Travailler à l’étranger sans créer d’entreprise est aujourd’hui possible grâce à un mécanisme qui combine autonomie et sécurité. Vous gardez la maîtrise de vos missions pendant qu’une société spécialisée gère la partie administrative et financière.
Concrètement, la société de portage salarial signe un contrat de travail et un contrat de prestation, facture le client, encaisse et verse les salaires. Elle prend en charge les déclarations aux caisses, la conformité fiscale locale et propose des solutions comme l’affiliation à la CFE.
Les consultants bénéficient d’une protection sociale, d’une responsabilité civile couvrant notamment USA/Canada, et d’une assurance rapatriement. Un réseau de milliers de pairs et des relais dans plus de 50 pays facilitent l’intégration sur place.
Pour en savoir plus sur les modalités et les pays concernés, consultez notre dossier détaillé sur le blog dédié au sujet. Ce système vous fait gagner du temps, sécurise vos revenus et professionnalise vos missions à l’étranger.
Table of Contents
Points clés
- Cadre simple : autonomie du consultant et protection du salarié.
- Gestion complète : contrats, facturation et versement des salaires.
- Protection : sécurité sociale, RCP et assurance rapatriement.
- Réseau étendu : relais dans 50+ pays et 4000 consultants.
- Services bilingues et interlocuteur anglophone pour faciliter les échanges.
Travailler à l’étranger en toute sécurité grâce au portage salarial
Grâce à ce dispositif, managers en reconversion et experts sectoriels peuvent accepter des missions dans d’autres pays sans les contraintes d’un recrutement local.
- Consultants indépendants, managers en transition et spécialistes oil & gas, IT, data, marketing ou ingénierie.
- Travailleurs souhaitant effectuer des missions rarement supérieures à un an, sur place ou depuis la France.
Quels bénéfices pour le consultant ?
- Autonomie commerciale avec protection sociale du salarié et stabilité des revenus.
- Accompagnement bilingue, documents en anglais et services pratiques (change, facturation).
Quels gains pour l’entreprise cliente ?
- Accès rapide à des profils qualifiés sans gérer un contrat local.
- Processus simplifié, conformité sociale et réduction des risques liés à l’expatriation.
Pour explorer des cas concrets et opportunités de missions à l’étranger, consultez notre guide dédié.
Portage salarial international : comment ça fonctionne concrètement
Le mécanisme repose sur des étapes simples et contrôlées entre trois acteurs clés. Vous négociez la mission avec le client. La société portage salarial signe un contrat de prestation avec l’entreprise et un contrat travail (CDI ou CDD) avec vous.
La société facture le client, encaisse les fonds et vous reverse un salaire. Elle gère aussi les déclarations aux caisses et la conformité au régime social.
Gestion, garanties et support opérationnel
Gestion administrative : facturation, encaissement, versement des salaires et suivi des frais au réel ou via per diem.
Couvertures : responsabilité civile professionnelle incluant USA/Canada et assurance rapatriement pour sécuriser vos missions à l’étranger.
Accompagnement : dossiers FR/EN, interlocuteur anglophone, gestion du change et relais dans plus de 50 pays pour faciliter le travail sur place.
Étape | Acteur | Résultat |
---|---|---|
Négociation de la mission | Consultant / Client | Devis et périmètre validés |
Formalisation contractuelle | Société de portage | Contrat de prestation + contrat de travail |
Exécution et paie | Société / Consultant | Facturation, encaissement, salaire et remboursements |
Statuts, protection sociale et conformité selon votre pays de mission
Choisissez le bon statut pour garantir vos droits lors d’une mission à l’étranger. Le détachement et l’expatriation répondent à des besoins distincts selon la durée et le pays d’accueil.
Détachement : temporarité et maintien des droits
Le détachement convient aux missions courtes. Il permet le maintien du régime français de sécurité sociale, de la retraite et du chômage.
La durée standard est de 24 mois, avec possibilités d’extension jusqu’à 6 ans selon les accords. L’attestation A1 (E101) prouve la législation applicable.
Expatriation : contrat local et affiliation au régime du pays accueil
Pour une mission longue, on bascule vers un contrat local et l’affiliation au régime du pays accueil.
Vous pouvez toutefois adhérer à la CFE si la couverture locale est insuffisante. Le contrat travail français est souvent suspendu dans ce cas.
