Vous avez peut‑être ressenti l’angoisse du saut vers l’indépendance. Nous l’avons vécu aussi : l’envie d’autonomie mêlée à la peur des démarches et des charges. Ce guide commence là, avec cette adresse directe à votre réalité.
Le concept central est simple : votre chiffre facturé influence directement votre rémunération finale en portage salarial. Nous clarifions comment transformer un chiffre brut en un montant net lisible et prévisible.
Dans ce guide, vous trouverez des repères concrets : TJM HT, jours facturés, frais de gestion, cotisations, salaire brut et net. Nous expliquons pourquoi ce format se lit comme un Buyer’s Guide pour vous aider à comparer et choisir une société adaptée.
Attendez-vous à des exemples chiffrés en France, des règles simples pour sécuriser votre activité et une vision claire de votre sécurité sociale et de vos revenus.
Table of Contents
Principaux points à retenir
- Comprendre le lien entre facturation et salaire net.
- Comparer les offres comme un acheteur informé.
- Conserver une protection proche du salariat.
- Simplifier l’administratif pour se concentrer sur l’activité.
- Accéder à des exemples chiffrés pour piloter vos revenus.
Pourquoi lier portage salarial et chiffre d’affaires pour piloter vos revenus
Le bon pilotage financier d’un indépendant naît d’un indicateur simple : le CA. Piloter ce montant aide à sécuriser votre activité, gagner du temps administratif, et transformer les ventes en rémunération lisible.
Un professionnel en France cherche trois choses : sécurité, simplicité, et une rémunération stable. Tester son offre sans créer d’entreprise répond à ce besoin.
La logique diffère selon le statut. En micro-entreprise, la gestion du chiffre se fait librement. En portage salarial, vous êtes salarié d’une société : le cadre impose des obligations, dont une facturation minimale liée aux charges.
La comparaison doit dépasser le seul taux. Notre Buyer’s Guide vous demande d’évaluer la protection sociale, les contraintes de facturation, et l’accompagnement. En portage, la relation triangulaire — vous, l’entreprise cliente, la société de portage — change la lecture du montant facturé.
Dans la suite, nous expliquons comment convertir ce CA en net, quels minimums attendre, et quels leviers vous pouvez actionner pour optimiser vos revenus.
Comprendre le fonctionnement du portage salarial sans créer d’entreprise
Pour fonctionner sans créer d’entreprise, le système repose sur un échange clair entre trois acteurs.
Le rôle de chaque acteur
La entreprise cliente commande une prestation. Le salarié porté réalise la mission et conserve un statut salarié.
La société portage contractualise, facture et verse le salaire. Elle assume la responsabilité juridique et sociale. Les frais de gestion couvrent la paie, les déclarations, la RC Pro et la gestion des contrats.
Les contrats indispensables
- La convention d’adhésion lie le consultant à la société.
- Le contrat de prestation formalise la relation commerciale avec l’entreprise cliente.
- Le contrat travail définit le cadre salarial et les protections liées au code travail.
Avant de choisir une société, vérifiez la clarté des modèles de contrat et l’accompagnement proposé. Une société portage transparente facilite la facturation et donc votre capacité à générer du chiffre et déclencher le versement du salaire.
portage salarial et chiffre d’affaires : comment le CA devient salaire net
Pour savoir ce qui vous revient vraiment, il faut suivre le parcours du montant facturé. Votre CA HT est la matière première : il finance les frais, les cotisations puis votre salaire.
Étape de facturation : taux journalier moyen et jours travaillés
Le taux journalier moyen multiplié par le nombre de jours de travail sur le mois construit le chiffre de référence. Ce CA HT est la base sur laquelle s’appliquent les prélèvements.
Déduction des frais de gestion de la société de portage
La société portage retient des frais gestion pour assurer la paie, la facturation, la gestion juridique et les outils. Ces frais se déduisent directement du CA HT avant tout autre calcul.
Paiement des cotisations sociales salariales et patronales
Ensuite viennent les cotisations : salariales et patronales. Elles comprennent maladie, retraite (base et complémentaire), chômage, CSG/CRDS, formation et AT. Ces prélèvements financent vos droits auprès de la sécurité sociale.
Du salaire brut au revenu net : ce qui reste réellement
Après déduction des frais et des cotisations, on obtient le salaire brut puis le net. Le montant final dépend du taux de frais, du niveau des cotisations et des éventuels frais professionnels déductibles.
