Vous avez peut‑être connu l’incertitude d’un début de mission. J’en ai fait l’expérience aussi : l’excitation du projet mêlée à la peur des démarches administratives. Aujourd’hui, nous proposons une voie claire pour retrouver liberté et protection.
Le portage salarial est défini par le Code du travail comme une relation entre une société portage salarial, un salarié porté et une entreprise cliente. Elle permet de facturer vos missions tout en bénéficiant d’un contrat de travail et d’une protection sociale complète.
Concrètement, vous conservez votre autonomie sur le choix des projets et des tarifs, tout en étant couvert pour la maladie, la retraite et le chômage. Nous prenons en charge la gestion administrative : contrats, facturation et paie.
Cette forme emploi, reconnue et encadrée, facilite le test d’un marché et l’accélération de votre réseau sans créer immédiatement une structure. Elle offre aussi une promesse de clarté financière sur le salaire portage salarial et les mécanismes de réserve.
Table of Contents
Points clés
- Protection sociale complète et contrat de travail.
- Flexibilité pour choisir missions et tarifs.
- Gestion administrative prise en charge.
- Solidité juridique et convention collective dédiée.
- Clarté financière sur le salaire et la trésorerie.
Portage salarial : la définition claire et le cadre légal en France
En France, le statut repose sur une relation contractuelle tripartite définie par le Code du travail. L’article L1251‑64 décrit les rôles de la société, de la personne exécutante et de l’entreprise cliente.
Trois documents encadrent la mission et sécurisent les échanges :
- Contrat de travail (CDD ou CDI) liant la personne portée à la société.
- Convention de portage qui précise les modalités pratiques et les obligations.
- Contrat prestation entre la société et l’entreprise cliente.
La convention collective des salariés portés (IDCC 3219) complète ce cadre. Elle fixe la classification (junior, senior, forfait jours), les minima de rémunération et les règles de congés.
La personne portée conserve son autonomie dans l’exécution, sans lien de subordination avec le client. Nous recommandons de vérifier les mentions obligatoires : caisse de retraite, prévoyance, RC Pro et garant financier.
Pour un point détaillé sur les garanties et les droits, consultez nos informations pratiques sur les droits du salarié en portage.
Comment fonctionne une société de portage salarial au quotidien
Voici le parcours opérationnel qui transforme une mission commerciale en salaire sécurisé.
Vous prospectez et négociez durée, missions et tarifs avec le client. Ensuite, vous signez un contrat de travail (CDD ou CDI) avec la société.
La société et l’entreprise cliente formalise le contrat prestation au plus tard sous 2 jours ouvrables après le démarrage. Ce délai garantit la conformité et la traçabilité.
Chaque mois, le client valide le CRA (compte‑rendu d’activité). Cette validation conditionne la facturation, l’encaissement et l’émission de la fiche de paie du salarié porté.
La société portage joue trois rôles : employer, gérer la trésorerie et sécuriser les flux. Nous assurons relances, portail consultant, reporting des frais de gestion et suivi des impayés.
Processus en points
- Prospection & négociation par la personne portée.
- Signature : contrat de travail + convention d’adhésion.
- Contrat commercial signé sous 2 jours ouvrables.
- Validation CRA → facturation → paie.
Étape | Responsable | Délai |
---|---|---|
Prospection et négociation | Personne portée | Variable |
Contrat commercial | Société & entreprise cliente | ≤ 2 jours ouvrables |
Validation CRA et paie | Client & société | Mensuel |
En CDI, les intermissions ne sont pas rémunérées sauf si une réserve est prévue. Pour en savoir plus sur la protection et les garanties, consultez notre page dédiée sur sécurité sociale et garanties.
Le statut de salarié porté : conditions d’éligibilité et autonomie
Pour exercer comme salarié porté, il faut réunir des critères précis de qualification et d’autonomie.
Critères d’accès :
- Diplôme : niveau Bac+2 (niveau III/5) ou
- Expérience : minimum 3 ans d’expérience significative dans le secteur.
- Autonomie : capacité commerciale et opérationnelle pour prospecter et conduire une mission.
Qualification, expérience et négociation des missions
Le salarié porté propose des prestations intellectuelles (conseil, IT, data, formation, marketing, management).
Vous négociez le prix, la durée et les conditions avec le client. Cette négociation détermine directement votre rentabilité.
Le CRA mensuel reste un pilier administratif : il trace l’activité et sécurise la paie via le contrat travail signé avec la société.
