Vous cherchez à concilier liberté et sécurité? Le portage salarial en France offre un compromis simple : exercer en indépendant tout en gardant la protection d’un salarié. Ce modèle, reconnu en 2008 et encadré par la convention collective de 2017 (IDCC 3219), vise surtout les prestations intellectuelles comme le conseil, l’IT, la formation et le marketing.
La relation est tripartite : le professionnel négocie ses missions, la company signe un contrat commercial avec le client et un contrat de travail avec le porté. Ensuite, les honoraires deviennent salaire après déduction des frais et cotisations.
Ce guide explique l’éligibilité, le fonctionnement concret (CDD/CDI), les avantages et limites, et comment choisir une société. L’objectif : vous aider à décider sereinement si ce system est adapté à votre profil de freelancers. Vous trouverez des explications claires, sans jargon, pour démarrer en confiance.
Table of Contents
Points clés
- Combine autonomie professionnelle et protection sociale.
- Cadre légal fiable : reconnaissance 2008 et convention 2017 (IDCC 3219).
- Relation tripartite avec deux contrats distincts.
- Simplification administrative et security sociale complète.
- Adapté aux prestations intellectuelles et aux indépendants commerciaux.
Pourquoi le portage salarial séduit les débutants en France aujourd’hui
La formule attire ceux qui veulent travailler librement tout en gardant une protection complète.
Liberté : vous choisissez vos missions, vos horaires et votre lieu de travail. Sécurité : affiliation au régime général, droits au chômage et cotisations retraite assurés.
La société tierce gère la facturation, le recouvrement et les déclarations. Ainsi, le consultant se concentre sur ses clients et ses livrables.
Les frais de gestion restent maîtrisés (généralement 5–10 % du chiffre d’affaires). Ils couvrent des outils, un accompagnement et des assurances professionnelles.
- Meilleure crédibilité auprès des clients.
- Continuité des droits sociaux (santé, retraite, chômage).
- Réduction des tracas administratifs et du risque au démarrage.
Ce guide vous apprendra le cadre légal, le fonctionnement des contrats, la paie et les indicateurs clés (TJM). Il propose aussi des comparatifs avec auto-entrepreneur, SASU et EURL.
Si vous voulez tester rapidement votre marché puis évoluer, trouver un portage salarial peut être une porte d’entrée idéale.
Comprendre le portage salarial en France
Né à la fin des années 1970, ce modèle a gagné une reconnaissance juridique en 2008 et a été formalisé par la convention collective du 22 mars 2017 (IDCC 3219).
Définition et origine du modèle
Il s’agit d’un cadre d’employment où un indépendant devient employee d’une société spécialisée pour exécuter une mission chez un client. Ce dispositif vise surtout les prestations intellectuelles : conseil, IT, formation, marketing.
Cadre légal et convention collective 2017 (IDCC 3219)
La convention fixe le périmètre d’application, les minima de rémunération, les garanties et les obligations des companies. Elle impose aussi des dispositifs d’assurance et des règles claires de rémunération.
Les acteurs clés : salarié porté, société de portage, client
Trois acteurs interviennent : le consultant négocie la mission, l’umbrella company signe le contrat commercial avec le client et conclut l employment contract avec le porté.
« Le porté conserve son autonomie commerciale tout en bénéficiant de la protection du régime général. »
- Avantage : accès immédiat aux compétences sans embauche.
- Transparence : processus, outils et assurances doivent être clairs.
- Protection : affiliation à la social security du régime général (maladie, retraite, chômage).
Comment ça marche concrètement
Voyons pas à pas comment les contrats et les flux d’argent s’articulent.
La relation tripartite et les deux contrats
Deux contrats structurent la mission. Le contrat commercial lie la company et le client : il précise les livrables, le prix et les conditions de paiement.
Le employment contract relie la company au consultant porté, en CDD ou CDI. Il encadre le statut, la durée et les garanties sociales.
Flux financiers et composition du salaire
Étapes clés : commande → facture au client → encaissement par la company → déductions (fees, charges) → versement du salary.