Repère pratique : remontez l’équation à l’envers pour fixer un TJM cohérent avec votre objectif de salaire net. Pour en savoir plus sur les obligations de facturation, consultez nos précisions sur la facturation.
Les frais de gestion en portage salarial : taux, services et pièges à éviter

Comprendre la mécanique des prélèvements vous aide à mesurer la rentabilité réelle de votre activité.
En France, un repère simple : les frais gestion se situent généralement entre 7 % et 10 % du chiffre. Ce taux couvre la gestion administrative, la facturation, la paie et le suivi juridique.
Le taux peut devenir dégressif : plus votre volume d’activité augmente, plus certaines sociétés portage abaissent le pourcentage. Cela améliore votre marge nette et récompense l’activité soutenue.
Concrètement, les frais couvrent :
- contrats, facturation et déclarations sociales ;
- suivi comptable et assistance juridique ;
- outils de pilotage et assurance RC Pro ;
- accompagnement commercial ou coaching quand inclus.
Ayez garde aux offres attractives au premier abord : un taux bas peut cacher des options facturées en supplément ou des services limités. Demandez toujours une grille claire des services inclus (contrats, paie, déclarations, RC Pro).
Cas concret : certaines structures comme Cadres en Mission annoncent un taux standard maximal de 7 % hors services sur-mesure. Utilisez ce repère pour comparer sociétés portage et choisir à services égaux.
Pour une comparaison détaillée des prestataires, consultez notre guide comparatif des sociétés.
Cotisations et protection sociale : le “coût” qui finance vos droits
Ce que l’on paye en cotisations se transforme en droits concrets tout au long de votre carrière. Les prélèvements ne sont pas une perte : ils constituent un filet de sécurité qui protège votre activité.
Les principales cotisations couvrent l’assurance maladie, la retraite de base et complémentaire, l’assurance chômage, la CSG/CRDS, la formation professionnelle et les accidents du travail.
- Maladie : remboursements santé et indemnités journalières.
- Retraite : droits pour la pension future.
- Chômage : accès aux allocations sous conditions.
- CSG/CRDS et formation : financement mutualisé des services.
Repère pratique : ces cotisations représentent en moyenne autour de 50 % du CA, avec des variations selon le cas et le niveau de rémunération. Ce palier évite les mauvaises surprises sur le mois.
Concrètement, vous gagnez l’accès à la sécurité sociale, aux droits au chômage, au CPF, à une mutuelle et à la prévoyance. La société de portage réalise les déclarations et paiements, ce qui réduit votre charge mentale et le risque d’erreur.
Si votre priorité est la protection, ce modèle reste pertinent. Pour approfondir la protection sociale financée par ces cotisations, consultez notre dossier dédié.
Facturation minimum et chiffre d’affaires minimum : ce que dit la convention collective
Un cadre conventionnel impose des seuils de facturation afin d’assurer une rémunération minimale aux salariés portés qui travaillent.
La convention collective (entrée en vigueur en 2017) fixe un repère pratique : le tarif de facturation conseillé se situe près de 300 € HT par jour. Ce seuil aide l’entreprise de portage à garantir le salaire prévu par le contrat.
Minimum de facturation : près de 300 € HT par jour
Ce niveau sert de base lors des négociations. Il n’empêche pas d’ajuster le tarif selon l’expérience, la durée et la complexité de la mission.
Rémunération minimale garantie : principes
La convention distingue des profils : junior, senior ou mission au forfait. Le salaire minimal varie selon ces catégories pour refléter l’expérience et la valeur apportée.
Pourquoi un minimum existe
La logique est simple : en tant que salarié, vous bénéficiez des droits sociaux. L’entreprise qui vous emploie doit donc pouvoir verser un salaire conforme au contrat et au cadre légal.
Que se passe-t-il si aucun chiffre n’est généré sur un mois
Si vous ne générez pas de CA sur un mois, le salaire peut être réduit ou reporté selon les clauses du contrat. Il est essentiel d’anticiper ce risque.
Pour piloter votre activité, sécurisez un pipeline et favorisez des missions récurrentes. Pour mieux comprendre le statut et ses garanties, consultez notre page dédiée : comprendre le statut et ses avantages.
