Introduction: Le choix entre le statut porté et l’exercice indépendant engage la sécurité, la gestion et la marge financière. Ici, je présente clairement le cadre legal et les enjeux pratiques pour 2025.
Le portage salarial repose sur une relation tripartite : la société gère facturation, paie et cotisations, tandis que le professionnel signe un contrat et conserve son autonomie commerciale.
Financièrement, la rémunération nette se situe souvent entre 45% et 60% de l’honoré après frais de gestion (3%–15%). En micro‑entreprise, les cotisations tournent autour de 13%–23% du chiffre d’affaires. En EURL/EIRL, l’impact fiscal atteint environ 45% de prélèvements.
Le statut porté offre un accès possible à l’assurance chômage, la retraite et la maladie via le bulletin de paie. L’indépendant, lui, assume la responsabilité des assurances et de la trésorerie commerciale.
Notez que la société ne trouve pas les clients à votre place : le développement commercial reste votre tâche. Cet article détaillera le cadre légal, la fiscalité, la paie, les assurances, la flexibilité et une grille pratique pour choisir selon vos besoins et votre structure.
Table of Contents
Points clés
- Le statut porté combine autonomie commerciale et cadre salarié.
- Ordres de grandeur : 45%-60% net en portage, 13%-23% en micro.
- Le company gère l’administratif; l’indépendant gère tout seul.
- Le portage facilite l’accès aux protections sociales.
- La recherche de clients reste à la charge du professional.
Contexte en France et intentions de recherche en 2025
Le marché des missions intellectuelles évolue vite. La digitalisation, la précarité de certains cycles clients et la montée du conseil externalisé poussent les professionals à repenser leur status.
Depuis 2008 le dispositif est reconnu et la convention collective de 2017 a clarifié les règles. En pratique, des frais de gestion usuels de 3% à 15% et un net perçu fréquemment entre 45% et 60% de l’honoré sont cités.
En 2025, l’arbitrage porte sur la combinaison de sécurité sociale, simplicité administrative et agilité commerciale. Les profils concernés sont: cadres en transition, consultants seniors et jeunes indépendants qui veulent tester une activité sans gérer toute la compta.
Où et pour qui ça marche le mieux
- Idéal pour missions de conseil, IT, marketing digital, formation et ingénierie.
- Convient quand la relation client est claire et facturable, et que le besoin est la rapidité d’entrée en service.
- Les sociétés offrent souvent un accompagnement juridique et paie, laissant plus de time au business.
Pour un comparatif pratique et des cas concrets, voyez cette fiche dédiée: guide comparatif.
Définition du portage salarial et fonctionnement
Voici comment trois acteurs se partagent responsabilités, risques et revenus dans ce modèle.
Relation tripartite
Le professionnel trouve la mission et négocie les conditions avec le client.
La company de portage signe le contrat commercial et sécurise la relation. Elle se place entre vous et le client pour garantir la facturation et les paiements.
Durées et cadres légaux
Le contrat de travail peut être un CDD, généralement jusqu’à 18 mois et renouvelable deux fois, ou un CDI pour stabiliser la relation.
Ces formes donnent accès aux protections d’un salarié tout en laissant l’autonomie sur le développement des services.
Rôle de la société de portage
La portage company gère l’invoicing, la collecte des sommes, la paie mensuelle et les déclarations sociales (URSSAF).
Elle assure souvent le support juridique, l’assurance RC pro et le management administratif. Après déduction des frais de gestion (3%–15%) et des cotisations, le porté reçoit un salaire net qui tourne autour de 45%–60% de l’honoré.
- Structure claire: client → company → salarié porté.
- Gain de temps et réduction du risque de non‑conformité.
- La company sécurise clauses contractuelles et flux de trésorerie.
Qu’est-ce que le self-employment en France
En France, exercer à son compte s’organise via des statuts adaptés au niveau d’activité et aux ambitions du professionnel.
Panorama rapide :
Micro‑entreprise, EURL/SARL, SASU : choix pratiques
La micro‑entreprise facilite le démarrage avec un régime simplifié et des cotisations qui tournent autour de 13% à 23% du chiffre d’affaires.
