78% des professionnels d’architecture ignorent qu’ils peuvent garder leur liberté créative tout en sécurisant leurs revenus grâce à un statut hybride récent et régulé.
Dans un secteur où innovation et responsabilité coexistent, ce statut combine le choix des missions et la négociation des honoraires avec la protection sociale d’un contrat salarié.
Il s’adresse aux architectes indépendants, aux professionnels en transition, aux experts BIM, HQE et AMO, ainsi qu’aux profils bureau d’études.
La promesse : convertir votre chiffre d’affaires en salaire sans porter seul la gestion administrative ni la conformité.
La tendance est nette : plus de 60% des nouveaux adhérents viennent aujourd’hui de domaines techniques ou artistiques, montrant que ce dispositif dépasse le simple conseil.
Nous détaillerons bientôt le cadre légal, les contrats, les frais et les outils de pilotage. En savoir plus via notre guide détaillé.
Table of Contents
Points clés
- 78% ignorent l’existence d’une solution hybride
- Statut qui associe autonomie et protection sociale
- Convient aux architectes et experts techniques
- Plus de 60% des nouveaux adhérents viennent d’arts et techniques
- Objectif : transformer chiffre d’affaires en salaire sans gestion lourde
Comprendre le portage salarial : un statut hybride encadré et reconnu
Il s’agit d’un mécanisme encadré qui convertit une prestation en salaire sans ôter votre liberté d’action.
Définition simple : une société portage prend en charge la facturation et vous verse un salaire. Vous conservez la maîtrise technique des missions tout en bénéficiant d’une relation de travail salariée.
Origines et évolution depuis 1978
Les premières sociétés sont apparues en 1978. Depuis, le modèle a progressé avec les mutations économiques et les nouveaux besoins d’indépendance sécurisée.
Régulation : ordonnance 2015 et convention 2017
L’ordonnance du 2 avril 2015 a clarifié les modalités de rémunération et imposé plus de transparence sur les frais. La convention collective du 22 mars 2017 a introduit un minimum garanti et renforcé les droits.
Concrètement, le cadre implique des contrats clairs, des déclarations sociales et la responsabilité de la société qui vous emploie. Les commissions de gestion se situent souvent entre 8% et 15% du chiffre d’affaires.
- Ordres de grandeur : charges sociales ~23–25% et charges patronales ~8–10%.
- Ces coûts couvrent la paie, les cotisations, les assurances et l’accompagnement administratif.
En effet, ce dispositif vise un objectif simple : vous permettre d’exercer de façon autonome, mais dans un cadre sécurisé, adapté aux missions longues et multi-acteurs. Consultez notre guide détaillé pour en savoir plus.
Pourquoi choisir le portage salarial pour les métiers de l’architecture

Grâce à ce cadre, votre chiffre d’affaires se transforme en revenu mensuel. Cela lisse les cycles de paiement et facilite la gestion du logement, des crédits et des dépenses professionnelles.
Sécurité financière
Vous facturez vos honoraires à la clientèle, puis la structure convertit ces montants en salaire. Le mécanisme reste transparent : charges, frais et net sont explicités.
Protection sociale et continuité
La protection sociale est identique à celle d’un salarié : maladie, retraite et accès au chômage après mission. En cas d’arrêt, un maintien jusqu’à 90% de la rémunération nette pendant 30 jours garantit un filet de sécurité.
Gestion administrative déléguée
Externaliser la facturation, les déclarations et les contrats libère 15–20 heures par mois. Vous retrouvez du temps pour vos esquisses et la coordination des projets.
- Avantages : stabilité du revenu, crédibilité auprès des entreprises et accès à un réseau.
- Choix préservé : vous sélectionnez vos missions et vos clients.
Pour estimer l’impact sur votre salaire, consultez notre simulateur : calculer votre salaire en portage salarial.
Comment fonctionne une société de portage salarial pour architectes au quotidien
Le fonctionnement journalier s’articule autour d’une relation tripartite simple et transparente.