Calculer votre chiffre d’affaires cible avec le TJM et les jours facturés
Pour piloter votre tarification, partez du salaire net souhaité.
Construire le TJM commence par un calcul à rebours. Définissez votre net mensuel, ajoutez les frais de gestion et les cotisations, puis obtenez le CA cible.
Construire un TJM cohérent avec votre salaire net souhaité
Calculez le montant mensuel nécessaire, divisez par le nombre de jours facturés. Ajustez pour couvrir les imprévus et les périodes sans mission.
THM et TJM : choisir le bon indicateur pour négocier
Le THM sert souvent à convaincre un prospect pendant la négociation. Le TJM reste l’unité pratique pour contractualiser et piloter votre activité.
Durée et complexité de mission : ajuster le taux journalier moyen
Une mission longue peut admettre un TJM légèrement inférieur grâce à la régularité. Les missions courtes et techniques exigent un taux plus élevé pour compenser le risque.
- Positionnement marché et rareté de l’expertise.
- Valeur apportée aux clients et résultats attendus.
- Appui possible d’une société pour calibrer le TJM selon les pratiques des entreprises.
| Indicateur | Usage | Avantage | Quand l’utiliser |
|---|---|---|---|
| TJM | Contractualiser | Clair pour la facturation | Missions journalières |
| THM | Négocier | Souplesse tarifaire | Clients sensibles au temps |
| Jours facturés | Pilotage | Visibilité mensuelle | Planification du revenu |
Exemples chiffrés en France : du TJM au salaire net estimé
Pour comprendre l’ordre de grandeur, voyons un cas concret en France.
Simulation réaliste : 500 € HT × 18 jours = 9 000 € de chiffre d’affaires sur le mois.
- Frais gestion 7 % = 630 €.
- Charges sociales ~42,9 % = 3 861 €.
« Après frais et cotisations, le revenu net estimé de cette simulation s’établit à 4 509 €. »
Comparatif indicatif sur 18 jours
| TJM | CA 18 jours | Net estimé |
|---|---|---|
| 300 € | 5 400 € | 2 808 € |
| 500 € | 9 000 € | 4 509 € |
| 800 € | 14 400 € | 7 157 € |
Ces ordres de grandeur montrent l’effet du prix sur votre salaire. Un TJM bas limite la marge pour la protection et l’optimisation. Nous vous invitons à ajuster vos jours facturés et votre TJM selon votre marché et vos objectifs.
Optimiser votre rémunération en portage : leviers concrets et conformes
Agir sur vos dépenses professionnelles permet d’augmenter votre rémunération effective. L’objectif : optimiser votre net sans fragiliser votre dossier ni prendre de risques inutiles.
Déduire les frais professionnels réels
Déplacements, matériel (ordinateur), logiciels et formation sont deductibles si vous conservez des justificatifs clairs.
Effet mécanique : ces frais réduisent la base de calcul du salaire brut et, selon les cas, la base des cotisations. Bien documentés, ils améliorent l’efficacité de vos revenus.
TVA : récupération sur achats pro
La TVA peut être récupérée sur achats professionnels lorsque les factures respectent les exigences. Conservez toutes les preuves pour que la société puisse appliquer la récupération.
Dispositifs d’optimisation proposés
- PEE / PERCO pour l’épargne salariale.
- titres restaurant, CESU, chèques-cadeaux ou chèque culture selon l’offre.
En mode Buyer’s Guide, comparez les services d’optimisation inclus, l’accompagnement proposé par la société et les possibilités offertes par les sociétés portage. Ne choisissez pas uniquement sur le taux : regardez l’impact réel sur votre rémunération et la sécurité de votre activité.
Choisir la bonne société de portage selon votre chiffre d’affaires et vos priorités

Choisir une société adaptée transforme votre prévision de revenus en un plan concret. Commencez par définir votre CA prévisionnel, votre besoin d’accompagnement et votre tolérance au risque.
Au-delà du taux : qualité de service, solidité et outils
Le taux importe, mais il ne fait pas tout. Privilégiez la solidité financière et la reconnaissance de la société.
Vérifiez les outils de gestion, le suivi client, et l’accès au réseau professionnel. Ces éléments facilitent la prospection et protègent votre activité.
Ce qui doit être inclus, noir sur blanc
- Gestion des contrats et facturation.