Union européenne : documents et accès aux soins
En union européenne, la Carte européenne d’assurance maladie facilite les soins. L’attestation A1 reste utile pour prouver vos droits lors de contrôles.
Hors UE : visas, permis et couvertures obligatoires
Hors UE, préparez visas et permis de travail. Souscrivez une assurance accidents et rapatriement. Des partenaires peuvent aider pour les démarches administratives.
Retraite, chômage et conformité locale
Vérifiez les conventions bilatérales pour préserver vos droits retraite et chômage. Selon la durée et les accords, des exonérations fiscales peuvent s’appliquer.
- Sécurisez vos preuves sociales : A1, attestations d’affiliation, certificats d’assurance.
- Respectez les obligations locales : la société portage salarial effectue les déclarations aux caisses et veille à la conformité.
- Formalisez vos contrats : alignez contrat travail et contrat de prestation avec la réalité du pays et la durée de mission.
Pour vous accompagner dans le choix de la structure et des démarches, découvrez comment trouver une société de portage et sécuriser votre mission.
Préparer et optimiser votre mission à l’étranger
Un bon montage financier et administratif transforme une mission à l’étranger en réussite durable. Avant le départ, clarifiez vos attentes sur la rémunération, la protection et la logistique.
Négocier le package de rémunération
Demandez un package complet : tarif journalier ou forfait, primes d’expatriation et de mobilité, prise en charge du logement et du transport.
Intégrez les avantages en nature et l’ajustement au coût de la vie du pays. Privilégiez le remboursement au réel ou le per diem basé sur le barème MAE selon la simplicité souhaitée.
Fiscalité et régime social
Analysez votre domicile fiscal, la durée de la mission et le statut choisi. Utilisez les conventions bilatérales et la règle des 183 jours pour limiter l’imposition.
Vérifiez les options CFE et mutuelles expatriés pour compléter la protection sociale. Conservez preuves sociales (A1, attestations) pour éviter les litiges.
Logistique et sécurité
Planifiez la relocation, le logement et les contacts d’urgence. Inscrivez-vous sur Ariane et au registre des Français de l’étranger si nécessaire.
Évaluez le niveau de risque du pays et prenez contact avec l’ambassade. Préparez visas, passeports et un package relocation via des partenaires spécialisés.
Choisir sa société de portage
Privilégiez la transparence des frais, un accompagnement FR/EN et un réseau présent dans les pays ciblés.
Vérifiez les services : gestion des factures, interlocuteur anglophone, gestion du change et expérience sectorielle. Un bon choix facilite vos missions et protège le salarié.
Conclusion
En conclusion, la formule offre flexibilité et protection pour intervenir à l’étranger tout en conservant un cadre salarié sécurisé.
Retenez l’essentiel : gestion administrative complète, couverture sociale, RCP et assurance rapatriement qui protègent vos revenus et votre santé.
La société portage pilote les contrats, la facturation et les salaires. Vous pouvez ainsi rester focalisé sur la mission et rassurer votre client.
Pour approfondir les bénéfices concrets et décider d’un montage adapté, consultez notre dossier sur les avantages du portage salarial international.
FAQ
Qu’est-ce que le portage salarial international et quels en sont les principaux avantages ?
Le portage salarial international permet à un consultant de réaliser des missions à l’étranger tout en bénéficiant d’un contrat de travail avec une société de portage. Les avantages clés incluent la protection sociale, la simplicité administrative, la facturation via la société d’accueil et la sécurité juridique pour le consultant et l’entreprise cliente.
À qui s’adresse ce dispositif ?
Ce dispositif s’adresse aux consultants indépendants, managers en transition, experts techniques (par exemple secteurs énergie, gaz et pétrole), formateurs et cadres souhaitant travailler pour des clients étrangers sans créer une structure juridique locale.
Comment fonctionne la relation entre le consultant, la société de portage et l’entreprise cliente ?
Le modèle repose sur une relation tripartite : le consultant signe un contrat de travail (CDI ou CDD) avec la société de portage qui facture l’entreprise cliente via un contrat de prestation. La société gère l’encaissement, la facturation et verse le salaire après déduction des frais et cotisations.
Quel type de contrat est mis en place pour une mission à l’étranger ?
