Le portage salarial unit l’indépendance commerciale et la protection sociale d’un salarié. Selon l’article L1251-64 du Code du travail, la relation tripartite lie une société de portage, un salarié porté et des entreprises clientes.

Le salarié porté signe un contrat de travail, une convention de portage et un contrat de mission. La société de portage gère la facturation, encaisse et édite une fiche de paie. Les missions sont souvent intellectuelles et peuvent durer jusqu’à 36 mois.

Ce guide vous aide à comprendre le cadre légal, les rôles des acteurs et les canaux pour décrocher des missions : plateformes comme Malt ou Talent.io, job boards, LinkedIn, appels d’offres publics.

À la clé : choisir ses clients, fixer ses tarifs, convertir chiffre d’affaires en salaire et sécuriser son activité. La suite expliquera le calcul du TJM, l’optimisation des frais et les checklists pour choisir une société portage.

Table of Contents

Points clés

  • Présentation claire du cadre légal et des trois contrats.
  • Avantages concrets pour le salarié porté : fiche de paie et protection sociale.
  • Canaux efficaces : plateformes, job boards, réseau et appels d’offres.
  • Secteurs porteurs : IT, ingénierie, conseil, formation, marketing.
  • Prochaines étapes : calcul du TJM et plan d’action pour décrocher des missions.

Introduction au portage salarial et à ses promesses pour les freelances en France

Le portage salarial offre aux indépendants un cadre clair qui combine autonomie commerciale et protection sociale. Il convient aux consultants experts, cadres en reconversion, jeunes diplômés et retraités qui veulent tester une activité sans créer d’entreprise.

Concrètement, le dispositif assure couverture sociale complète, mutuelle, droits à la formation et bulletins de paie réguliers. La société gère la facturation et réduit la charge administrative tout en pouvant proposer accompagnement, formations et réseau de clients.

Les limites existent : seules les prestations intellectuelles sont admises, certains métiers réglementés et les services à la personne sont exclus. Un TJM minimal (souvent ≥ 300 €), des frais de gestion (3–12 %) et des cotisations marquées influent sur la conversion du chiffre d’affaires en salaire net.

Responsabilité : le consultant reste actif pour sa prospection ; la société n’a pas l’obligation de fournir des missions. Les chapitres suivants détailleront le cadre légal, le flux du contrat vers la fiche de paie et les méthodes pour signer des missions rapidement.

Définition et cadre légal actuel du portage salarial

La loi n°2008-596 du 25 juin 2008 (article L1251-64) pose le cadre du portage salarial et formalise la relation tripartite entre le consultant, la société gestionnaire et l’entreprise cliente. Ce régime protège le consultant tout en conservant son autonomie commerciale.

Relation tripartite et conventions clés prévues par le Code du travail

Trois contrats forment la base juridique : un contrat de travail (CDD ou CDI) entre la société et le salarié porté, la convention de portage et le contrat de mission signé avec le client.

Convention collective de branche et revenus minimaux garantis

La convention collective sécurise les salariés portés avec des minima indexés sur le PMSS : 70 % pour junior, 75 % pour senior, 85 % pour expert.

  • Le Compte Rendu d’Activité (CRA) validé par le client déclenche le versement du salaire.
  • Un contrat commercial doit être signé avec le client sous 2 jours ouvrables après le démarrage.
  • Des amendes s’appliquent en cas d’irrégularités : 3 750 € et 7 500 € en récidive.

Le cadre limite les missions à des prestations intellectuelles, fixe des durées maximales et n’instaure pas de lien hiérarchique entre le porté et le client. Chaque mission doit rester traçable par un contrat dédié.

Comment fonctionne concrètement le portage salarial

Le flux opérationnel commence dès la prospection et se termine par l’édition du bulletin de salaire. Le parcours suit des étapes claires pour sécuriser la mission et la paie.

  1. Prospection et négociation du prix et du contenu de la mission avec le client.
  2. Signature du contrat commercial par la société de portage et signature de la convention plus CDD/CDI par le consultant.
  3. Réalisation de la prestation selon les livrables négociés.
  4. Transmission d’un compte rendu d’activité (CRA) mensuel validé par le client.
  5. Facturation et encaissement par la société, puis édition du bulletin de salaire.