Critère | Exigence | Preuve |
---|---|---|
Diplôme / expérience | Bac+2 ou 3 ans | CV, attestations |
Type de mission | Prestations intellectuelles | Offre ou brief client |
Autonomie | Prospection & exécution | Portefeuille, références |
Le statut salarié porté garantit l’absence de lien de subordination avec le client.
Nous vous accompagnons pour structurer votre offre, valoriser vos tarifs et préparer votre montée en compétence.
Rémunération et salaire net en portage salarial
Le passage du chiffre d’affaires au net s’explique par plusieurs éléments clés. Comprendre ces postes vous aide à fixer un TJM et à anticiper votre revenu.
Minimums, primes et réserve
La convention collective impose un minimum brut total d’au moins 2 517,13 € incluant les indemnités de congés payés et une prime d’apport d’affaires de 5 %.
En CDD, une prime de précarité de 10 % s’ajoute. En CDI, la réserve de 10 % du dernier salaire de base sert d’amortisseur entre deux missions pour le salarié porté.
Frais, cotisations et impact sur le net
Les frais gestion, en général 5–10 % du chiffre affaires HT, couvrent la gestion administrative, juridique et comptable assurée par la société portage.
Après déduction des frais gestion et des cotisations sociales, le salaire net représente en moyenne environ 50 % du montant facturé. Ce ratio varie selon les options (épargne, mutuelle, frais professionnels).
Frais professionnels et transparence
Les frais professionnels peuvent réduire l’assiette imposable si la société accepte leur prise en charge et les justificatifs. Vérifiez toujours la politique interne.
Transparence : la société portage fournit chaque mois le détail : honoraires encaissés, frais gestion, charges et salaire net. Cela facilite vos arbitrages entre frais professionnels et salaire portage.
- Composer le salaire : base conventionnelle + 5 % d’apport + ICCP/10 % selon contrat.
- Stratégie : calculez un TJM qui couvre frais gestion et vise un salaire net cible.
- Nous proposons une simulation personnalisée pour optimiser vos revenus.
Avantages clés du portage salarial pour votre activité
Ce cadre associe la sécurité d’un contrat de travail à la souplesse d’une activité indépendante. Il offre des garanties concrètes pour vous concentrer sur vos missions.
Protection sociale complète : le consultant porté bénéficie du régime général : assurance maladie, retraite et assurance chômage. La mutuelle et la responsabilité civile professionnelle sont souscrites par la société portage salarial.
Gain de temps : les sociétés portage prennent en charge la facturation, les relances et les déclarations sociales. Vous réduisez ainsi le risque d’erreur et libérez du temps pour votre développement commercial.
- Accès à la formation continue et au réseau de consultants.
- Accompagnement à la prospection, au référencement et à la négociation.
- Possibilité d’épargne salariale (PEE/PERCO) et bulletins de paie stables pour faciliter un emprunt.
Avantage | Impact | Responsable |
---|---|---|
Protection sociale | Sérénité face aux risques | Société portage salarial |
Gestion administrative | Moins d’erreurs, gain de productivité | Sociétés portage |
Appui commercial | Plus d’opportunités clients | Équipe d’accompagnement |
En résumé, cette forme emploi permet de garder votre autonomie tout en profitant du statut salarié. Nous vous accompagnons pour choisir cette solution de manière éclairée et durable.
Inconvénients à connaître avant de choisir le portage salarial
Choisir cette solution demande d’évaluer plusieurs freins opérationnels et économiques.
Limites sectorielles : ce statut cible les prestations intellectuelles. Certaines activités restent exclues, comme les professions libérales réglementées, les services à la personne et les activités commerciales. Vérifiez votre éligibilité avant toute démarche.
Exigence économique : la convention impose souvent un TJM minimum — autour de 300 € — pour assurer la viabilité. Sans ce niveau, couvrir les charges et obtenir un net cohérent s’avère difficile.
- Frais de gestion : comptez 5–10 % du chiffre d’affaires pour financer le cadre sécurisé et les services fournis.
- Intermissions non payées : en CDI, les périodes sans mission ne sont pas systématiquement rémunérées; la réserve aide, mais n’efface pas le risque.
- Responsabilité commerciale : trouver et négocier vos missions reste votre tâche.
Nous recommandons un diagnostic préalable : adéquation profil/marché/TJM. Nous vous aidons à calculer la rentabilité et à ajuster votre offre pour franchir ces seuils.
Conseil long terme : construisez un pipeline et spécialisez-vous pour sécuriser la continuité d’activité des salariés portés.