Deux documents principaux s’appliquent : un contrat de travail (CDI ou CDD) entre le salarié et la société de portage, et un contrat de prestation entre la société et l’entreprise cliente définissant la mission, la durée, le montant et les conditions.
Comment sont traités les aspects administratifs et financiers ?
La société de portage facture le client, encaisse les règlements, gère la paie, les déclarations sociales et fiscales et rembourse les frais réels ou verse des per diem selon l’accord. Elle propose aussi le change de devises et le traitement bilingue des documents.
Quelles assurances et protections couvrent le consultant en mission (y compris USA/Canada) ?
Les sociétés de portage proposent généralement une responsabilité civile professionnelle couvrant de nombreux pays, y compris États-Unis et Canada, ainsi qu’une assurance rapatriement. Il est important de vérifier les plafonds et exclusions avant de partir.
Quelle est la différence entre détachement et expatriation ?
Le détachement maintient le régime social français pour une durée limitée et nécessite le formulaire A1 (ancien E101) lorsque les règles s’appliquent. L’expatriation implique l’affiliation au régime local du pays d’accueil et souvent la signature d’un contrat local ; l’adhésion à la Caisse des Français de l’Étranger (CFE) reste possible.
Quelles démarches pour une mission dans l’Union européenne ?
En UE, le salarié doit obtenir le formulaire A1 pour prouver le maintien du régime social français et peut utiliser la Carte européenne d’assurance maladie pour les soins. Les conventions bilatérales entre États membres facilitent la continuité des droits.
Que faut-il prévoir pour une mission hors Union européenne ?
Hors UE, il faut vérifier visas, permis de travail et conventions bilatérales. La couverture sociale peut varier fortement : options possibles incluent affiliation locale, maintien via la CFE ou assurances privées pour garantir protection et retraite.
Mes droits au chômage et à la retraite sont-ils préservés ?
La continuité des droits dépend du statut (détaché ou expatrié) et des accords bilatéraux. En détachement, les droits au chômage et à la retraite sont généralement maintenus. En expatriation, il faut contrôler les cotisations locales et la possibilité de validation des périodes auprès des caisses françaises.
Comment optimiser le package de rémunération pour une mission à l’étranger ?
Négociez primes d’expatriation ou de mobilité, indemnités pour le coût de la vie et avantages en nature. Intégrez frais de logement, couverture santé, rapatriement et modalités de change dans le contrat de prestation pour sécuriser le net perçu.
Quelles obligations fiscales dois‑je anticiper ?
La fiscalité dépend du domicile fiscal, de la durée de la mission et des conventions fiscales. Certaines missions ouvrent droit à des exonérations ; il est recommandé de consulter un conseiller fiscal pour éviter la double imposition et respecter les déclarations locales.
Quels services d’accompagnement propose une société de portage ?
Les services incluent la gestion administrative, documents bilingues (FR/EN), traitement des devises, réseau local dans de nombreux pays, assistance visa/permis, et conseils sur la conformité sociale et fiscale. La transparence des frais et la qualité du suivi sont des critères clés de choix.
Quelles mesures de sécurité et logistique sont à prévoir avant le départ ?
Prévoyez relocation, logement, inscription au registre des Français de l’étranger ou à Ariane, contact des ambassades, assurances santé et rapatriement, et plan de continuité. Vérifiez également les règles locales en matière de santé et sécurité au travail.
Comment choisir la bonne société de portage ?
Comparez la transparence des frais, la clarté des contrats, la qualité de l’accompagnement, la couverture assurance, l’expérience internationale et le réseau dans le pays d’accueil. Demandez des références et examinez les retours de consultants ayant effectué des missions similaires.
Quels documents sociaux et fiscaux seront nécessaires pour un détachement ?
Le document essentiel est le formulaire A1 (E101 ancien). Il faut aussi conserver contrats, fiches de paie, attestations de cotisation, et preuves de mission pour justifier le maintien du régime français auprès des administrations.
Puis‑je travailler temporairement aux USA ou au Canada via ce dispositif ?
Oui, mais il faut obtenir les visas et permis de travail adéquats, vérifier les exigences locales et s’assurer que la société de portage propose une RC Pro couvrant ces pays. Les règles d’immigration y sont strictes, planifiez en amont.