L’EURL/EIRL apporte une protection du patrimoine et des prélèvements plus lourds, autour de 45% selon le mode d’imposition.
La SASU offre une grande flexibilité pour mixer rémunération et dividendes et optimiser le business fiscal.
Autonomie, obligations et activités courantes
Le freelancer gère seul la facturation, la relation client, la prospection et les déclarations fiscales. Cette freedom se paye en charge mentale et en risques d’impayés.
- Assurances : RC pro, mutuelle, prévoyance sont indispensables.
- Outils : devis, factures, CRM et compta pour tenir le rythme.
- Activités fréquentes : rédaction, design, dev web, conseil, marketing, photo/vidéo, formation.
En synthèse, le choix du status influe directement sur la marge, la protection sociale et la charge administrative. Peser les advantages d’un contrôle total contre la gestion complète des taxes et insurance est essentiel pour structurer son company personnel.
differences between portage salarial and self-employment
Choisir un cadre relève d’un compromis entre sécurité, simplicité et marge financière.
Statut juridique et lien de subordination
Salarié porté : le contrat crée un lien encadré par le code du travail. La société assure la relation contractuelle avec le client, ce qui donne une sécurité juridique et une image professionnelle stable.
Entrepreneur autonome : pas de lien de subordination. Vous restez maître des choix commerciaux mais vous assumez seul les risques et la conformité.
Protection sociale, assurances et responsabilité
En portage, la couverture inclut généralement la maladie, la retraite et parfois l’accès au chômage via le statut salarié. Les frais de gestion sont de l’ordre de 3% à 15%, avec un net souvent entre 45% et 60% de l’honoré.
En indépendant, il faut souscrire mutuelle, prévoyance et RC pro. Les charges varient : micro‑entreprise ~13%–23% du CA, EIRL/EURL ~45% selon l’imposition.
Qui gère l’administratif et la conformité
La société prend en charge la paie, les déclarations (URSSAF) et le paiement client. Cela réduit la charge administrative et le risque d’erreurs.
L’indépendant gère facturation, relances et obligations fiscales. Cela permet une marge potentielle plus élevée, mais demande du temps et expose aux impayés.
« La facilité administrative s’achète : elle pèse sur la marge mais libère du temps pour le business. »
Critère | Salarié porté | Entrepreneur autonome |
---|---|---|
Statut | Contrat salarié encadré | Indépendant sans subordination |
Protection sociale | Maladie, retraite, possible chômage | Assurances à souscrire (mutuelle, RC pro) |
Charges | Frais gestion 3%–15%, net 45%–60% | Micro 13%–23% du CA; EIRL/EURL ~45% |
Administratif | Géré par la société | Géré par le professionnel |
Sécurité des paiements | Contrats et encaissements sécurisés | Risque d’impayés et retards |
Pour un mode d’emploi complet du statut porté, consultez le guide pratique.
Cadre légal et conformité
Le cadre juridique organise clairement les droits et les devoirs des acteurs. Il vise à protéger le consultant, le client et la société qui gère la relation.
Reconnaissance et convention collective
Le mécanisme est reconnu depuis 2008. La convention collective, applicable depuis le 1er juillet 2017, fixe des planchers, des obligations de transparence et des règles de conformité.
Obligations de la société gestionnaire
La company doit être déclarée, assurer le suivi social, respecter les minima salariaux et tenir les comptes. Elle doit garantir la conformité URSSAF et les déclarations nécessaires.
Enregistrement du micro-entrepreneur
Le micro-solo s’enregistre, obtient un SIRET et déclare ses recettes à l’URSSAF. Le régime applique des taux simplifiés et des obligations de tenue de livres allégés.
- Contrat : en portage, la relation se formalise par un CDD ou un CDI de mise à disposition.
- En micro, la relation repose sur des contrats commerciaux directs avec le client.
« La conformité facilite l’accès aux droits : formation professionnelle, couverture maladie et, parfois, l’assurance chômage selon le status. »
Pour comparer les modalités pratiques et les démarches, consultez le guide dédié sur les démarches portage vs auto‑entrepreneur.
