Ce guide explique comment le portage salarial combine autonomie et sécurité pour développer une activité en France avec un cadre légal solide.
Trois acteurs clés composent ce dispositif : la société qui facture et verse le salaire, le professionnel indépendant en contrat de travail, et l’entreprise cliente qui commande la mission.
Le freelance signe un contrat de travail avec la société et un contrat de prestation avec ses clients. Il choisit ses missions, ses tarifs et son organisation, tout en bénéficiant d’une protection sociale complète (retraite, maladie, chômage) et d’un CDI.
Avantages immédiats : pas de comptabilité à tenir, services administratifs externalisés, et transformation du chiffre d’affaires en salaire régulier pour sécuriser la trésorerie.
Ce statut hybride séduit débutants, expérimentés et retraités souhaitant cumuler activité et sécurité. Il renforce aussi la crédibilité auprès des entreprises et facilite l’accès au crédit.
Pour en savoir plus sur les étapes pratiques et le choix d’une société adaptée, consultez notre guide pour trouver un portage salarial.
Table of Contents
Points clés
- Combinaison d’autonomie de freelance et de la sécurité du salariat.
- Trois acteurs : société, salarié porté et entreprise cliente.
- Pas de comptabilité : gestion administrative prise en charge.
- Protection sociale complète et versement régulier du salaire.
- Statut apprécié par tous les profils, augmente la crédibilité commerciale.
Comprendre le portage salarial aujourd’hui : définition, acteurs et cadre
Ce cadre juridique met en lien un prestataire autonome, une société qui l’emploie et l’entreprise qui achète la mission. La définition légale (art. L1254-1 du Code du travail) impose deux contrats : un contrat de travail avec la société et un contrat commercial avec le client.
Le trio clé fonctionne ainsi :
- La société facture l’entreprise, encaisse les paiements, déduit une commission (souvent 5–10%) et verse un salaire au porté.
- Le salarié porté garde son autonomie : il fixe ses tarifs, son organisation et prospecte ses missions.
- L’entreprise cliente bénéficie d’une relation simple et sécurisée via un contrat de prestation unique.
Sur le plan social, le professionnel relève du régime général : cotisations, retraite et droit au chômage. Ce statut hybride libère du temps administratif et rassure les clients, tout en restant adapté à diverses professions (marketing digital, data, IT, gestion de projet).
Fonctionnement concret et contrats en portage salarial
La mécanique opérationnelle s’appuie sur deux accords : l’un avec la société qui embauche, l’autre avec l’entreprise qui commande la mission.
Contrat de travail et contrat de prestation
Le consultant signe un contrat de travail (CDI ou CDD) avec la société. Ce contrat assure la couverture sociale et les droits salariés.
Parallèlement, un contrat de prestation lie le salarié porté au client pour la mission précise.
Autonomie et absence de subordination
Il n’existe aucun lien de subordination avec le client. Le professionnel garde la liberté d’organiser son temps, ses méthodes et ses livrables.
Cycle mensuel : du devis au salaire
Chaque mois, la société émet la facture, encaisse, déduit les frais de gestion (généralement 5–10%) et verse le salaire en fin de mois.
Étape | Responsable | Impact |
---|---|---|
Devis / bon de commande | Salarié porté / Client | Lancement de la mission |
Facturation et encaissement | Société portage | Sécurise le paiement |
Déduction des frais | Société | 5–10% couvrant paie et déclarations |
Versement du salaire | Société | Revenu régulier en fin de mois |
Scénario rapide : une mission B2B est facturée, la société collecte le règlement, édite la fiche de paie et transforme le chiffre d’affaires en salaire. L’entreprise cliente n’a qu’un interlocuteur contractuel et une facturation claire.
La société peut aussi proposer des services additionnels (outils, accompagnement). Respecter les délais et assurer un suivi permet de sécuriser le versement mensuel.
Pour comprendre les avantages pratiques, consultez notre page dédiée aux avantages du portage salarial.
Conditions d’accès et limites : êtes-vous éligible dès maintenant ?