Le CRA est central : sa validation déclenche le paiement.

« Sans CRA validé, la paie ne peut pas être traitée. »

Autonomie du salarié porté et absence de lien hiérarchique

Le salarié porté choisit la nature, la durée et le prix de sa mission. Il reste responsable de la qualité et de la livraison.

La société assure la gestion administrative, fiscale et sociale : contrats, facturation, recouvrement et déclarations. Paie mensuelle même avec plusieurs clients, sous réserve d’encaissement et de CRA validés.

Conseil pratique : archivez devis, bons de commande et livrables. Une routine simple — envoi du CRA, suivi des paiements, tableau de facturation — réduit les retards.

portage salarial

Rôles et responsabilités des acteurs : salarié porté, société de portage et client

La bonne exécution d’une mission dépend d’une répartition claire des responsabilités entre client, salarié et société.

Prospection, négociation et compte rendu d’activité

Le salarié porté prospecte, négocie prix et conditions, fixe son tarif et organise la prestation.

Il remet un compte rendu d’activité (CRA) mensuel validé par le client. Ce compte déclenche la facturation et la paie.

Le salarié porté peut répondre à des appels d’offres publics (BOAMP, PLACE) si le périmètre le permet.

Obligations de l’entreprise cliente

L’entreprise doit signer le contrat commercial sous 2 jours ouvrables et régler la société dans les délais convenus.

Elle ne doit pas utiliser le dispositif pour remplacer un gréviste ou pour des tâches à risque. La durée d’une mission est limitée à 36 mois.

Sanctions possibles : 3 750 € et 7 500 € en récidive en cas de manquements au Code du travail.

Services et responsabilité de la société de portage

La société portage gère la facturation, la paie, les déclarations, la RC Pro et vérifie qualifications et suivi médical.

Elle transforme le chiffre d’affaires en salaire après déductions et propose parfois formations ou partenariats. Elle n’est pas tenue de fournir des missions.

Acteur Obligations clés Outils
Salarié porté Prospection, négociation, CRA mensuel, organisation mission Devis, CRA, réponses BOAMP/PLACE
Entreprise cliente Contrat sous 2 jours, paiement à échéance, information en cas d’aléa Contrat commercial, bons de commande
Société de portage Facturation, paie, déclarations, assurances, conformité Comptabilité, recouvrement, RH

rôles portage salarial

opportunités en portage salarial : où se situent les vrais leviers de croissance

Les leviers de croissance se concentrent sur des compétences pointues et des formats de mission courts ou modulables.

Métiers éligibles : conseil, IT (data, cybersécurité, product management), formation, management de transition, marketing digital, ingénierie, finance de projet, gestion de la qualité.

Ces domaines fonctionnent bien car les entreprises externalisent des compétences rares et temporaires. Les projets sont souvent cadrés, livrables et mesurables, ce qui facilite la signature de missions.

Besoins clients : renfort ponctuel, chantiers hors cœur d’activité, projets transverses. Certaines missions sont courtes (audit, cadrage), d’autres récurrentes (TMA, run marketing, formation).

Pour maximiser la visibilité, utilisez des plateformes sectorielles : Malt, Talent.io, FreelanceRepublik, Kicklox, Creads, Experconnect, SixièmeHomme.

Conseils pratiques : créez des offres packagées (diagnostic, sprint, ateliers), spécialisez-vous sur une niche et documentez des cas clients pour accélérer la décision.

portage salarial

Trouver des missions en portage salarial aujourd’hui

Les freelances qui réussissent combinent présence sur les places de marché et actions directes auprès des entreprises.

Plateformes et job boards : Malt, FreelanceRepublik, Talent.io, Crème de la Crème, Kicklox, Creads, Experconnect, SixièmeHomme et Freelancer.com. Utilisez Indeed et LinkedIn Jobs avec alertes sur « portage salarial + compétence ».

trouver missions

Prospection active et réseau

Organisez une routine hebdomadaire : candidatures ciblées, relances courtes, suivi dans un CRM simple. Sur LinkedIn, publiez contenus utiles, montrez des cas clients et envoyez messages personnalisés.