Fiscalité et cotisations sociales comparées
Comprendre l’impact fiscal permet d’anticiper votre trésorerie et vos prélèvements.
Portage salarial : impôt sur le revenu et frais
Le revenu est assimilé à un salaire : l’impôt se paie via la fiche de paie (IR). Il n’y a pas d’IS au niveau du consultant porté.
Attention aux frais de gestion : comptez généralement 3% à 15%. Après charges et management, le net perçu se situe souvent entre 45% et 60% de l’honoré.
Micro‑entreprise
Régime simple : cotisations sociales autour de 13%–23% du chiffre d’affaires selon l’activité. Les déclarations se font à l’URSSAF (taux proche de 22% pour certains cas).
Le régime impose des seuils de chiffre d’affaires à surveiller et offre des formalités allégées.
EURL / SASU : arbitrage rémunération vs dividendes
Dans ces structures, vous choisissez une part salaire et une part dividendes. Cela modifie fortement les cotisations sociales et l’imposition personnelle.
En pratique, un dirigeant peut voir une charge globale proche de 45% selon son montage fiscal et social.
Régime | Principale contrainte | Ordre de grandeur |
---|---|---|
Porté | Frais gestion, IR sur salaire | Net 45%–60% |
Micro | Plafonds CA, charges fixes % du CA | 13%–23% du CA |
EURL/SASU | Choix rémunération/dividendes | ~45% selon montage |
« Comparer les taux et les remboursements de frais aide à choisir le status le mieux adapté à votre niveau d’income et à la saisonnalité de votre business. »
Structure de rémunération et bulletins de paie
Le cycle facturation → encaissement → paie structure la vie financière du consultant porté. Il faut voir chaque étape pour comprendre le wage final.
De la facture au salaire : part nette 45% à 60% de l’honoré
Le client signe un devis. La société de portage émet la facture au nom de la company, encaisse les sommes et établit le bulletin de paie.
Après cotisations et frais de gestion, le net versé atteint généralement 45% à 60% de l’honoré. Ce ratio varie selon le taux de gestion, le type de mission et les options de frais remboursables.
Stabilité de revenu vs variabilité des encaissements
Le modèle offre une meilleure security et prévisibilité d’income : paie mensuelle, accès aux cotisations et bulletins clairs.
Des acomptes ou avances de paie peuvent lisser le wage quand les cycles clients sont longs. En cas de retard, la société assure le suivi et le support pour les relances.
- Traçabilité : les invoices et écritures sociales prouvent l’activité.
- Liquidité : le porté reçoit un salaire régulier; l’indépendant subit la variabilité des encaissements.
- Sérénité : délégation des relances et gestion administrative.
« Avoir un bulletin mensuel facilite la gestion personnelle et la relation bancaire. »
Gestion des dépenses et facturation
Gérer ses dépenses influe directement sur la marge nette et la trésorerie de votre activité.
Remboursement de frais en portage : la société peut refacturer et rembourser les frais professionnels. Ces remboursements réduisent l’assiette imposable du salaire et augmentent le net disponible.
Chaque company demande des justificatifs précis : notes de frais, factures originales, preuves de paiement. Sans pièces, le remboursement est refusé ou requalifié fiscalement.
Facturation et relance : qui fait quoi
En portage, la société prend en charge l’invoicing, l’encaissement et les relances. Elle peut appliquer des pénalités de retard et piloter les recouvrements.
Côté freelance, vous devez suivre vos invoices, transmettre les justificatifs et contrôler les remboursements pour préserver la marge.
Outils et bonnes pratiques pour freelances
Adoptez un outil de facturation et de suivi. Henrri, Freebe ou Axonaut permettent de centraliser invoices, relances et export comptable.
- Archivage : conservez toutes les factures et notes de frais numérisées.
- Relance : commencez amiablement, puis passez à la mise en demeure si nécessaire.
- Reporting : suivez les dépenses par catégorie pour piloter la marge.
Impact fiscal : les frais remboursés en portage optimisent l’assiette taxable du salarié. En micro ou EURL, les règles diffèrent : abattements ou déductions remplacent le mécanisme de remboursement. Un management rigoureux des expenses reste essentiel pour protéger votre business.
