.
Pour une analyse détaillée des avantages et coûts, consultez notre page dédiée sur les avantages du portage salarial.
Avantages et limites de chaque option
Chaque statut présente des forces et des faiblesses : voyons celles qui comptent vraiment.
Les atouts du portage salarial
Sans création d’entreprise, vous accédez à une protection sociale complète : maladie, retraite, mutuelle et prévoyance.
La société gère la paie, la facturation et sécurise les aspects légaux. Vous bénéficiez aussi parfois de formations et d’un réseau.
Limites : des frais de gestion récurrents, une prise en charge des frais professionnels souvent plafonnée, et pas de rémunération garantie entre missions.
Les atouts du freelancing
Vous gardez la liberté sur la relation client et pouvez optimiser votre fiscalité (IR/IS, dividendes) pour maximiser vos revenus.
La contrepartie est une charge administrative plus lourde, une variabilité des revenus et une protection sociale moins automatique (ARE non systématique, ATI sous conditions).
Critère | Portage salarial | Freelance |
---|---|---|
Sécurité | Protection sociale complète | Variable selon statut choisi |
Gestion | Administratif pris en charge par la société | Vous gérez ou externalisez |
Revenus | Net réduit par frais de gestion | Potentiellement plus élevé, optimisation possible |
Risques | Moins exposé entre missions | Exposition directe aux aléas commerciaux |
Besoin d’aide pour trancher ? Nous proposons une analyse concrète selon votre situation : guide détaillé.
Quel statut pour votre profil et vos objectifs
Le choix du statut doit suivre votre expérience, le volume de missions et le niveau de sécurité souhaité.
Jeune diplômé : sécuriser le démarrage ou tester rapidement
Si vous avez un Bac+2 ou trois ans d’expérience, le portage salarial peut sécuriser vos premiers mois avec paie et protection.
Sans ce profil, la micro‑entreprise reste la voie la plus simple pour tester une activité sans lourdeur administrative.
Expert confirmé : maximiser revenu et liberté
Les spécialistes avec pipeline solide choisissent souvent la création d’une entreprise (SASU/EURL) pour optimiser revenus et fiscalité.
Le portage reste pertinent si vous préférez déléguer l’administratif tout en gardant autonomie commerciale.
Salarié en reconversion : transition sécurisée
Pour une bascule progressive, le portage apporte sécurité et continuité de droits si vous avez déjà des pistes client.
À défaut, l’activité indépendante permet d’ajuster l’offre et d’itérer rapidement.
Retraité : complément de revenu flexible
Attention au seuil minimal en portage (2 517,13 € brut pour temps plein).
Beaucoup de retraités préfèrent une structure flexible pour moduler leur revenu sans contrainte de minima.
Profil | Option recommandée | Avantage clé |
---|---|---|
Jeune diplômé | Micro‑entreprise / portage | Tester vite ou sécuriser la paie |
Expert confirmé | SASU/EURL ou portage | Optimisation fiscale et liberté |
Salarié en reconversion | Portage ou activité indépendante | Transition progressive et protection |
Retraité | Statut flexible | Complément modulable de revenus |
Notre conseil : alignez volume d’activité visé, volatilité acceptable et niveau d’accompagnement souhaité pour choisir un statut durable.
Cumul des statuts et passerelles entre portage et freelance
Combiner deux formes d’activité est souvent une option pratique pour sécuriser vos revenus sans renoncer à l’indépendance. Nous expliquons ici les règles à respecter et les étapes concrètes pour basculer entre statuts.
Peut-on cumuler en pratique ?
Oui, le cumul est possible si vos contrats n’imposent pas d’exclusivité ni de clause de non‑concurrence. Respectez aussi les limites légales : 10 h/jour et 48 h/semaine. Déclarez séparément les revenus issus de chaque activité.
Passer du statut indépendant au régime porté
Pour passer, trouvez un client éligible, choisissez une société de portage et signez un contrat commercial. La société propose ensuite un CDD ou un CDI de travail adapté à la mission.
Quitter le régime porté pour créer sa société
Prévenez la société de portage selon les délais contractuels. Choisissez le statut entrepreneurial (micro, EI, EURL, SASU) et lancez les formalités. Informez vos clients et régularisez les charges pour assurer une transition propre.
- Bonnes pratiques : n’exercez pas deux fois pour le même client sans séparation contractuelle.