Appels d’offres et partenariats

Surveillez BOAMP/PLACE, qualifiez vite les appels d’offres et déléguez la conformité administrative à votre société portage. Activez aussi les partenariats proposés par les sociétés portage pour accéder à des viviers clients sectoriels.

Canal Usage Résultat attendu
Plateformes Profil optimisé, TJM, portfolio Visibilité et leads entrants
Prospection (email/phone) Templates, script, relances RDV qualifiés
Appels d’offres Veille, qualification, réponse structurée Contrats publics

Fixer un taux journalier moyen solide et compétitif

Le bon taux journalier se construit en partant du bas : coûts réels, temps non facturé et marge cible.

Calculer son TJM: charges, frais de gestion, marché et valeur ajoutée

Commencez par additionner vos coûts fixes annuels, frais de fonctionnement et jours non facturés. Ajoutez une provision pour congés et une réserve pour imprévus.

Intégrez ensuite les frais gestion de la société (3–12 %) et les cotisations (≈45–50 % du CA avant impôts). Calculez le chiffre nécessaire pour obtenir le salaire portage visé.

Seuils minimaux, ajustements et positionnement tarifaire

Benchmarquez le marché selon rôle, région et séniorité. N’oubliez pas le taux d’occupation cible (60–80 %) pour éviter de sous-tarifer.

Prévoyez paliers : lancement, vitesse de croisière, expertise. Refacturez séparément frais de déplacement et outillage.

taux journalier moyen

Révisez votre taux chaque trimestre et activez leviers d’optimisation : frais professionnels déductibles, dispositifs d’épargne et choix d’options proposés par la société de portage.

Aspects financiers essentiels : chiffre d’affaires, salaire en portage et frais de gestion

Chaque euro facturé subit plusieurs étapes avant d’apparaître sur votre bulletin.

Flux financier : devis signé → contrat de mission → facturation par la société → encaissement → édition de la fiche de paie après validation du compte rendu d’activité (CRA).

Mécanique de conversion CA → salaire : le chiffre est diminué des frais gestion (3–12 %), puis des charges sociales (≈50 % du CA avant impôt) et des réserves éventuelles. Au final, le salaire net représentera souvent entre 46 % et 54 % du montant HT facturé.

  • Matrice simple de devis : TJM x jours + frais refacturables + modalités de paiement + pénalités.
  • Optimisations : frais refacturables au contrat, frais professionnels selon plafonds URSSAF, dispositifs d’épargne (PEE/PER).
  • Tenir un compte d’activité clair : suivi des factures, encaissements, CRA et rapprochements paie.
Étape Action Impact €
Facturation Société émet la facture cliente CA HT
Frais de gestion 3–12 % du CA Déduction immédiate
Charges sociales ≈50 % du CA avant IR Réduction du brut
Net estimé Salaire versé au porté 46–54 % du HT

chiffre affaires portage salarial

Pour affiner vos simulations et optimiser votre rémunération, utilisez un simulateur dédié, par exemple calculer votre salaire en portage salarial.

Responsabilité civile professionnelle et sécurité du dispositif

Une assurance adaptée rassure le client et sécurise l’activité du consultant.

La responsabilité civile professionnelle (RC Pro) couvre typiquement les dommages matériels, les pertes immatérielles consécutives et les fautes de prestation. Les exclusions courantes concernent les travaux dangereux, les actes intentionnels et certaines activités réglementées.

La RC Pro est souscrite par la société portage et protège les salariés portés durant leurs missions. Cette couverture facilite les cycles de vente et renforce la crédibilité auprès d’acheteurs exigeants.

Autres filets de sécurité

Le statut apporte aussi le régime général, une mutuelle, une prévoyance possible et, sous conditions, l’accès à l’ARE. La société prend en charge le recouvrement pour sécuriser le versement des salaires.

Points de vigilance : vérifiez plafonds, franchises et exclusions. Ajoutez des clauses contractuelles pour risques spécifiques (cyber, R&D, data). Demandez une évaluation annuelle des risques par type de mission.