L’accès à ce statut repose sur des critères précis. Il faut au minimum un diplôme Bac+2 ou justifier de 3 ans d’expérience. Vous devez être autorisé à travailler en France et cibler une clientèle professionnelle (B2B).
TJM plancher : calculez un tarif journalier qui couvre charges et frais de gestion. Le TJM doit permettre au final d’atteindre au moins 2 517,13 € brut par mois.
Natures d’activités acceptées et exclues
Les métiers intellectuels comme le marketing digital, la data, l’IT ou la gestion de projet sont généralement acceptés. En revanche, certaines professions réglementées et activités restent interdites.
- Exclusions : avocats, experts-comptables, médecins, architectes.
- Métiers du bâtiment (assurances spécifiques) et du commerce (risques produits, TVA).
- Activités sous licence/agrément (ex. : garde d’enfants) et missions B2C interdites.
Critère | Exigence | Conséquence |
---|---|---|
Qualification | Bac+2 ou 3 ans d’expérience | Éligibilité de base |
TJM | Permettre 2 517,13 € brut/mois | Viabilité financière |
Clients | Exclusivement professionnels (B2B) | Accès possible |
Activités exclues | Professions réglementées, bâtiment, commerce, licence | Refus ou orientation vers un autre statut |
Respectez aussi les limites de temps de travail : 10 heures maximum par jour, 48 heures par semaine et 44 heures en moyenne sur 12 semaines. Enfin, évitez le cumul de deux CDI à temps plein. Conseil pratique : simulez votre TJM et demandez une vérification à la société qui vous accompagnera.
Avantages clés pour le freelance porté
Le statut simplifie la vie professionnelle : il supprime la charge administrative et offre une sécurité sociale rare pour un indépendant.
Protection sociale complète :
Retraite, maladie et chômage
Le salarié relève du régime général. Il cotise pour la retraite, bénéficie de la couverture maladie et peut ouvrir des droits au chômage sous conditions.
Zéro comptabilité, plus de temps pour vos missions
La société gère la facturation, les déclarations et transforme le chiffre d’affaires en salaire. Vous n’avez plus à tenir de comptabilité ni à gérer la TVA.
Résultat : plus d’énergie pour la relation client, la montée en compétences et le développement commercial.
Leviers d’optimisation
- PEE, PERCO et e-CESU pour améliorer la restitution nette.
- Mutuelle d’entreprise et plan de formation accessibles via la société.
- Effet de crédibilité : un salaire régulier rassure banques et bailleurs.
Ces avantages s’appliquent à de nombreux métiers de services intellectuels et facilitent le démarrage d’activité.
Atout | Ce que cela signifie | Bénéfice |
---|---|---|
Couverture sociale | Régime général : retraite, maladie, chômage | Sécurité comparable au salariat |
Gestion administrative | Facturation et déclarations prises en charge | Gain de temps et moins de risques |
Optimisation | PEE / PERCO / e-CESU / mutuelle | Meilleure restitution nette |
Crédibilité | Salaire régulier et statut de salarié | Accès facilité au crédit et aux locations |
Pour en savoir plus sur la liberté et sécurité offertes par ce dispositif, consultez notre dossier dédié.
Comparatif stratégique : freelance portage salarial vs freelance classique
Comparer deux modèles d’exercice aide à choisir la formule la mieux adaptée à vos objectifs professionnels.
Autonomie, statuts, optimisation de la rémunération et services
Le freelance portage salarial combine autonomie d’exercice et filets de sécurité. Il bénéficie de services inclus : facturation, paie, accompagnement et accès facilité au crédit.
Points forts :
- Gestion administrative externalisée et gain de temps.
- Protection sociale complète et crédibilité auprès des clients.
- Accompagnement commercial ou formation selon la société.
Le freelance classique conserve une liberté juridique plus large. Il choisit son statut, optimise parfois le revenu via salaire/dividendes, mais assume la comptabilité et les charges.
Inconvénients à anticiper : frais de gestion, plancher de TJM, périmètre clients
Anticipez les frais : cotisations et frais de gestion réduisent le revenu net. Le modèle impose souvent un TJM minimum et limite les clients aux professionnels.