- Versement des salaires, paie et déclarations sociales.
- Paiement des charges et assurance RC pro.
Exigez ces prestations écrites dans le contrat. Un taux bas peut masquer des options facturées en supplément.
Accompagnement à la négociation du TJM
Une bonne société connaît les pratiques des entreprises et vous aide à valoriser votre offre.
« Une société bien implantée défend un TJM cohérent en se fondant sur l’expérience marché. »
Avant de signer, posez ces questions : quelles options sont payantes ? Quels sont les délais de paiement ? Quel est le niveau du support et des outils de suivi ? Le réseau et les événements proposés sont-ils inclus ?
Conclusion pratique : construisez une grille de décision fondée sur votre CA prévisionnel, le niveau d’accompagnement souhaité et le rapport coût/valeur. Pour comparer des offres transparentes, consultez une société portage de référence.
Conclusion
Piloter votre activité commence par une règle simple : partez du montant facturé, anticipez les frais, les cotisations et les obligations conventionnelles pour sécuriser votre salaire.
Gardez en tête quelques repères utiles : frais de gestion souvent entre 7 % et 10 %, cotisations proches de 50 % du CA selon les cas, et un minimum de facturation autour de 300 € HT par jour. Ces chiffres aident à fixer un TJM réaliste et un volume de jours facturables.
Comparez les offres comme un acheteur informé : privilégiez la solidité de la société, les services inclus, les outils et l’accompagnement, pas seulement le taux.
Pour aller plus loin, découvrez les atouts concrets du modèle sur nos atouts du portage salarial. Avec une bonne méthode et une société adaptée, vous conjuguez autonomie, protection et performance professionnelle.
FAQ
Portage salarial et chiffre d’affaires : en quoi cela change-t-il ma situation ?
Le dispositif vous permet d’exercer une activité indépendante sans créer de société. Vos factures client constituent le chiffre d’affaires de la société de portage, transformé ensuite en salaire après déduction des frais de gestion et des cotisations sociales. Vous conservez la protection sociale d’un salarié tout en gardant l’autonomie commerciale.
Pourquoi lier le chiffre d’affaires au mode choisi pour exercer ?
Le mode d’exercice détermine le niveau de cotisations, la gestion administrative et la sécurité. En choisissant ce statut, vous pilotez vos revenus via le taux journalier moyen (TJM) et le nombre de jours facturés, tout en bénéficiant d’un cadre salarial qui sécurise vos droits sociaux.
Quelles différences majeures entre ce statut et la micro-entreprise côté CA ?
La micro-entreprise applique un régime simplifié avec charges calculées sur le CA et plafonds, sans statut salarié. Ici, le CA sert à générer un salaire soumis à cotisations salariées et patronales, avec des frais de gestion prélevés par la société d’accompagnement.
Qui sont les acteurs impliqués et quels rôles jouent-ils ?
Trois acteurs agissent : l’entreprise cliente commande la prestation, la société d’accompagnement facture et verse le salaire, et vous, consultant salarié, réalisez la mission. Chacun a des obligations contractuelles claires pour garantir sécurité et conformité.
Quels contrats faut-il signer pour sécuriser l’activité ?
Les documents usuels sont la convention d’adhésion à la société, le contrat de prestation entre vous et le client, et le contrat de travail entre vous et la société d’accompagnement. Ils encadrent la relation commerciale et le statut salarié.
Comment le chiffre d’affaires devient-il salaire net ?
Processus résumé : facturation au TJM hors taxe × jours travaillés = CA. Déduction des frais de gestion. Paiement des cotisations sociales (salarié + patronales). Conversion du reste en salaire brut puis net après prélèvement à la source et contributions sociales.
Comment calculer rapidement le montant facturé (TJM × jours) ?
Multipliez votre TJM HT par le nombre de jours facturés sur la période. Ce total constitue le CA mensuel avant frais et charges. C’est l’indicateur de départ pour estimer votre rémunération finale.
Quels frais de gestion faut-il anticiper et quel est leur ordre de grandeur ?
Les frais de gestion couvrent la facturation, la paie, la comptabilité et le support juridique. Ils se situent généralement entre 7 % et 10 % du CA, mais peuvent varier selon les services inclus et le volume d’activité.
Les frais peuvent-ils baisser si j’ai un gros volume d’activité ?