Les frais de gestion sont souvent 5–10 % HT. Après cotisations et charges, le gross salary se situe généralement autour de 50–55 % du montant facturé.
Rôle de la société et services inclus
L’umbrella company assure la facturation, le recouvrement, la paie, la mutuelle, la prévoyance et la RC pro. Elle gère aussi le prélèvement à la source et fournit des outils de management.
Points pratiques : traitez les expenses via notes de frais et justificatifs. Anticipez le tax à la source et les délais de paiement clients pour préserver la trésorerie.
- Relevé mensuel d’activité : essentiel pour calculer le TJM et fiabiliser l’income.
- Négociez clairement livrables, délais et conditions de paiement avec le client.
Qui peut accéder au portage salarial
Accéder à ce dispositif requiert des compétences précises et une vraie autonomie commerciale.
Conditions légales : la loi et la convention collective exigent un niveau III (Bac+2) ou au moins 3 ans d’expérience professionnelle (Art. L1254‑2, CCN IDCC 3219).
Le salarié doit pouvoir prospecter, négocier ses tarifs et piloter ses missions de façon indépendante.
Professions éligibles et activités exclues
Le dispositif cible principalement les prestations intellectuelles. Exemples : consultant, formateur, développeur, data analyst, chef de projet, UX/UI, marketing digital et ingénierie.
En revanche, les professions réglementées (médecins, avocats, experts‑comptables, architectes), les services à la personne, les travaux pour particuliers (BTP) et le commerce d’achat‑revente restent exclus.
« La capacité à trouver un premier client est souvent demandée avant la signature par la société. »
- Préparez votre pitch, portfolio et références pour rassurer le client et la société d’accueil.
- Les activités de training et de transmission sont compatibles si elles sont clairement cadrées.
- Faites une auto‑évaluation : réseau, séniorité, niche et différenciation.
En résumé : ce statut accélère l’accès au marché pour des profils déjà opérationnels et autonomes, à condition de respecter les critères de qualification et d’activité.
Choisir entre CDD et CDI en portage
Choisir le bon type de contrat détermine souvent la stabilité et la gestion du risque sur une mission.
CDD de mission
Quand privilégier le CDD ? Pour une mission bornée, avec un objectif précis ou un budget limité, le CDD est adapté.
Règles clés : durée maximale 18 mois, renouvelable deux fois. À la fin, la prime de précarité est de 10% et l’ICCP (congés payés) s’élève aussi à 10% du salary.
CDI : stabilité et continuité
Le CDI n’a pas de limite de durée. Il facilite l’enchaînement de missions et le travail pour plusieurs clients en parallèle.
Avantages pratiques : meilleure visibilité sur le gross salary, accès plus simple au crédit et à la location, et une security financière renforcée pour l’employee.
Critère | CDD | CDI |
---|---|---|
Durée | Max 18 mois (2 renouvel.) | Illimitée |
Indemnités | Prime précarité 10% + ICCP 10% | Aucune prime, stabilité |
Impact bancaire | Accès plus complexe | Plus favorable pour prêts & location |
Les deux types d’employment contract ouvrent aux droits du régime général (santé, retraite) et, sous conditions, aux unemployment benefits en fin de contrat.
Conseil pratique : choisissez selon votre pipe commercial, la durée visée (12–24 mois) et votre stratégie. Discutez toujours des modalités avec la société qui gère le portage salarial pour ajuster le contrat à votre profil.
Avantages clés pour les freelancers et consultants
Le modèle protège sans brider l’autonomie. Il offre un filet social complet tout en laissant le professionnel trouver et piloter ses missions.
Protection sociale : accès à l’assurance maladie, à la retraite, à la prévoyance et, sous conditions, à l’assurance chômage. La mutuelle est souvent incluse via la société.
Simplicité administrative : facturation, relances, recouvrement et déclarations des contributions sont gérés par la company. Le consultant gagne du temps et réduit les erreurs comptables.