Relation entre architecte, client et société
Vous réalisez la mission. L’entreprise cliente achète la prestation. La société portage encadre juridiquement et administrativement, puis vous verse un salaire. Cette organisation assure la sécurité des paiements sans créer un lien de subordination vis‑à‑vis du client.
Contrats : commercial vs contrat de travail
Un contrat commercial lie la société et le client : périmètre, prix et responsabilités. Un contrat de travail vous lie à la société : droits sociaux et paie. Ces deux documents protègent des risques distincts.
Frais, rémunération et outils
Les frais de gestion varient souvent entre 8% et 15% du chiffre d’affaires. Ils couvrent facturation, recouvrement, paie, déclarations et services d’accompagnement.
La conversion honoraires → rémunération tient compte des charges (environ 23–25% sociales et 8–10% patronales) et d’un minimum garanti proche de 77% du plafond de la Sécurité sociale.
En pratique, un compte d’activité vous permet de suivre vos missions, moduler la paie selon les entrées et alimenter une réserve (≈10% du salaire de base en CDI) pour lisser les mois creux.
Applications concrètes en architecture et BTP : missions, clients et crédibilité du dispositif

De la maîtrise d’ouvrage aux études techniques, de nombreuses missions s’adaptent naturellement à ce cadre. Il facilite la relation avec des clients exigeants et rend lisible votre offre auprès d’entreprises.
Missions éligibles
- Conseil en architecture : audit, programmation, assistance à maîtrise d’ouvrage.
- Maîtrise d’ouvrage / AMO : suivi de projet et coordination.
- Ingénierie bureau d’études : études techniques et expertise.
- Coordination, contrôle qualité et missions d’expertise selon profil.
Exemples terrain et indicateurs
Chiffres clairs : réduction moyenne de 40% du temps administratif et +30% de missions en deux ans.
Julien : 85 000€ de chiffre d’affaires → 4 200€ net mensuel. Sarah : 20h/mois récupérées pour la conception.
Acteurs spécialisés et accompagnement
Architecture Consulting, créé en 1998 par Jean‑Pierre Lilly et Patrick Tauzin, illustre l’ancrage professionnel. Soutenu par l’Ordre des Architectes et l’UNSFA, il propose un accompagnement métier et un compte professionnel modulable.
Bénéfices pour vos clients : contractualisation simple, sécurité et accès rapide à des experts qualifiés sans alourdir les ressources RH.
Conclusion
En synthèse, ce dispositif offre aux architectes une voie claire entre indépendance et sécurité.
Il combine liberté de choix des missions et encadrement administratif assuré par une société. Le cadre légal (ordonnance 2015, convention 2017) renforce cette solution.
Repères concrets : frais de gestion 8–15%, gain de 15–20 heures par mois, -40% de charge administrative et +30% de missions. Un compte d’activité et une réserve (≈10% en CDI) limitent l’impact des périodes creuses.
Pour valider votre éligibilité, simuler un revenu net et sécuriser la mise en place des contrats, contactez notre équipe. Avec des acteurs spécialisés comme Architecture Consulting (1998), vous avancez sereinement sans céder à la compromise sur la qualité.
FAQ
Qu’est-ce que le portage salarial pour les architectes et comment cela fonctionne-t-il ?
Le dispositif permet à un professionnel de facturer ses prestations via une société spécialisée qui gère la facturation, les cotisations et le contrat de travail. Vous signez un contrat commercial avec votre client et un contrat de travail avec la société d’accompagnement. Celle-ci transforme votre chiffre d’affaires en rémunération nette après déduction des frais de gestion et des charges sociales, tout en vous conservant le statut de salarié.
Quels sont les avantages sociaux et la protection en choisissant ce statut ?