Avantages sociaux et assurances
La protection sociale guide souvent le choix du statut pour un consultant en mission.
Assurance maladie, retraite, chômage : ce que couvre le cadre salarié
En portage salarial, le professionnel relève du régime général : assurance maladie et droits retraite sont ouverts via la fiche de paie.
Le salarié porté peut, sous conditions, prétendre à l’unemployment si les règles d’affiliation sont remplies.
La société de gestion peut aussi fournir une RC pro et négocier une mutuelle ou une prévoyance collective pour renforcer la protection.
Freelance : mutuelle, prévoyance, RC pro à souscrire
L’indépendant choisit et finance ses garanties : mutuelle santé, capital prévoyance et responsabilité civile professionnelle.
Les niveaux de couverture varient fortement selon le contrat et le budget. Une bonne protection réduit les risques financiers en cas d’arrêt de travail ou d’accident.
Élément | Salarié porté | Indépendant |
---|---|---|
Health insurance | Régime général + mutuelle entreprise possible | Mutuelle à souscrire |
Retirement | Points ou cotisations au régime général | Cotisations obligatoires selon régime choisi |
Unemployment | Accès possible selon conditions | Pas d’accès automatique |
RC pro | Souvent incluse ou proposée | À souscrire obligatoirement pour certaines activités |
En résumé : le choix influe sur la security juridique et sociale. Quel que soit le cadre, investir dans des garanties robustes protège l’activité et le revenu sur le long terme.
Flexibilité et équilibre vie pro/vie perso
Maîtriser son agenda conditionne souvent la qualité de vie et la performance professionnelle. Ce choix influe sur la façon dont on combine missions, repos et obligations familiales.
Contrôle du planning en portage : contraintes clients
En portage salarial, la gestion administrative est externalisée. La société s’occupe des fiches de paie et des déclarations, ce qui libère du time pour le cœur de l’activité.
Reste que les délais et les exigences des clients imposent des contraintes de rythmes. Le cadre protège contre l’instabilité mais demande de respecter les livrables.
Liberté du freelance et discipline personnelle
Le freelance bénéficie d’une grande freedom pour choisir horaires, lieux et méthodes de work.
Cette liberté exige cependant une discipline forte : routines, priorisation et gestion des revenus variables. Sans cadre, la procrastination et la surcharge arrivent vite.
« Le cadre apporte une sécurité mentale ; l’indépendance offre une flexibilité maximale. Choisir, c’est accepter les compromis. »
- Atout portage : moins de charge administrative, accès à un support parfois proposé (coaching, ateliers).
- Atout freelance : liberté totale, mais responsabilité d’organisation et variabilité des recettes.
Relations clients et développement commercial
Accéder à des missions régulières exige un mix de stratégies actives et passives.
Réseaux des sociétés vs prospection autonome
Les sociétés disposent souvent de viviers sectoriels qui ouvrent l’accès à des missions qualifiées.
Appui réseau : elles proposent des contacts, des leads et parfois des mises en relation ciblées.
Le freelance, lui, bâtit sa base par la prospection à froid, le social selling et les plateformes spécialisées.
Négociation, contrats et sécurisation des paiements
Vous fixez vos tarifs; la company formalise le contrat et gère la facturation.
Le process d’invoicing et le suivi des invoices par la société sécurisent les encaissements.
En indépendant, l’outillage (CRM, conditions générales, relances) devient essentiel pour réduire les risques.
Fidélisation, réputation et bouche‑à‑oreille
La fidélité se joue sur la qualité des services rendus et la relation client.
Un client satisfait recommande, ce qui accélère la croissance durable du portefeuille.
« La meilleure prospection reste un bon travail livré à temps. »
- Comparatif accès clients : réseau company vs effort marketing personnel.
- Négociation : vous négociez, la société formalise et protège.
- Sécurisation : suivi d’invoices et gestion des paiements.
- Outils freelance : CRM, pitch, plateformes, partenariats.
- Levier long terme : réputation et recommandation.