La plupart des sociétés proposent aussi une responsabilité civile professionnelle et parfois une protection juridique. Ces insurance couvrent les risques liés aux missions.
Avantage | Impact concret | À vérifier |
---|---|---|
Social security complète | Accès maladie, retraite, prévoyance, mutuelle | Plafonds et cotisations |
Simplification | Facturation et déclarations prises en charge | Délai de versement du salary |
Assurances incluses | RC pro, parfois protection juridique | Étendue des garanties |
Accès au crédit | Meilleure crédibilité bancaire (surtout CDI) | Type de contrat fourni |
- Effet levier sur la crédibilité et l’accessibilité aux prêts ou à la location.
- Support opérationnel : outils digitaux, tableaux de bord et assistance paie/contrats.
- Protection contre les aléas : procédures de relance et gestion des litiges par la société.
Attention pratique : le salary est versé après encaissement client selon les règles de la company. Gardez un pipeline bien piloté et vérifiez les options d’extensions d’assurance avant signature.
Limites, frais et points de vigilance
Il est crucial d’évaluer l’impact des frais et des charges sur votre revenu net. Les frais de gestion varient généralement entre 5 et 10 % du chiffre d’affaires HT. Ils couvrent la gestion administrative, juridique, comptable et l’accès aux outils.
Attention : ces fees s’ajoutent aux contributions sociales. Le cumul réduit sensiblement l’income disponible après déductions. Vérifiez aussi les costs annexes : assurances complémentaires, services premium ou modules payants.
La convention impose des minima de rémunération. Assurez‑vous qu’ils sont compatibles avec votre TJM et votre séniorité. La prospection reste entièrement à votre charge ; il n’y a pas de garantie de missions en période creuse.
Signaux d’alerte à surveiller : systèmes obsolètes, opacité des bulletins, faibles garanties financières, délais de paie longs ou assurances insuffisantes.
- Contrôlez la qualité du management des comptes et la transparence des décomptes.
- Anticipez le tax prélevé à la source dans votre trésorerie mensuelle.
- Pratique : auditez systématiquement les déductions sur bulletins pour maîtriser vos charges.
Bien choisir sa société de portage salarial
Choisir la bonne société influence directement votre expérience et vos revenus. Avant de signer, vérifiez les frais, les outils et la qualité du support.
Critères clés : niveau de frais de gestion (souvent 5–10 %) et services inclus. Testez le portail : contrats, facturation, notes de frais et reporting.
Solidité, assurances et services additionnels
Privilégiez une company avec garanties financières, RC pro et protection juridique. L’ancienneté et les références clients donnent une idée du sérieux.
« Optez pour une société transparente sur les coûts et claire dans ses décomptes. »
- Support réactif et interlocuteur dédié.
- Offres de formation, webinaires et réseau business.
- Conformité RGPD, KYC et procédures anti‑fraude.
Critère | À vérifier | Impact |
---|---|---|
Frais de gestion | Taux, ventilation, services inclus | Revenu net |
Outils digitaux | Ergonomie du portail, reporting | Gain de temps |
Assurances & garanties | RC pro, protection juridique | Risque réduit |
Réputation | Avis, références, ancienneté | Confiance client |
Conseil pratique : comparez plusieurs companies, demandez des bulletins types et choisissez celle dont le management propose un onboarding clair.
Se lancer pas à pas en portage salarial for beginners
Commencez par formaliser une mission claire avec le client avant toute signature. Ciblez le périmètre, le planning et le budget. Inscrivez les terms de paiement pour éviter les surprises.
Négociez le TJM, les jalons de facturation, les pénalités de retard et les clauses IP. Faites valider ces points par la company avant d’envoyer un contract.
Comparez 2–3 sociétés : frais, outils, support, ancienneté et SLA. Testez la plateforme et demandez un bulletin type pour vérifier la transparence.