Profils concernés : indépendants, cadres, freelances, micro‑entrepreneurs, jeunes diplômés, retraités
Indépendants et retraités actifs trouvent ici une solution pour sécuriser leur activité tout en restant autonomes. Le dispositif s’adresse aussi aux créateurs d’entreprise, cadres en transition, jeunes diplômés, demandeurs d’emploi, freelances et micro‑entrepreneurs.
Pourquoi ce cadre séduit : il permet de tester un marché sans créer immédiatement une structure. Vous bénéficiez d’une meilleure sécurité sociale que sous le régime micro et vous conservez vos choix clients et missions.
Concilier autonomie, protection et développement du chiffre d’affaires
Vous gardez la liberté commerciale tout en déléguant la gestion administrative. Cela libère du temps pour développer votre chiffre affaires avec l’appui réseau et les formations proposées.
Avantages concrets :
- Tester une offre, affiner son positionnement et constituer des références.
- Pas de plafond de CA et possibilité de récupérer la TVA via la société.
- Accès à des formations et à un accompagnement business pour accélérer la montée en puissance.
« Un filet de sécurité qui vous permet d’oser des missions plus ambitieuses tout conservant votre indépendance. »
Enfin, le cumul ARE/salaire est possible sous conditions, utile lors d’une reconversion. Nous vous aidons à vérifier les règles applicables pour préserver vos droits.
Métiers éligibles et exclusions: prestations intellectuelles uniquement
Le statut couvre aujourd’hui plus de 750 métiers centrés sur l’expertise : conseil, IT, data, web/digital, formation, RH, gestion, management et ingénierie.
Parmi les domaines phares :
- Conseil en management et stratégie.
- IT, développement et cybersécurité.
- Data, analytics et data science.
- Marketing, SEO et communication digitale.
- Formation, coaching et développement des compétences.
- Ressources humaines et gestion de projets.
Exclusions légales : sont exclues les prestations à finalité domestique, les activités d’achat‑revente et les professions libérales réglementées (avocat, médecin, expert‑comptable, etc.).
Le Code du travail limite le cadre aux prestations intellectuelles et interdit notamment le remplacement d’un gréviste ou les missions dangereuses.
Pour sécuriser vos offres, nous conseillons un diagnostic d’éligibilité avant de démarrer. Nous vous accompagnons pour cadrer les objectifs, le périmètre et les livrables.
Structurer les missions en lots clairs facilite la contractualisation avec l’entreprise cliente et protège le consultant porté.
Astuce : diversifier vos secteurs d’intervention aide à stabiliser le chiffre d’affaires sans compromettre la qualité des prestations.
Contrats en portage salarial : CDD et CDI expliqués
Choisir le bon type de contrat conditionne votre visibilité et la gestion des périodes sans mission. Nous détaillons ici les caractéristiques pratiques et les clauses à vérifier.
Durées, renouvellements et spécificités de rupture
CDD : la durée maximale est de 18 mois, renouvelable deux fois. Il peut être à terme précis ou à terme imprécis selon la mission.
En CDD, une prime de précarité de 10 % s’applique. L’ICCP (prime d’apport) est généralement de 10 %.
CDI : sans terme, il convient pour des consultants multi‑clients ou avec un pipeline stable. Les intermissions ne sont pas systématiquement rémunérées.
La réserve de 10 % vise à lisser les périodes sans prestation et protège le revenu entre deux missions.
Clauses essentielles et conformité
- Rémunération et compléments (primes, ICCP).
- Frais de gestion et prise en charge des frais professionnels.
- Organismes sociaux, RC Pro et garant financier.
- Modalités de rupture et report possible des missions (jusqu’à 3 mois selon accord).
Élément | CDD | CDI |
---|---|---|
Durée | ≤ 18 mois (2 renouvellements) | Sans terme |
Mécanisme intermissions | Prime précarité 10 % | Réserve 10 % pour intermissions |
Contrat prestation | Doit être signé avec le client sous 2 jours ouvrables |
Comparez CDD et CDI selon votre visibilité commerciale. Le premier offre souplesse et projets courts. Le second favorise stabilité et accès à la classification prévue par la convention collective.
Nous vous accompagnons pour sécuriser chaque clause du contrat de travail, anticiper les cas de rupture et veiller à la conformité au code du travail.
Entreprises clientes : recours autorisé, limites et obligations
Les entreprises peuvent solliciter le portage salarial pour combler un manque d’expertise ponctuel ou piloter un projet de transformation sans créer de poste. Ce recours reste strictement encadré par le Code du travail.