Vous bénéficiez d’une protection sociale comparable à celle d’un salarié classique : couverture maladie, cotisations retraite, assurance chômage (si conditions remplies) et droits liés au contrat de travail. La société prend en charge les déclarations et le versement des cotisations, assurant une continuité de revenus et une sécurité en cas d’aléas.
Comment est calculée la rémunération issue des honoraires ?
Le chiffre d’affaires facturé à vos clients est diminué des frais de gestion (commission de la société), des cotisations sociales et des frais professionnels éventuels. Le reste constitue votre salaire brut puis net après impôts et contributions. Certaines sociétés proposent un minimum garanti ou une réserve pour lisser les périodes creuses.
Quelles sont les principales responsabilités de la société d’accompagnement ?
Elle gère la contractualisation, l’émission des factures, le recouvrement, les déclarations sociales et fiscales, ainsi que l’édition des bulletins de salaire. Elle peut aussi proposer des services complémentaires : assurance responsabilité civile professionnelle, formation, accompagnement commercial et accès à un réseau de clients.
Ce statut convient-il aux missions d’architecture et aux interventions en BTP ?
Oui. Les prestations de conseil, maîtrise d’œuvre, études techniques et suivi de chantier sont éligibles. Le dispositif apporte crédibilité et simplicité administrative pour travailler avec des entreprises, maîtres d’ouvrage ou bureaux d’études, tout en offrant une protection juridique et sociale appréciable.
Quels sont les coûts à prévoir et la transparence sur les frais de gestion ?
Les frais de gestion varient selon la société et le niveau de services proposés. Ils se situent généralement entre 5 % et 15 % du chiffre d’affaires hors taxes. Demandez un détail clair des prestations couvertes (facturation, bulletin de salaire, assurance, accompagnement) et la grille tarifaire avant de signer.
Quelle est la nature des contrats impliqués dans la relation tripartite ?
Il y a un contrat commercial entre vous et le client décrivant la mission, et un contrat de travail entre vous et la société d’accompagnement qui formalise votre statut salarié. Ce double encadrement protège vos droits et clarifie les obligations de chaque partie.
Comment gérer la variabilité du chiffre d’affaires d’une mission à l’autre ?
Plusieurs sociétés offrent des outils de pilotage : espace client, compte d’activité, modulation de la paie et constitution d’une réserve ou d’un fonds de solidarité. Ces mécanismes permettent de lisser la rémunération et d’anticiper les périodes creuses.
Quelles garanties existe-t-il en cas de litige avec un client ?
La société d’accompagnement peut aider au recouvrement et proposer une médiation. L’assurance responsabilité civile professionnelle couvre les dommages liés à l’exercice. Vérifiez les clauses contractuelles et les garanties proposées avant de vous engager.
Comment choisir la bonne société spécialisée pour les architectes ?
Évaluez la transparence tarifaire, la qualité du back-office, les services additionnels (assurance, formation, réseau), les références clients et la conformité avec la convention collective applicable. Préférez une société expérimentée dans le secteur de l’architecture ou du BTP pour un accompagnement métier adapté.
Existe-t-il un cadre légal et une convention collective spécifiques ?
Le statut est encadré par la réglementation spécifique et par une convention collective qui régule les pratiques et les droits des salariés portés. Ce cadre assure sécurité juridique et harmonisation des conditions sociales entre les acteurs.
Quels sont les freins et limites à connaître avant de se lancer ?
Les points à considérer : le coût lié aux frais de gestion, l’impact des charges sur votre rémunération nette, la dépendance administrative à la société, et les conditions d’accès aux allocations chômage. Analysez votre modèle économique et comparez plusieurs offres pour valider la rentabilité.
Comment débuter rapidement et sécuriser ses premières missions ?
Préparez un dossier commercial clair (offre, références, devis types) et contactez plusieurs sociétés pour comparer conditions et services. Utilisez leur réseau et les formations proposées pour gagner en visibilité. Signez un contrat type et assurez-vous d’une facturation rigoureuse pour une trésorerie saine.