- Frais gestion et cotisations réduisent la marge.
- Certaines activités sont exclues.
- Cas d’usage : idéal pour un consultant qui veut accélérer sans paperasse ; moins adapté à un entrepreneur ciblant le B2C.
Conseil : commencez en portage pour sécuriser vos débuts, puis basculez partiellement vers une structure si votre volume et vos objectifs l’exigent.
Portage salarial for freelancers : cumuls possibles avec d’autres statuts
Cumuler un contrat de salarié porté et une activité indépendante reste possible, à condition d’organiser clairement vos périmètres d’intervention.
Micro-entreprise et portage : vous pouvez garder des clients particuliers via votre auto-entreprise et conserver vos missions B2B en portage. Séparez les activités, évitez de démarcher les mêmes clients et respectez les clauses de loyauté et de confidentialité.
SASU / EURL et portage : la combinaison permet d’arbitrer entre salaire, dividendes et remboursement de frais. Pensez à vérifier les conséquences sociales et fiscales avant d’opter pour cette ingénierie.
Respectez les règles du temps de travail : pas de cumul de deux CDI à temps plein, 10 h maximum par jour, 48 h par semaine et 44 h en moyenne sur 12 semaines.
La société portage peut guider la vérification des périmètres et prévenir les conflits d’intérêt. Avant toute décision, sollicitez un avis juridique ou comptable.
Pour un comparatif complet, consultez notre article sur portage salarial vs freelance.
Finances du salarié porté : TJM, salaire, frais et ingénierie salariale
Pour sécuriser un revenu régulier, le TJM doit intégrer cotisations, frais et jours non facturables. En pratique, visez au minimum 2 517,13 € brut par mois pour respecter le seuil légal mentionné.
Comment fixer votre TJM :
- Calculez votre CA mensuel ciblé (salaire + charges + frais gestion + congés).
- Ajoutez une marge pour intermissions et impayés.
- Divisez par le nombre de jours facturables du mois.
Frais de gestion et services inclus
Les frais de gestion varient généralement entre 5 % et 10 %. Ils couvrent l’établissement des contrats, la facturation, les relances, la paie et les déclarations sociales.
Leviers pour améliorer la restitution nette
PEE, PERCO, e‑CESU et la mutuelle d’entreprise améliorent la restitution nette. La société propose aussi souvent des formations et un accompagnement.
Poste | Couverture | Impact sur le revenu |
---|---|---|
Frais de gestion (5–10%) | Paie, contrats, déclarations | Réduit le CA disponible |
Charges sociales | Cotisations retraite, maladie, chômage | Important sur le salaire brut |
Avantages (PEE/PERCO) | Épargne entreprise, mutuelle | Augmente la restitution nette |
Exemple simple : CA mensuel 6 000 € → frais 8% = 480 € → charges ≈ 40% → salaire brut restant ≈ 3 072 € puis net après cotisations. Anticipez un mois de démarrage sans encaissement et comparez plusieurs sociétés pour optimiser frais et services. Pour estimer précisément votre revenu, calculez votre salaire.
Trouver des missions en portage salarial et accélérer votre activité
Accélérer son activité nécessite une méthode de prospection multicanale et un bon positionnement. Commencez par définir votre offre et les métiers ciblés.
Priorisez LinkedIn, l’emailing ciblé, les appels et les événements métiers pour créer des contacts qualifiés. Ces actions restent la base pour décrocher des missions et gagner des clients.
Prospection, réseaux sociaux pro et partenariats
Travaillez votre proposition de valeur : cas clients, références et contenus utiles rassurent l’entreprise qui recrute. Structurez vos offres pour clarifier le choix du client.
Mesurez vos efforts : taux de réponse, conversion et durée du cycle. Itérez selon les chiffres pour sécuriser un flux régulier de missions.
Accès réseau via la société de portage et offres disponibles
Exploitez les bases de missions, les partenariats et les communautés d’experts proposées par votre société. Ces canaux réduisent le temps entre la mise en relation et la signature.