Contrat, sécurité et durée
Un contrat commercial (contrat prestation) doit être signé sous 2 jours ouvrables après le démarrage. La sécurité et la santé du consultant sur site doivent être garanties par l’entreprise cliente et la société portage.
La durée d’une mission ne peut excéder 36 mois pour rester conforme à la réglementation.
Sanctions et responsabilité
Le non‑respect des obligations expose à des sanctions : amende de 3 750 € en premier lieu, puis 7 500 € en cas de récidive, et peines complémentaires si les manquements sont répétés.
- Cas d’usage autorisés : expertise manquante, besoins ponctuels, projet de transformation.
- Limites : interdit de remplacer un gréviste, d’affecter des missions dangereuses ou des services à la personne.
- Tracez tout : contrat, CRA et preuve de conformité.
« La traçabilité contractuelle protège le consultant, la société et le client. »
Pratique : nous vous aidons à rédiger des contrats clairs dès J+2 et à vérifier la garantie financière de la société portage pour sécuriser les salaires des salariés portés.
Gestion administrative simplifiée et conformité au Code du travail
Nous centralisons facturation, relances, déclarations sociales et fiscales, paie et émission d’attestations. Cette prise en charge bout‑à‑bout vous libère du quotidien administratif.
- Rédaction et transmission des contrats sous 2 jours ouvrables.
- Encaissement des honoraires, suivi du chiffre affaires et paiement des salaires.
- Reporting mensuel détaillé : honoraires reçus, frais gestion, frais pro, cotisations et net.
- Relances structurées pour sécuriser le recouvrement et la trésorerie.
Le respect strict du Code du travail et de la convention collective est au cœur de notre démarche. Les sociétés portage et la société portage que nous représentons veillent à la conformité des clauses et aux durées légales.
Nous facilitons aussi la préparation d’audits, dossiers bancaires et demandes de financement. La transparence documentaire vous donne accès à tous les justificatifs chaque mois.
Résultat : vous réduisez votre charge mentale, diminuez le risque d’erreur et pouvez vous concentrer sur votre croissance. Pour comprendre le cadre légal en France, consultez notre page sur le statut en France.
Responsabilité civile professionnelle et garantie financière
La couverture des risques opérationnels rassure autant le consultant que l’entreprise cliente.
La responsabilité civile professionnelle couvre les dommages causés lors d’une mission. Elle protège le salarié porté et l’entreprise cliente contre les réclamations liées à une faute, une erreur ou un dommage matériel.
La garantie financière est obligatoire pour toute société portage salarial. Elle assure le versement des salaires et des charges si la société rencontre des difficultés ou fait défaut.
Couverture, traçabilité et confiance
Les contrats mentionnent systématiquement l’assureur, le numéro de police et l’identité du garant financier. Cette traçabilité figure sur la convention et le contrat de mission.
- RC Pro : protection contre les dommages et gage de crédibilité.
- Garantie financière : sécurise le paiement des salaires même en cas d’impayés.
- Preuves contractuelles : assureur et garant identifiés pour vos clients.
Élément | Rôle | Exemple |
---|---|---|
Responsabilité civile professionnelle | Couvrir dommages et réclamations | Police d’assurance mentionnée au contrat |
Garantie financière | Assurer versement salaires et charges | Garant bancaire ou assureur identifié |
Traçabilité | Rassurer les grands comptes | Numéro de police + identité du garant |
Conseil pratique : ajustez les plafonds de votre assurance responsabilité civile selon la nature des missions. Les grands comptes exigent souvent des montants supérieurs.
Nous garantissons une solidité financière et des documents clairs pour créer un cadre protecteur, fiable et favorable aux signatures rapides.
Portage salarial international : exercer à l’étranger en toute sécurité
Il est possible d’intervenir pour des clients étrangers sans perdre vos protections sociales françaises. Le dispositif permet, via un détachement, de conserver la sécurité sociale, l’assurance chômage et la retraite pendant la mission.
Détachement, protection sociale et cadre fiscal
Principe du détachement : rester affilié au régime français pour la durée définie par l’administration tout en travaillant pour une entreprise cliente étrangère.
Cas d’usage : mission à distance depuis la France ou déplacement sur site. La société qui vous emploie gère les formalités A1, les attestations et la conformité fiscale.
- Devis et facturation : possibilité d’émettre en devise, clauses adaptées au contrat.
- Risques pays et assurances : évaluation préalable recommandée.
- Fiscalité : coordination entre règles locales et obligations françaises.