Étape | Action clé | Résultat attendu |
---|---|---|
Validation mission | Cadrer livrables et payment terms | Sécurité commerciale |
Choix company | Comparer frais et support | Meilleure gestion & outils |
Bilan mensuel | Suivre jours facturés et TJM | Vision claire du salary |
Prospection | Pipeline, relances, contenu | Continuité du business |
Organisez un bilan mensuel rigoureux : jours travaillés, congés, calcul du TJM réalisé. Anticipez le tax à la source et gardez des réserves de trésorerie.
Utilisez le support et les sessions de training proposées pour améliorer la négociation et la gestion commerciale.
Portage salarial vs autres statuts: auto-entrepreneur, SASU, EURL
Le bon statut dépend surtout de votre horizon de croissance et du volume d’affaires visé.
Couverture sociale, plafonds et complexité administrative
Auto‑entrepreneur : formalités très simples, charges proportionnelles et plafonds de chiffre d’affaires. La protection reste limitée et il n’y a pas de couverture chômage.
SASU / EURL : maîtrise complète de votre business et possibilités de croissance. En revanche, la comptabilité, les coûts fixes et les obligations juridiques augmentent.
Portage : équilibre entre simplicité et protection sociale. Pas de création de structure, la company gère facturation et contributions.
Coûts, fiscalité et contrôle de l’activité
En portage, les charges et le prélèvement à la source sont gérés par la company. En SASU/EURL, vous choisissez IS ou IR et payez honoraires comptables.
Le régime micro offre un abattement fiscal automatique mais limite le chiffre. Calculez selon votre TJM et vos dépenses professionnelles.
Cas d’usage pour orienter votre choix
- Consultant B2B en mission longue : portage pour démarrer vite avec protection.
- Créateur d’un cabinet : SASU/EURL pour scalabilité et maîtrise financière.
- Petites prestations à faible CA : auto‑entrepreneur pour la simplicité.
« Choisissez selon revenus attendus, besoin de protection et tolérance à la complexité. »
Critère | Auto‑entrepreneur | SASU / EURL | Portage |
---|---|---|---|
Formalités | Très simples | Complexes | Déléguées |
Protection sociale | Limitée | Paramétrable | Complète |
Coûts fixes | Faibles | Élevés | Moyens (frais de company) |
Conclusion
Pour un indépendant, c’est une passerelle entre liberté d’action et sécurité du régime général. Le portage salarial transforme la facturation client en salary après frais, cotisations et tax à la source.
Les principaux benefits : protection sociale, simplicité administrative, insurance et crédibilité vis‑à‑vis des clients. Ces avantages séduisent de nombreux freelancers.
Points d’attention : frais de gestion, impact sur l’income, contributions et la nécessité de prospecter. Choisissez une company ou une umbrella company transparente, solide et équipée d’outils fiables.
Optez pour CDD ou CDI selon votre visibilité commerciale. Avancez pas à pas : mission validée, termes négociés, signature, puis bilan mensuel. Prenez soin de votre relation client et de votre formation pour construire une activité durable et épanouissante.
FAQ
Qu’est-ce que le portage salarial et comment ça fonctionne ?
Le portage salarial est un mode d’exercice qui combine l’autonomie commerciale d’un consultant indépendant et la protection sociale d’un salarié. Le consultant signe un contrat commercial avec un client et un contrat de travail avec une société de portage (umbrella company). La société facture le client, prélève des frais de gestion, paie les cotisations sociales et reverse un salaire après déduction des charges.
Qui peut accéder à ce dispositif et quelles sont les conditions ?
Ce dispositif s’adresse principalement aux consultants, formateurs, designers, ingénieurs et autres professions intellectuelles autonomes. Les prérequis courants incluent un niveau Bac+2 ou trois ans d’expérience professionnelle et la capacité à trouver des missions. Certaines activités réglementées ou relevant d’une relation de subordination permanente peuvent être exclues.
Quels sont les avantages principaux pour un freelance ?
Avantages : protection sociale complète (santé, retraite, assurance chômage), simplification administrative (facturation, recouvrement), accès à la formation professionnelle et assurance responsabilité civile professionnelle. Le statut facilite aussi l’accès au crédit et à la location grâce à un bulletin de salaire.