« Réactivité, contrat rédigé en un jour et salaires payés à temps. »
Levier | Action | Bénéfice |
---|---|---|
Prospection multicanale | LinkedIn, emailing, événements | Plus de visibilité et de prospects |
Positionnement | Offres claires, cas clients | Confiance accrue des entreprises |
Réseau société | Bases de missions et partenariats | Accélère les mises en relation |
Choisir sa société de portage : critères, avis et services
Choisir la bonne société influence directement votre sécurité financière et votre expérience quotidienne.
Critères essentiels : comparez les frais de gestion et ce qu’ils couvrent. Vérifiez l’ancienneté et la solidité financière. Confirmez que vos activités sont acceptées et qu’elles respectent les limites des professions réglementées.
Conditions d’accès : qualifications requises, TJM minimum, clientèle B2B et modalités d’entrée (CDI ou CDD). Demandez les délais d’intégration et la clarté du contrat.
Retours d’expérience : lisez les avis clients. Recherchez des preuves de réactivité : « contrat en un jour », salaires payés à date, plateforme simple.
Audit des services : tableau de bord en ligne, assistance juridique, formation, gestion des relances clients et délais de paiement des salaires.
Critère | Que vérifier | Pourquoi c’est important |
---|---|---|
Frais de gestion | Taux & services inclus | Impact direct sur votre revenu net |
Ancienneté | Historique & solidité | Sécurité et fiabilité des paiements |
Outils | Dashboard, contrats, paie | Gain de temps et transparence |
Support | Interlocuteur dédié, juridique | Qualité du suivi et réactivité |
Aides et cumul avec allocations chômage
Il n’existe pas d’aides spécifiques pour le portage salarial, mais le cumul entre l’ARE et un revenu de salarié porté reste possible.
Principe : tant que vous restez inscrit à France Travail et que vous effectuez vos déclarations chaque mois, une partie de votre allocation peut être maintenue.
Inscription à France Travail, plafonds de cumul et indemnisation
Fonctionnement : France Travail ajuste le versement selon le salaire déclaré chaque mois. L’indemnisation couvre la différence entre l’ARE et le salaire perçu, dans les plafonds légaux.
Conditions : inscription active, déclarations mensuelles et respect des règles de cumul. Ne pas dépasser les seuils fixés évite la suspension des droits.
Effets pratiques : le cumul sécurise les premiers mois et atténue les variations de revenu lors du démarrage ou d’une reprise d’activité.
Élément | Ce qu’il implique | Action recommandée |
---|---|---|
Inscription | Maintenir le statut auprès de France Travail | Faire ses déclarations mensuelles |
Plafond de cumul | Allocation ajustée en fonction du salaire | Simuler le cumul avant chaque mois |
Cas typiques | Démarrage progressif ou reprise après arrêt | Utiliser le cumul pour lisser la trésorerie |
Conseil : simulez le cumul pour estimer le net perçu, anticipez vos besoins de trésorerie et respectez scrupuleusement les délais déclaratifs pour éviter un décalage d’indemnisation.
Conclusion
Pour qui cherche autonomie et protection, ce statut organise la facturation et garantit un salaire régulier tout en laissant la liberté d’action.
Rappelez-vous : le système combine un contrat de travail avec la société et un contrat commercial avec l’entreprise cliente. Les conditions clés restent la qualification, un TJM viable et une clientèle B2B.
Avantages : protection sociale complète, réduction de l’administratif, services d’accompagnement et crédibilité accrue auprès des clients. Les limites : frais de gestion, périmètre B2B et règles strictes de temps de travail.
Comparez plusieurs sociétés, analysez frais et services, lisez les avis et testez la réactivité (contrats rapides, salaires à date). Pensez aussi aux solutions hybrides (micro-entreprise, SASU/EURL) pour cloisonner activités et optimiser vos revenus.
Conclusion : pour un entrepreneur souhaitant concilier autonomie et sécurité, ce modèle reste une option flexible, évolutive et pragmatique. Définissez votre positionnement, bâtissez votre portefeuille de missions et lancez-vous en connaissance de cause.