Aspect Couverture Conseil pratique
RC Pro Dommages matériels et immatériels consécutifs Vérifier plafonds et exclusions
Protection sociale Régime général, mutuelle, prévoyance Confirmer adhésion et niveaux
Recouvrement Gestion par la société pour sécuriser paie Valider délai d’encaissement
Clauses contractuelles Cyber, data, R&D possibles à ajouter Insérer franchises et limites claires

Pour en savoir plus sur les assurances proposées aux consultants, consultez les garanties et conseils. La conformité des contrats, la validation du CRA et la formation sécurité renforcent la confiance et ouvrent l’accès à des clients exigeants.

Contrats et conformité: convention de portage, contrat de mission, CDD/CDI

La sécurité juridique d’une mission repose sur une convention de collaboration, un contrat de mission précis et un contrat de travail adapté. Ces trois textes s’articulent pour éviter contradictions et risques de litige.

Clauses indispensables et bonnes pratiques

Clause objet, livrables et planning doivent être explicites. Incluez le TJM, les frais refacturables, la confidentialité, la propriété intellectuelle, le RGPD et les pénalités de retard.

Prévoyez des jalons d’acceptation, modalités de facturation et mécanismes d’avenant pour ajuster périmètre ou TJM.

Durées, renouvellements et limites légales

La durée d’une mission ne doit pas dépasser 36 mois. Le contrat de travail en CDD, spécifique au dispositif, est limité à 18 mois et peut être renouvelé selon la loi. Le CDI reste la solution la plus flexible pour des collaborations longues ou multi-clients.

« Le contrat commercial avec le client doit être signé sous 2 jours ouvrables après le démarrage de la mission. »

Élément Ce qu’il doit contenir Action recommandée
Convention de portage Modalités collaboration, rémunération, honoraires Lecture détaillée par la société portage et le porté
Contrat de mission Objet, livrables, durée ≤36 mois, TJM, frais, RGPD Caler jalons d’acceptation et facturation
Contrat de travail CDD ≤18 mois (renouvellements), ou CDI Vérifier conformité aux durées légales

Vérifiez la RC Pro, les habilitations sectorielles et faites relire les contrats par la société portage choisir une société de portage ou un juriste. Le non-respect expose à pénalités, retards de paiement et impact sur la paie.

Portage salarial à l’international

Avant tout déplacement, verrouillez le cadre juridique de votre contrat et la couverture d’assurance. Une mission pour un client étranger peut se gérer via une société portage française ou une structure locale. Chaque option change le lieu d’imposition, la sécurité sociale et les obligations fiscales.

Cadre juridique et fiscal à clarifier avant le départ

Vérifiez le lieu d’imposition, l’existence d’une convention fiscale, le statut détaché ou résident. Confirmez si vous conservez vos droits sociaux ou si un basculement s’opère selon la durée et le pays.

Choisir entre société française ou étrangère

Avec une entreprise portage salarial française, la facturation et la paie restent centralisées. Une société étrangère peut simplifier les formalités locales mais modifie la fiscalité et les garanties.

  • Contrat en anglais : devise, juridiction, modalités de paiement et clauses FX.
  • Vérifier RC Pro et extensions internationales.
  • Visa, permis de travail : conformité impérative selon le pays.

Conseil : préférez une société portage expérimentée à l’international, estimez le surcoût sur le TJM (assurances, fiscalité, déplacements) et validez une check-list avant signature : conformité, garanties de paiement, clauses de change et d’arbitrage.

Avantages, limites et critères d’éligibilité

Pour beaucoup, ce statut représente un pont entre l’indépendance et la stabilité sociale. Il attire les consultants qui souhaitent vendre leurs services tout en conservant une paie et une protection sociale.

Indépendance + sécurité sociale : l’équilibre recherché

Avantages : gestion administrative simplifiée, bulletin de paie mensuel, mutuelle et droits retraite. La société propose souvent formation, accompagnement et une RC Pro qui rassure le client.

Concrètement, cela facilite l’accès au crédit et réduit le temps consacré aux tâches administratives.

Activités exclues et exigences de qualification

Limites : seules les prestations intellectuelles sont admises. Les professions réglementées et les services à la personne sont exclus.

Autres contraintes : un TJM souvent ≥ 300 €, des frais de gestion (5–12 %) et des charges qui pèsent sur le net. Les missions sont limitées à 36 mois et le consultant doit prospecter ses clients.