Systèmes de support et montée en compétences
Les sociétés qui accompagnent les consultants offrent souvent un panel de services pratiques pour sécuriser l’activité. Ce soutien couvre l’administratif, la paie, le conseil juridique et parfois la formation.
Accompagnement administratif et juridique
En pratique, la convention collective de 2017 encadre les obligations. Les sociétés proposent des modèles contractuels, la gestion des fiches de paie et la conformité URSSAF.
Panorama :
- Conseil juridique pour la rédaction de contrats et la prévention des risques.
- Gestion complète de la paie et des déclarations sociales.
- Assistance pour le remboursement des frais professionnels et la tenue des justificatifs.
Ces prestations réduisent la charge administrative et apportent un support opérationnel utile aux consultants qui veulent se concentrer sur le business.
Ressources pour freelances : communautés, outils et syndicats
Les indépendants complètent souvent ce dispositif par des communautés et des outils. Slack, groupes Facebook, Meetup et syndicats offrent échanges, veille et appui pratique.
- Ateliers et webinaires pour monter en compétences commerciales.
- Outils de gestion (facturation, CRM, compta) pour piloter la trésorerie.
- Syndicats et associations pour obtenir advice et représentation.
Pour bâtir un plan durable, priorisez trois axes : formation ciblée, routine de gestion et réseau actif. Si vous cherchez un point de départ sur les contrats, voyez ce lien utile : guide contrat de prestation.
En synthèse, le bon mix d’un support externe et d’une communauté active répond aux needs de professionnalisation et accélère la crédibilité commerciale.
Avantages et inconvénients du portage salarial
Choisir un statut implique de peser la protection sociale face au coût réel de l’accompagnement. Le portage salarial attire ceux qui veulent garder l’autonomie commerciale sans gérer une structure.
Points forts
Couverture sociale complète : maladie, retraite et, sous conditions, accès au chômage. Cette sécurité facilite la projection à long terme.
Simplicité administrative : la société gère facturation, paie et déclarations. Cela libère du temps pour le business.
Image et crédibilité : un contrat salarié rassure certains clients et facilite l’accès à la formation professionnelle.
Limites à garder en tête
Les frais de gestion habituels (3%–15%) réduisent la marge : le net atteint souvent 45%–60% de l’honoré.
Les dépenses non justifiées peuvent être refusées; il faut fournir des justificatifs pour les remboursements.
Enfin, la société company n’assure pas toujours la génération de missions : le développement commercial reste votre responsabilité.
Élément | Impact | Chiffres clés |
---|---|---|
Sécurité sociale | Couverture complète | Maladie, retraite, possible chômage |
Simplicité | Administratif externalisé | Facturation & paie prises en charge |
Coût | Réduction du revenu net | Frais gestion 3%–15%, net 45%–60% de l’honoré |
Commercial | Responsabilité du consultant | Prospection à assurer par le porté |
Avantages et inconvénients du freelancing
Exercer en indépendant offre une vraie autonomie dans le choix des missions et de l’organisation. Ce modèle attire qui veut contrôler son agenda et ses tarifs.
Plus
Autonomie : vous choisissez les missions, les clients et les horaires.
Potentiel d’income : en optimisant vos coûts et votre positionnement, vos revenus peuvent dépasser ceux d’un cadre classique.
Liberté commerciale : tarification libre et possibilité de monter en valeur ajoutée selon votre expertise.
Moins
Revenus irréguliers : la variabilité du chiffre d’affaires impose une gestion active de la trésorerie.
Charge mentale : prospection, facturation et obligations administratives s’accumulent.
Risques d’impayés : sans filet, les retards pèsent sur la trésorerie et la sérénité.
« Investir dans des outils de facturation et une réserve de sécurité protège votre activité et votre sérénité. »
- Équipez‑vous d’un logiciel de facturation et d’un suivi comptable.
- Constituez un fonds de sécurité couvrant 3 à 6 mois de charges.
- Ce statut convient particulièrement aux profils orientés business et développement commercial.
Pour comparer ce choix au cadre salarié, voyez ce point de vue détaillé : comparatif portage vs indépendant.
Comment choisir: grille de décision selon vos besoins
La décision se construit en croisant vos objectifs financiers, votre appétence au risque et le temps disponible pour la gestion.