- Anticipez la facturation et mettez à jour vos documents juridiques.
Pour un mode d’emploi pas-à‑pas, consultez notre guide de démarrage en portage salarial.
Points de vigilance: activités éligibles, clauses et contraintes
Il est crucial de vérifier si votre métier entre dans la liste des activités acceptées. Le régime vise principalement les prestations intellectuelles et le conseil. Certaines prestations ne sont pas admises.
Restrictions d’activités et niveau de qualification requis
Conditions d’accès : la plupart des sociétés demandent un Bac+2 ou trois ans d’expérience. Sans ce niveau, l’accès peut être refusé.
Activités exclues : services à la personne, professions médicales régies par le Code de la santé publique et métiers organisés en ordres (notaires, avocats, architectes).
- Lisez votre contrat : vérifiez clauses d’exclusivité, non‑concurrence, plafonds de frais et seuils minimaux de mission.
- Anticipez les intermissions : pas de salaire automatique entre missions ; une allocation de prospection peut être accordée 3 mois si le compte d’activité le permet.
- Validez les frais : confirmez la politique de la société portage sur la validation et les plafonds des frais professionnels et sur les missions courtes.
Conseil pratique : demandez toujours une confirmation écrite de l’éligibilité de votre activité avant de signer le contrat de travail avec la société.
Comment trancher: grille d’aide au choix
La décision dépend surtout de trois critères simples : tolérance administrative, besoin de sécurité et objectifs financiers.
Priorités : si la liberté totale prime, une entreprise dédiée maximise le contrôle et les marges.
Si la sécurité renforcée est prioritaire, le portage salarial offre fiche de paie et protection sociale.
Pour un équilibre, combinez prospection indépendante et prestations portées selon les missions.
Tolérance aux démarches : aimez‑vous gérer la comptabilité et la paie ? Si non, déléguer à une société simplifie la vie.
Si vous supportez l’administratif, la gestion en propre permet d’optimiser la rémunération.
Objectifs financiers : acceptez‑vous des frais gestion (souvent 7–12 %) en échange d’un cadre sécurisé ?
Ou préférez‑vous maximiser les revenus en supportant la charge administrative et fiscale ?
- Priorisez vos besoins sur 12–24 mois : pipeline, variabilité et investissements.
- Pesez frais gestion contre gain en tranquillité et protection.
- Utilisez cette grille pour attribuer un score à chaque option et décider en conscience.
Conclusion
Pour conclure, gardez en tête les éléments qui déterminent votre choix entre sécurité et autonomie.
Le portage salarial offre un cadre salarié avec protection sociale et paie, au prix de frais de gestion et d’une formalité gérée par une société de portage.
Le freelance permet de maximiser les revenus et le contrôle, mais vous assumez les cotisations sociales, la facturation et le risque entre missions.
Anticipez vos chiffres (TJM, charges, salaire net) et testez des scénarios. Pour plus d’informations pratiques sur le contrat et les règles, consultez notre page dédiée : portage salarial et contrat de prestation.
Nous pouvons vous accompagner pour aligner votre statut avec votre activité indépendante et vos objectifs long terme.
FAQ
Quelle est la différence principale entre exercer en indépendant et en portage salarial ?
Le choix oppose autonomie complète et responsabilité administrative pour l’indépendant, à un statut salarié protégé assuré par une société de portage pour la personne portée. L’indépendant crée et gère une entreprise (micro‑entreprise, EURL, SASU, etc.), facture ses clients et supporte ses charges. En portage, la société facture le client, gère la paie et les cotisations, et vous percevez un salaire après frais de gestion.
Le portage offre‑t‑il une meilleure protection sociale que l’activité indépendante ?
Oui. En tant que salarié porté, vous relevez du régime général : cotisations retraite, assurance maladie et assurance chômage (sous conditions). En indépendant, la couverture dépend du régime choisi (micro, RSI intégré au régime général pour les professions libérales, etc.) et peut nécessiter des assurances complémentaires pour égaler cette protection.
Quels sont les frais à anticiper avec une société de portage ?
Les sociétés prélèvent des frais de gestion (pour l’administration, la facturation, l’accompagnement) souvent compris entre 5 % et 15 % du chiffre d’affaires hors taxes. Il faut aussi compter les cotisations sociales salariales et patronales, la CSG/CRDS, et parfois des frais annexes (assurances, adhésion à un accompagnement commercial).