Quels sont les frais et quel impact sur le revenu net ?
Les sociétés de portage appliquent généralement des frais de gestion compris entre 5 % et 10 % du chiffre d’affaires hors taxes. Il faut aussi tenir compte des cotisations sociales et des charges patronales qui réduisent le salaire net versé. Le résultat net dépend du taux de facturation, des frais et des éventuels frais annexes pris en charge par la société.
Quelle différence entre CDI et CDD en portage ?
Le CDD de mission couvre une durée déterminée liée à la mission, avec possibilité de renouvellement et une indemnité de fin de contrat (prime de précarité d’environ 10 % sauf exceptions). Le CDI offre une continuité d’emploi, plus de stabilité et permet de mener plusieurs missions successives sans rupture de contrat.
Comment choisir une société de portage ?
Comparez les tarifs, la transparence des frais, les outils digitaux, la qualité de l’accompagnement, la solidité financière et les assurances proposées. Vérifiez aussi les services additionnels : formation, réseau, aide à la prospection et gestion des notes de frais.
Quels risques ou limites dois-je connaître ?
Limites : coût des frais de gestion, responsabilité commerciale du consultant, prospection à la charge du porté et plafonds internes éventuels. Méfiez-vous des sociétés dont les pratiques manquent de transparence ou qui proposent des montages juridiques douteux.
Comment se déroule la facturation et le versement du salaire ?
Le consultant émet une feuille de mission validée par le client. La société de portage facture le client, encaisse les paiements, déduit les frais de gestion et les cotisations sociales, puis verse un salaire mensuel (net après charges) au porté avec bulletin de salaire.
Puis-je cumuler portage salarial et statut auto-entrepreneur ou activité salariée ?
Il est possible de cumuler selon la nature des activités et les règles de l’emploi. Le cumul avec un contrat salarié dépend des clauses du contrat principal et de la réglementation sur le temps de travail. Le cumul avec une micro-entreprise nécessite vigilance fiscale et sociale pour éviter les doubles cotisations et respecter les plafonds.
Le porté bénéficie-t-il de l’assurance chômage ?
Oui, sous conditions. En tant que salarié de la société de portage, le porté cotise à l’assurance chômage et peut, en cas de rupture de contrat involontaire, prétendre aux allocations Pôle emploi selon les règles applicables.
Quelles garanties pour la santé et la retraite ?
Le porté relève du régime général de la sécurité sociale : couverture santé (assurance maladie, mutuelle) et droits à la retraite. Les cotisations versées par la société de portage alimentent les droits sociaux comme pour tout salarié.
Quelle est la différence entre société de portage et autres structures (SASU, EURL) ?
La société de portage offre un bulletin de salaire et une protection sociale similaire à celle d’un salarié, sans gestion comptable lourde. La SASU ou l’EURL donnent plus d’autonomie et potentiellement une optimisation fiscale, mais impliquent une gestion administrative et comptable plus complexe et une couverture sociale différente.
Comment négocier un TJM et sécuriser une mission client ?
Calculez votre TJM en tenant compte des frais de gestion, des cotisations, des charges et de votre objectif de salaire net. Formalisez la mission par un contrat commercial clair précisant la durée, le périmètre, les livrables, les modalités de paiement et les conditions de résiliation. Demandez des acomptes pour sécuriser le démarrage.
Quelles sont les dépenses remboursables et comment sont-elles traitées ?
Les frais professionnels (déplacements, hébergement, achats liés à la mission) peuvent être remboursés sur justificatifs selon la politique de la société de portage. Certaines sociétés proposent un remboursement direct ou un remboursement mensuel après validation des dépenses.
Le statut permet-il d’accéder à la formation professionnelle ?
Oui. Les salariés portés cotisent à la formation professionnelle et peuvent bénéficier d’actions de formation, CPF ou dispositifs proposés par la société de portage. Renseignez-vous sur l’accompagnement formation inclus dans l’offre.