Objectifs financiers, tolérance au risque, temps administratif
Si vous cherchez sécurité sociale et paie régulière, privilégiez un cadre qui propose ce niveau de protection et une délégation de l’administratif. En pratique, le net perçu en portage tourne souvent autour de 45%-60% de l’honoré, avec des frais de gestion de 3%-15%.
Si la marge prime, le micro ou une société (EURL/SASU) permet d’optimiser les prélèvements : micro ≈ 13%-23% du CA; l’EURL/SASU laisse des leviers fiscaux via dividendes.
Type de clients, nature des missions et durée des projets
Les grands comptes aiment le cadre d’une company qui sécurise contrats et paiements. Les PME ou startups acceptent souvent des relations directes.
Pour des projets longs et récurrents, le statut salarié porté facilite la stabilité. Pour de nombreux petits projets, la flexibilité d’un travail indépendant est plus adaptée.
Évolution de carrière: tester, hybrider, changer de statut
Une voie pragmatique : tester en portage pour valider l’offre, hybrider en gardant du direct, puis créer une structure quand le volume justifie les coûts fixes.
« Commencez par ce qui limite le risque, puis optimisez votre marge quand votre activité est stable. »
Critère | Option recommandée | Pourquoi |
---|---|---|
Sécurité sociale | Cadre salarié | Couverture complète et paie mensuelle |
Marge | Micro / EURL / SASU | Charges optimisées selon montage |
Type de clients | Grands comptes vs PME | Grandes entreprises préfèrent un encadrement contractuel |
Conclusion
Au final, l’essentiel est d’articuler sécurité sociale et marge pour tenir vos projets.
Le portage salarial reconnu depuis 2008 offre une couverture social et une gestion par une société, avec un net habituel de 45%–60% après 3%–15% de frais. En parallèle, la micro‑entreprise applique ~13%–23% du chiffre d’affaires, et l’EIRL/EURL pèse proche de 45% selon le montage.
Le principal difference tient au cadre : un statut salarié protecteur et simple administrativement vs une autonomie qui offre plus de marge mais impose la prospection, la facturation et la gestion des risques.
Évaluez vos priorités (security, temps d’admin, ambitions d’income), testez par étapes et demandez advice à un expert paie/fiscalité avant de choisir la meilleure way pour votre activité.
FAQ
Qu’est‑ce que le portage salarial et comment il fonctionne ?
Le portage salarial est un statut hybride où un professionnel réalise des missions pour des clients tout en étant salarié d’une société de portage. La société facture le client, gère la paie, les cotisations sociales et les déclarations. Le porté reçoit un bulletin de salaire après déduction des frais de gestion et des cotisations.
Quelles différences clés entre portage salarial et travail indépendant ?
Le statut juridique diffère : en portage vous avez un contrat de travail et une protection sociale comparable à un salarié. En indépendant (micro‑entrepreneur, EURL, SASU), vous gérez directement la facturation, la trésorerie et votre protection sociale. Le portage apporte plus de sécurité ; l’indépendance offre davantage de marge et de liberté commerciale.
Quels sont les coûts associés à une société de portage ?
Les sociétés de portage prélèvent des frais de gestion généralement compris entre 3% et 15% du chiffre d’affaires facturé. S’y ajoutent les cotisations sociales qui réduisent la part nette perçue, ainsi que d’éventuels frais annexes pour services complémentaires (assistance juridique, formation).
Comment se calcule le salaire net en portage par rapport à la facture ?
Après facturation au client, la société de portage retire ses frais, les cotisations sociales et l’impôt éventuel. En pratique, la part nette versée au porté se situe souvent entre 45% et 60% de l’honoraires facturé, selon le niveau de charges et la politique de la société.
Le porté bénéficie‑t‑il de la protection sociale complète ?
Oui. En tant que salarié porté, vous relevez du régime général : assurance maladie, cotisations retraite, droits à la retraite et, selon les cas, accès à l’assurance chômage si les conditions d’affiliation sont remplies. Il peut rester utile de compléter par une mutuelle ou une prévoyance.