FAQ
Qu’est‑ce que le portage salarial et qui sont les acteurs impliqués ?
Le portage salarial associe trois acteurs : la société de portage qui facture vos clients et verse votre rémunération, le salarié porté qui réalise les missions, et l’entreprise cliente. C’est un statut hybride qui vous permet de garder votre autonomie tout en bénéficiant d’un contrat de travail.
Quel contrat signe le salarié porté et qu’implique la relation avec le client ?
Le salarié porté signe un contrat de travail (CDI ou CDD) avec la société de portage et la société conclut une mission avec le client via un contrat de prestation. Vous organisez librement votre activité sans lien de subordination directe avec le client.
Comment se transforme le chiffre d’affaires en salaire chaque mois ?
Chaque mois la société de portage encaisse les factures, déduit les frais de gestion et les charges sociales, puis vous verse un salaire net. Le cycle inclut aussi la gestion administrative, les déclarations et les éventuels frais professionnels remboursés.
Qui peut accéder à ce statut ? Y a‑t‑il des conditions d’éligibilité ?
L’accès dépend du niveau de qualification, d’un TJM cohérent et de clients professionnels. Certaines activités réglementées ou interdites (exemples : professions nécessitant un statut spécifique) ne sont pas éligibles.
Quelles professions sont exclues ou soumises à restrictions ?
Les métiers réglementés (exercice médical strict, activités juridiques selon les règles de la profession, etc.) peuvent être limités. Vérifiez auprès de la société de portage et de votre ordre professionnel avant de démarrer.
Quels sont les principaux avantages pour le consultant porté ?
Vous bénéficiez d’une protection sociale complète (maladie, retraite, chômage), d’un accompagnement administratif, et vous évitez la tenue comptable. Cela libère du temps pour développer votre activité et vos clients.
Quels inconvénients faut‑il anticiper ?
Attendez‑vous à des frais de gestion prélevés par la société, à un plancher de TJM pour être rentable, et à des limites sur le périmètre clients selon la politique de la société de portage.
Puis‑je cumuler ce statut avec une micro‑entreprise ou une société (SASU/EURL) ?
Le cumul est possible sous conditions : séparer clairement les activités, respecter l’obligation de loyauté et les durées de travail. Pour une SASU/EURL, il peut être pertinent d’optimiser revenus entre salaire et dividendes tout en gardant la sécurité sociale.
Comment fixer un TJM pour atteindre un salaire désiré ?
Calculez vos charges, les frais de gestion, et le nombre de jours facturables. Un TJM réaliste prend en compte périodes non facturées, congés et cotisations afin d’assurer un salaire net conforme à vos objectifs.
Que couvrent les frais de gestion d’une société de portage ?
Ils couvrent la facturation, la paie, les déclarations sociales, l’accompagnement juridique, et parfois des services complémentaires (formation, mise en réseau). Comparez les prestations avant de choisir votre société.
Quels leviers d’ingénierie salariale sont disponibles pour améliorer le net perçu ?
Certaines sociétés proposent PEE, plan d’épargne, titres‑services ou avantages sociaux (PER, e‑CESU). Ces dispositifs peuvent optimiser votre rémunération nette et votre protection retraite.
Comment trouver des missions lorsque l’on est en portage ?
Multipliez la prospection directe, l’usage des réseaux professionnels (LinkedIn), les partenariats et exploitez les offres et le réseau proposés par votre société de portage pour accéder rapidement à des missions.
Quels critères retenir pour choisir sa société de portage ?
Comparez les frais de gestion, l’ancienneté, le champ d’activités pris en charge, la réactivité, les avis clients et les outils en ligne (facturation, suivi de mission, paiement des salaires). L’accompagnement juridique et la formation sont un plus.
Puis‑je conserver mes droits chômage en utilisant ce statut ?
Oui, sous conditions d’inscription à France Travail et selon les règles de cumul et plafonds. Les revenus tirés de l’activité peuvent impacter l’indemnisation ; informez‑vous auprès de votre conseiller pour optimiser le dispositif.