Oui. Certaines sociétés proposent des barèmes dégressifs ou des offres sur-mesure lorsque le CA est élevé. La négociation porte souvent sur le pourcentage ou la facturation de services complémentaires.
Que couvrent concrètement ces frais ?
Ils couvrent la gestion administrative, la paie, les déclarations sociales, l’assurance responsabilité civile professionnelle, l’accès à des outils en ligne et l’accompagnement commercial ou juridique selon l’offre.
Comment les cotisations sociales impactent-elles mon revenu ?
Les cotisations financent maladie, retraite, chômage, CSG/CRDS et formation. Elles représentent une part importante du prélèvement total et réduisent le montant disponible pour le salaire net. Leur niveau varie selon la convention collective et le montant du salaire.
Quel pourcentage du CA part généralement en charges sociales ?
À titre indicatif, le total des charges peut se situer autour de 40 à 55 % du CA après frais de gestion, selon la nature du contrat, le niveau de rémunération et les conventions applicables.
Quels droits obtient-on en contrepartie des cotisations ?
Vous bénéficiez de la sécurité sociale, de l’assurance chômage, de droits à la retraite, du CPF, d’une mutuelle et souvent d’une protection complémentaire (prévoyance). Ces garanties rapprochent votre situation de celle des salariés classiques.
Existe-t-il un montant minimum de facturation ?
Oui, la convention collective et les pratiques du secteur exigent un minimum de facturation journalier : il tourne souvent autour de 300 € HT par jour. Ce seuil assure la viabilité économique et le respect des obligations employeur.
Que se passe-t-il si je ne génère pas de CA sur un mois ?
En l’absence de facturation, vous n’aurez pas de salaire pour ce mois. Selon la société, des solutions d’accompagnement existent (missions courtes, portage intermittent). Le contrat de travail et la convention précisent les modalités en cas d’inactivité.
Comment construire un TJM adapté à mon objectif de salaire net ?
Calculez votre besoin net mensuel, estimez les charges sociales et frais, puis divisez le montant nécessaire par le nombre de jours facturables. Intégrez un coussin pour imprévus et négociez le TJM avec l’entreprise cliente en conséquence.
THM et TJM : lequel privilégier pour négocier ?
Privilégiez le TJM (taux journalier moyen) pour négocier avec les clients. Le THM (taux horaire moyen) sert surtout pour des missions plus courtes ou facturées à l’heure. Choisissez selon la nature et la durée des missions.
Comment ajuster le TJM selon la durée et la complexité d’une mission ?
Augmentez le TJM pour des missions longues, risquées ou très spécialisées. Pour des cycles courts ou répétitifs, vous pouvez proposer un tarif adapté. Tenez compte des coûts directs, du marché et de votre expertise.
Pouvez-vous donner un exemple chiffré simple ?
Exemple : 500 € HT × 18 jours = 9 000 € de CA. Après 7 % de frais de gestion (630 €) et environ 43 % de charges sociales sur le reste, le net mensuel estimé se situe sensiblement en dessous de la moitié du CA initial, selon les paramètres exacts.
Quels leviers concrets pour optimiser ma rémunération légalement ?
Déclarez et déduisez vos frais professionnels réels (déplacements, matériel), récupérez la TVA sur les achats pro si applicable, et utilisez les dispositifs proposés par la société (épargne salariale, PER, avantages). La négociation du TJM reste le levier le plus efficace.
Comment choisir la société d’accompagnement la mieux adaptée à mon CA ?
Au-delà du taux, vérifiez la qualité du service, la solidité financière, les outils proposés, le réseau de clients et l’accompagnement commercial. Assurez-vous que la facturation, la paie et les déclarations sociales sont incluses et que la RC pro est fournie.
Quels services doivent impérativement être inclus par la société ?
Les services essentiels sont la facturation, l’édition des bulletins de paie, les déclarations sociales, l’assurance responsabilité civile professionnelle et un support juridique. Des prestations supplémentaires peuvent justifier un taux différent.
Comment la société peut-elle m’aider à fixer ou négocier mon TJM ?
Certaines structures offrent un accompagnement marché, des benchmarkings et des conseils tarifaires. Elles peuvent aussi vous aider à positionner votre offre selon la demande client et vos compétences pour maximiser vos chances d’obtenir le TJM souhaité.