  • Critères d’éligibilité : activité intellectuelle, diplôme ou 3 ans d’expérience pertinente.
  • Obligation : respecter le minimum conventionnel qui inclut congés et primes.
  • Conseil pratique : constituer une réserve pour couvrir les intercontrats et investir en formation continue pour maintenir son emploi et justifier des tarifs.

Choisir la bonne société de portage salarial

Un bon partenaire combine transparence tarifaire et qualité d’accompagnement. Avec plus de 300 sociétés et environ 90 000 portés en France, la sélection mérite méthode.

Critères pratiques à vérifier :

  • Frais de gestion (3–12 %) : demandez une grille claire, paliers dégressifs et frais annexes.
  • Étendue des services : gestion administrative, RC Pro, formation, recouvrement et outils digitaux.
  • Ancienneté et réputation : retours consultants, références clients et adhésions professionnelles.
  • Portefeuille clients : secteurs couverts, accès aux grands comptes et partenariats plateformes.
  • Convention claire : modalités de facturation, délais de paie et politique d’avances.

Demandez un exemple de bulletin de paie et un relevé d’activité avant signature. Vérifiez les plafonds RC Pro, la qualité du recouvrement et la réactivité commerciale.

Élément Ce qu’il faut attendre Question clé
Frais Transparence et paliers Y a-t-il des frais cachés ?
Services Accompagnement et outils Support RH et simulateur disponibles ?
Portefeuille Clients variés Accès à référencements grands comptes ?

Conclusion : privilégiez une relation de long terme fondée sur la confiance, la conformité et l’accompagnement business.

Plan d’action immédiat pour décrocher votre prochaine mission

Un plan d’action structuré transforme la prospection diffuse en flux de missions mesurables. Commencez par des tâches simples et calées dans le temps. Cela crée de la régularité et des résultats rapides.

Optimiser profils en ligne, activer le réseau et paramétrer alertes

Mettez à jour vos profils (Malt, LinkedIn) : mots‑clés, TJM cohérent, études de cas et CTA clair.

Paramétrez des alertes sur LinkedIn Jobs et Indeed avec « portage salarial + votre métier ». Rejoignez des groupes et suivez les appels BOAMP/PLACE.

Structurer sa prospection et formaliser son offre

  • Plan hebdo : volume de messages, cibles ICP, templates personnalisés et relances.
  • Kit commercial : one‑pager, pitch deck, grille tarifaire et références clients.
  • Offres packagées : livrables, résultats attendus, délais et différenciants clairs.
  • CRM simple (Notion, Airtable) pour suivre leads, probabilités et forecast.
  • S’appuyer sur la société de portage pour formations prospection et accès à des partenariats plateformes.
Action Objectif Indicateur
Optimiser profil Augmenter visibilité Vues profil / semaine
Alertes et veille Réagir vite aux offres Offres qualifiées / mois
Prospection active RDV qualifiés RDV / semaine

Fixez des objectifs : RDV qualifiés/semaine, propositions envoyées et taux de signature. Pour des méthodes détaillées, voyez comment trouver des missions en portage.

Conclusion

Le portage salarial offre un équilibre concret entre autonomie commerciale et protection sociale. Il facilite le travail du consultant tout en apportant des avantages concrets pour sécuriser son revenu.

Le modèle repose sur une base légale, le triptyque contractuel, le CRA et la facturation qui mène à une paie mensuelle. Le salarié porté garde la responsabilité commerciale et alimente son pipeline via plateformes, réseau et appels d’offres.

Maîtrisez votre TJM, intégrez frais de gestion et cotisations, et suivez la conversion CA→net pour optimiser vos revenus. Choisissez une société transparente pour sécuriser vos missions et votre activité. Avec la bonne méthode et des partenaires fiables, le portage permet au salarié porté d’accélérer sa trajectoire sur le marché national et international.

FAQ

Qu’est-ce que le portage salarial et pour qui est-il adapté ?

Le portage salarial est un dispositif qui permet à un professionnel autonome d’exercer une activité indépendante tout en bénéficiant du statut de salarié. Il convient aux consultants, formateurs, ingénieurs et experts qui souhaitent se concentrer sur leurs missions sans gérer la facturation, la paie ni les obligations administratives.