Le freelance doit‑il souscrire des assurances spécifiques ?
Absolument. Un indépendant doit souvent souscrire une responsabilité civile professionnelle (RC pro), une mutuelle santé, et envisager une prévoyance pour couvrir arrêt de travail ou incapacité. Ces protections sont à la charge du freelance et influencent le coût réel de l’activité.
Quelles formalités pour devenir micro‑entrepreneur vs salarié porté ?
Pour la micro‑entreprise, il faut s’enregistrer (URSSAF) et obtenir un SIRET ; le régime simplifié suit des plafonds de chiffre d’affaires et des obligations de déclaration. Pour le portage, il suffit de signer un contrat avec une société de portage et de trouver des missions ; la société gère l’administratif et l’enregistrement fiscal.
Peut‑on cumuler portage salarial et autre activité ?
Oui, sous réserve des règles liées au contrat de travail et aux engagements contractuels avec les clients. Certains professionnels choisissent le portage pour tester une activité tout en conservant un emploi salarié ou une autre forme d’activité indépendante.
Quels secteurs utilisent le plus le portage salarial ?
Les secteurs de conseil, informatique, ingénierie, marketing et formation sont très présents. Les cadres, consultants et experts techniques apprécient la simplicité administrative et la sécurité offerte par le portage.
Le portage permet‑il de récupérer des frais professionnels ?
Oui. La société de portage peut rembourser des frais professionnels sur justificatifs, ce qui réduit l’imposition du porté. Les modalités et plafonds dépendent de la société et du cadre fiscal appliqué.
Quelles obligations fiscales pour une micro‑entreprise ?
La micro‑entreprise relève d’un régime simplifié avec prélèvement de cotisations sociales proportionnel au chiffre d’affaires (environ 13% à 23% selon l’activité). Il existe aussi l’option pour le prélèvement libératoire de l’impôt sur le revenu sous conditions.
Comment choisir entre SASU/EURL et portage salarial ?
Le choix se fait selon vos objectifs : optimisez‑vous la protection sociale et la simplicité (portage), ou préférez‑vous maîtriser la structure juridique, optimiser fiscalement les dividendes et développer une entreprise (SASU/EURL) ? Évaluez tolérance au risque, temps administratif et perspectives de croissance.
Le portage salarial protège‑t‑il contre les impayés ?
La société de portage aide à sécuriser la facturation et les relances, mais elle n’élimine pas totalement le risque d’impayé. Certaines sociétés proposent des services de recouvrement ou des garanties commerciales en option.
Quelle est la durée des contrats en portage (CDD/CDI) ?
Le portage peut se faire en CDI ou en CDD selon la mission et l’accord entre les parties. Le choix du contrat dépend du volume d’activité prévu, de la relation client et de la stratégie de sécurisation du revenu.
Quels services additionnels proposent les sociétés de portage ?
Elles offrent souvent accompagnement commercial, formation, accès à des réseaux, conseils juridiques et gestion administrative. Ces services facilitent la prospection et la montée en compétences du porté.
Le freelance bénéficie‑t‑il de droit au chômage ?
En tant qu’indépendant classique, l’accès à l’assurance chômage est limité sauf si vous avez souscrit des dispositifs spécifiques. En portage salarial, vous pouvez ouvrir des droits au chômage si vous avez cotisé en tant que salarié et rempli les conditions de Pôle emploi.
Le portage salarial convient‑il pour de courtes missions ?
Oui. Le portage est adapté pour tester une activité ou réaliser des missions de courte durée sans créer de structure juridique. Il simplifie la facturation et offre une protection sociale immédiate.
Comment se passe la facturation et la trésorerie en portage ?
Le client paie la société de portage qui encaisse les fonds, traite les charges, puis verse le salaire au porté après validation des éléments. Le délai entre la facturation et le versement peut varier selon les conditions contractuelles.
Où trouver une bonne société de portage en France ?
Recherchez des acteurs reconnus comme Webportage, ITG, Ad’Missions ou Freebe (selon services) et vérifiez l’ancienneté, les avis clients, la transparence des frais, l’étendue des services et la conformité à la convention collective du portage.