Avantage pratique : vous opérez à l’international tout conservant vos droits en France, ce qui facilite la signature avec des grands groupes.
« Un dispositif sécurisé pour intervenir à l’étranger sans compromettre vos droits sociaux. »
Nous proposons un support dédié pour calibrer votre offre, adapter votre tarif à l’export et sécuriser chaque mission.
Comment choisir sa société de portage salarial
Choisir la bonne société transforme votre activité indépendante en projet stable et sécurisé.
Commencez par comparer les frais et la transparence. Les frais gestion rémunèrent l’administration, le juridique, la comptabilité et l’accompagnement. Vérifiez l’absence de coûts cachés et la lisibilité des décomptes mensuels.
Évaluez la politique de prise en charge des frais professionnels : elle impacte directement votre salaire net et votre marge sur le chiffre affaires. Certaines sociétés restituent la TVA et acceptent davantage de justificatifs.
Frais, épargne et optimisation
Considérez l’offre d’épargne salariale (PEE/PERCO) pour améliorer votre rémunération nette et bénéficier d’avantages fiscaux.
Solidité, réseau et outils
Vérifiez la garantie financière et la santé du bilan : elles sécurisent le versement des salaires en cas de difficulté.
- Transparence des frais gestion et portail clair.
- Politique frais professionnels favorable.
- Accès à réseau de missions, formations et appui commercial.
- Outils : simulateur, reporting et relances automatisées.
Critère | Pourquoi c’est crucial | Ce qu’il faut vérifier |
---|---|---|
Frais gestion | Impact sur le net | Barème clair et exemples chiffrés |
Garantie financière | Sécurité salaires | Identité du garant et montant |
Outils & réseau | Gain de temps et opportunités | Portail consultant et offres de missions |
Astuce pratique : simulez plusieurs scénarios à CA équivalent pour comparer l’impact sur votre net final et choisissez la société portage qui correspond le mieux à votre méthode de travail.
Calculer son salaire portage et fixer son TJM
Avant de fixer votre TJM, il faut comprendre comment le chiffre d’affaires se transforme en salaire mensuel.
Relation CA, cotisations et salaire net autour de 50 %
Étapes clés : facturation → déduction des frais → cotisations sociales → compléments conventionnels et versement du net.
En pratique, le salaire net représente souvent autour de 50 % du montant facturé. Les frais gestion (5–10 % du CA HT) et les cotisations expliquent l’essentiel de l’écart.
Intégrez systématiquement la prime d’apport d’affaires (5 %) et l’ICCP (10 %) dans vos simulations pour refléter le réel. Pensez aussi aux frais professionnels et à l’épargne salariale qui modifient le net.
Paramètre | Hypothèse | Impact sur le net |
---|---|---|
TJM | 600 € | Base de calcul mensuel |
Frais gestion | 8 % | Baisse du brut disponible |
Charges sociales | ~40 % | Réduction vers salaire net |
Compléments | ICCP 10% + apport 5% | Améliorent le brut |
- Règle pratique : visez un salaire portage net ≈ 50 % du CA pour couvrir charges et période sans mission.
- Adaptez le TJM selon marché, marge cible et temps non facturable.
- En CDI, la réserve lisse la saisonnalité.
Conseil : demandez un diagnostic personnalisé auprès de votre société portage ou d’un simulateur pour valider un TJM soutenable.
Conclusion
Ce modèle vous offre une combinaison pragmatique entre statut salarié et autonomie commerciale. Le portage salarial rassemble sécurité juridique, protection sociale et simplicité de gestion pour accélérer votre développement.
Le cadre conventionnel garantit la transparence des rémunérations (ICCP, prime d’apport, frais de gestion) et protège les salariés portés via RC Pro et garantie financière.
Avant de vous lancer, vérifiez l’éligibilité métiers et les limites opérationnelles. Pour estimer votre salaire portage salarial et fixer un TJM viable, demandez une simulation personnalisée.
Nous vous proposons un entretien diagnostic pour valider votre plan et vous aider à choisir portage salarial avec une société portage solide, outillée et orientée résultats. Nous vous accompagnons avec expertise et bienveillance, du premier contrat à la croissance durable de votre activité.
FAQ
Qu’est-ce que le portage salarial et quel cadre légal l’encadre en France ?
Le portage salarial est une forme d’emploi accompagnée par une société spécialisée qui crée une relation contractuelle tripartite entre vous, l’entreprise cliente et l’entreprise de portage. Le dispositif est encadré par l’article L1251-64 du Code du travail et par une convention collective dédiée, qui définissent les droits sociaux, la rémunération minimale et les obligations des parties.