Comment se matérialise la relation juridique entre le salarié porté, la société de portage et le client ?

La relation est tripartite : un contrat de travail lie le porté à la société de portage, un contrat de mission lie la société au client, et le porté réalise la prestation. Le Code du travail encadre ces contrats et la convention collective précise des garanties sociales et des minima de rémunération.

Quels documents contractuels sont indispensables pour sécuriser une mission ?

Il faut un contrat de mission clair (objectifs, durée, prix), la convention de portage signée entre le porté et la société, et des annexes précisant confidentialité, propriété intellectuelle et responsabilité civile professionnelle.

Comment se calcule le taux journalier moyen (TJM) en portage ?

Le TJM se calcule en tenant compte des charges sociales, des frais de gestion prélevés par la société, des frais professionnels et du positionnement marché. Le TJM doit couvrir ces éléments tout en restant compétitif pour le client.

Quelle part du chiffre d’affaires revient en salaire pour le salarié porté ?

Après facturation au client, la société de portage prélève ses frais de gestion puis calcule les cotisations sociales. Le reste permet de convertir le chiffre d’affaires en salaire net. Les taux varient selon la société et le niveau de charges.

Quelles sont les obligations de la société de portage envers le salarié porté ?

La société doit assurer la paie, déclarer les cotisations, fournir un bulletin de salaire, proposer une assurance responsabilité civile professionnelle et garantir l’application des dispositions de la convention collective.

Le salarié porté peut-il prospecter lui‑même des missions ?

Oui. Le porté conserve l’autonomie commerciale : il prospecte, négocie ses tarifs et signe des missions avec l’accord de la société de portage, qui établira ensuite la facturation au client.

Quels métiers et secteurs sont les plus porteurs en prestations intellectuelles ?

Les secteurs en demande comprennent la transformation digitale, le conseil en stratégie, les RH, la formation, l’IT, la cybersécurité, le marketing et la finance. Les missions ponctuelles ou récurrentes dans ces domaines sont bien adaptées au dispositif.

Le portage salarial couvre-t-il la responsabilité civile professionnelle ?

Beaucoup de sociétés de portage incluent une assurance responsabilité civile professionnelle dans leurs services. Il reste important de vérifier les plafonds de garantie et les exclusions selon la nature de la mission.

Comment trouver des missions compatibles avec le portage salarial ?

Utilisez les plateformes pour freelances, les job boards spécialisés, LinkedIn, les événements sectoriels et les partenariats proposés par les sociétés de portage. La prospection active et les réponses aux appels d’offres augmentent les chances de décrocher des missions.

Quelles sont les limites et conditions d’éligibilité au portage salarial ?

Certaines activités réglementées ou manuelles peuvent être exclues. L’activité doit relever de prestations intellectuelles et le porté doit justifier des compétences requises. Vérifiez aussi les clauses relatives à la propriété intellectuelle et au conflit d’intérêt.

Peut-on partir en mission à l’international en étant en portage salarial ?

Oui, mais il faut clarifier le cadre juridique et fiscal avant le départ. Selon la durée et le pays, il peut être nécessaire de choisir une société de portage adaptée ou de gérer des obligations sociales spécifiques.

Quels frais facturent généralement les sociétés de portage ?

Les sociétés prélèvent des frais de gestion sur le CA facturé (pour la gestion administrative, paie, assurances). Des services complémentaires (formation, mise en relation) peuvent générer des coûts supplémentaires.

Comment optimiser son revenu en portage salarial ?

Optimisez votre TJM, déduisez les frais professionnels éligibles, choisissez une société avec des frais de gestion compétitifs et utilisez des dispositifs d’épargne salariale. Une bonne négociation des missions augmente directement le salaire net.

Quels sont les avantages du portage salarial par rapport au statut freelance classique ?

Le portage combine indépendance commerciale et protection sociale du salarié : couverture santé, retraite, chômage potentielle, et simplicité administrative. Il convient à qui veut limiter les tâches de gestion tout en restant autonome.

Comment choisir la bonne société de portage salarial ?

Comparez les frais, les services inclus (assurance, accompagnement, vivier clients), la transparence contractuelle, l’ancienneté et les avis clients. Vérifiez aussi l’adhésion à une convention collective adaptée.