Peut‑on cumuler missions en portage et activité indépendante ?
Oui, dans de nombreux cas. Le cumul dépend de la compatibilité des contrats et des obligations légales (non‑concurrence, exclusivité). Il est important d’informer la société de portage et, si nécessaire, d’organiser la facturation et la protection sociale pour chaque activité.
Le lien de subordination existe‑t‑il en portage comme pour un salarié classique ?
Le salarié porté conserve une autonomie dans le choix et l’exécution des missions, mais le contrat de travail instaure un lien de subordination formel vis‑à‑vis de la société de portage (pour la gestion administrative, le respect du contrat de travail et certaines obligations). Ce lien est moins marqué qu’un CDI classique avec employeur opérationnel.
Comment se calcule le salaire d’un salarié porté à partir du chiffre d’affaires ?
Le processus : vous facturez le client via la société de portage ; la société retire les frais de gestion, les charges sociales et fiscales, puis verse un salaire net. Le montant net dépend donc du taux de frais, des cotisations et des éventuels frais professionnels déductibles.
Le portage permet‑il d’accéder à l’assurance chômage ?
En règle générale, le salarié porté cotise à l’assurance chômage comme tout salarié relevant du régime général. L’ouverture effective des droits dépend des conditions de rupture du contrat et des règles de Pôle emploi.
Quels statuts juridiques choisir quand on devient indépendant (micro, EURL, SASU) ?
Le choix dépend du chiffre d’affaires, de la protection sociale souhaitée, du régime fiscal et du niveau de responsabilité. La micro‑entreprise est simple pour démarrer, l’EURL et la SASU offrent plus de protection patrimoniale et d’optimisation fiscale pour des revenus plus élevés. Un conseil expert (expert‑comptable ou avocat fiscaliste) aide à trancher.
Quels sont les avantages fiscaux possibles en créant une société (SASU/EURL) par rapport au statut salarié porté ?
En société, vous pouvez optimiser la rémunération entre salaire et dividendes, déduire les frais professionnels réels et récupérer la TVA si éligible. En portage, la structure salariale limite ces leviers, mais offre une simplicité administrative et une protection sociale plus complète.
Quelles activités sont éligibles au portage et quelles restrictions existe‑t‑il ?
Le portage cible principalement les activités intellectuelles, de conseil, d’ingénierie et les services. Certaines activités réglementées (experts‑comptables, certains métiers de la santé) ou commerciales très spécifiques peuvent être exclues. La société de portage vérifie la conformité avant signature du contrat.
Comment passer du statut d’indépendant à celui de salarié porté ?
Les étapes : vérifier l’éligibilité de l’activité, choisir une société de portage, négocier les conditions commerciales avec le client, signer un contrat de travail avec la société et un contrat de prestation entre la société et le client. Il faut aussi organiser la clôture éventuelle de l’entreprise individuelle si vous la cessez.
Est‑il facile de quitter le portage pour créer sa propre société ensuite ?
Oui, la transition se fait souvent naturellement : vous pouvez rompre votre contrat de travail selon les modalités prévues, puis immatriculer votre société (SASU, EURL, micro). Anticipez la continuité des contrats clients, la protection sociale et la gestion des cotisations.
Quels critères utiliser pour choisir entre sécurité et liberté ?
Évaluez trois axes : tolérance au risque administratif, niveau de protection sociale nécessaire et objectifs financiers. Si vous privilégiez la sécurité et la simplicité, le statut salarié via une société est adapté ; si vous cherchez la maîtrise fiscale et la liberté maximale, la création d’entreprise est préférable.
Que faire si un client exige une relation de subordination ou un mode de facturation direct ?
Clarifiez juridiquement la nature du contrat : une relation de subordination permanente peut faire requalifier le contrat en CDI. En portage, la facturation passe par la société. En indépendant, négociez des conditions claires et, si besoin, consultez un avocat spécialisé pour sécuriser la relation.
Comment comparer concrètement revenus nets après charges entre les deux options ?
Comparez le revenu net disponible : pour l’indépendant, calculez chiffre d’affaires moins cotisations sociales, impôts et frais pro. Pour le salarié porté, partez du chiffre d’affaires facturé à la société, retranchez les frais de gestion et les cotisations sociales pour obtenir le salaire net. Des simulateurs en ligne et un expert‑comptable permettent d’obtenir des exemples chiffrés selon votre situation.