Comment se déroule la relation tripartite en pratique ?
Vous signez un contrat de prestation avec l’entreprise cliente et un contrat de travail avec la société de portage. La société facture le client, gère la facturation et verse votre salaire après déduction des frais de gestion et des cotisations sociales. Ce mécanisme vous permet de réaliser des missions tout en conservant un statut salarié.
Qui peut devenir salarié porté ? Quelles sont les conditions d’éligibilité ?
Les profils éligibles incluent indépendants, cadres, freelances, micro‑entrepreneurs, jeunes diplômés et retraités souhaitant exercer une activité intellectuelle. Il faut justifier d’une expérience ou d’une qualification pertinente pour négocier des missions et convaincre des clients.
Quels types de missions sont acceptés et quelles sont les exclusions ?
Sont éligibles principalement les prestations intellectuelles : conseil, IT, data, formation, marketing, management. Les activités commerciales pures ou réglementées peuvent être exclues selon la société de portage et la législation applicable.
Comment se calcule le salaire net et quel impact ont les frais de gestion ?
Le salaire net résulte du chiffre d’affaires facturé au client, moins les frais de gestion, les frais professionnels remboursés et les cotisations sociales. En moyenne, le salaire net se situe autour de 50 % du CA après charges, mais ce ratio varie selon le taux de frais et la convention collective.
Qu’est‑ce que la réserve de 10 % et la prime d’apport d’affaires ?
La réserve de 10 % est une retenue conventionnelle affectée à la couverture des aléas (ex. arrêt de mission). La prime d’apport d’affaires est une rémunération possible pour le salarié qui amène un client ; son versement dépend de la politique de la société de portage et des accords contractuels.
Quels avantages sociaux et assurances sont fournis ?
En conservant le statut salarié, vous bénéficiez de la protection sociale classique : sécurité sociale, assurance chômage éventuelle, retraite, mutuelle collective. La société de portage doit également vérifier l’existence d’une assurance responsabilité civile professionnelle (RC Pro) pour couvrir les risques liés aux prestations.
Quels inconvénients faut‑il connaître avant de choisir cette forme d’emploi ?
Les principaux inconvénients sont les frais de gestion qui réduisent le net disponible, la dépendance à une société de portage pour la facturation et la nécessité de trouver et négocier vos propres missions. Certaines protections peuvent aussi être moins optimales que pour un salarié classique selon la situation.
Comment fonctionne la gestion administrative au quotidien ?
La société de portage prend en charge la facturation client, les déclarations sociales, l’édition des bulletins de paie et le suivi comptable. Cela vous libère des formalités administratives tout en garantissant la conformité au Code du travail.
Quelle responsabilité civile professionnelle et quelle garantie financière sont attendues ?
Il est essentiel que la société fournisse une assurance RC Pro couvrant vos missions. Certaines structures proposent aussi une garantie financière pour sécuriser le versement des salaires en cas de défaillance de la société.
Est‑il possible d’exercer à l’international ?
Oui, il existe des modalités pour travailler depuis l’étranger, notamment via le détachement ou des accords spécifiques sur la protection sociale et la fiscalité. Les règles varient selon le pays et la durée de la mission ; il est recommandé de vérifier avec la société et un conseiller fiscal.
Comment choisir une société de portage ? Quels critères retenir ?
Comparez les frais de gestion, la prise en charge des frais professionnels, la solidité financière, l’existence d’un réseau de missions, la qualité des outils de gestion et les services d’accompagnement (formation, optimisation PEE/PERCO, conseils juridiques).
Quels contrats sont proposés : CDD ou CDI ?
La société de portage peut proposer un CDI ou un CDD selon la durée et la nature des missions. Les durées, renouvellements et modalités de rupture obéissent au Code du travail et à la convention collective applicable.
Quelles obligations ont les entreprises clientes ?
L’entreprise cliente doit signer un contrat commercial rapidement et respecter les limites d’intervention (durée maximale des missions, conditions de sécurité). En cas de manquement grave, des sanctions peuvent être appliquées par les autorités compétentes.
Comment fixer son TJM et optimiser son revenu ?
Fixez votre taux journalier en tenant compte des cotisations, des frais de gestion et de vos objectifs de salaire net. Calculez le chiffre d’affaires nécessaire pour atteindre votre revenu cible et ajustez votre TJM selon la demande du marché et votre expérience.