Vous êtes cadre et rêvez de conjuguer autonomie professionnelle avec sérénité administrative ? Imaginez un modèle où vous choisissez vos missions tout en bénéficiant d’une protection sociale complète. C’est exactement ce que propose le portage salarial, une solution née à la fin des années 1980 pour répondre aux besoins des profils expérimentés.
Ce dispositif tripartite – consultant, société de portage et client – séduit de plus en plus. Il offre aux cadres la liberté de l’indépendance sans renoncer aux avantages du statut de salarié. « C’est comme avoir un filet de sécurité tout en pilotant sa carrière », confie un consultant spécialisé.
Le succès repose sur trois piliers : votre expertise, une société de portage fiable, et des avantages fiscaux optimisés. Depuis son apparition, ce modèle n’a cessé d’évoluer pour s’adapter aux réalités du marché, notamment pour les profils techniques et managériaux.
Table of Contents
Points clés à retenir
- Combinaison unique entre indépendance professionnelle et sécurité salariale
- Modèle historique perfectionné depuis les années 1980
- Choix stratégique de la société de portage déterminant
- Répartition claire des rôles entre les trois acteurs
- Avantages sociaux complets (assurance maladie, retraite, chômage)
- Flexibilité dans la gestion des missions et des clients
Introduction
En 2024, plus de 45 000 professionnels ont adopté ce statut innovant en France, dont 3 000 nouveaux consultants cette année. Ces chiffres révèlent une tendance de fond : 78% des cadres expérimentés privilégient désormais des solutions hybrides pour concilier liberté et stabilité.
Le modèle repose sur un équilibre unique entre trois acteurs :
- Le consultant qui pilote ses missions
- La structure d’accueil gérant les aspects légaux
- L’entreprise cliente bénéficiant d’expertises ciblées
« C’est la réponse parfaite aux nouvelles attentes du marché », souligne une experte en droit du travail. Les cadres y trouvent surtout deux avantages majeurs : maîtriser leur emploi du temps tout en conservant une couverture sociale complète.
Cette croissance s’explique par les mutations récentes du monde professionnel. Recherche de flexibilité, digitalisation accélérée, besoin de polyvalence… Autant de défis que ce dispositif permet de relever efficacement.
Dans cet article, nous explorerons :
- Les mécanismes juridiques et financiers
- Les critères pour choisir son partenaire
- Les meilleures pratiques pour optimiser sa rémunération
Qu’est-ce que le portage salarial cadre ?
Concilier expertise technique et stabilité professionnelle : telle est la promesse de ce dispositif innovant. Le modèle repose sur une collaboration entre trois entités : le consultant, la structure d’accueil et le client final. Le salarié porté conserve son autonomie tout en bénéficiant des avantages sociaux d’un contrat classique.
Prenons l’exemple d’un chef de projet digital : il négocie directement ses missions, tandis que la société de portage gère bulletins de paie, cotisations et aspects juridiques. Cette répartition des tâches permet de se concentrer sur son cœur de métier.
Contrairement à un entrepreneur indépendant, le professionnel en portage peut :
- Accéder à l’assurance chômage et à la retraite complémentaire
- Bénéficier d’un accompagnement administratif personnalisé
- Facturer sans créer de structure juridique
L’adhésion se fait généralement en 48 heures après analyse du profil. « C’est un tremplin idéal pour tester son activité en toute sécurité », explique une consultante RH. Les frais de gestion, souvent compris entre 8% et 12% du chiffre d’affaires, couvrent l’ensemble des services inclus.
Ce statut hybridé séduit particulièrement les managers confirmés souhaitant diversifier leurs expériences professionnelles. Il offre une alternative souple au statut d’auto-entrepreneur, avec des protections sociales renforcées et un accès facilité aux marchés publics.
Historique et évolution du portage salarial pour cadres
Saviez-vous que cette formule hybride trouve ses racines dans les mutations économiques des années 1970 ? Face aux chocs pétroliers et à la montée du chômage, des pionniers imaginent un dispositif novateur. L’entreprise portage apparaît alors comme une réponse aux besoins de flexibilité des experts techniques.
Le tournant décisif intervient en 2008 avec l’entrée au Code du travail. Cette reconnaissance légale donne un cadre sécurisé aux trois parties prenantes. « C’est la consécration d’un modèle qui avait fait ses preuves sur le terrain », rappelle un juriste spécialisé.
Année | Événement clé | Impact principal |
---|---|---|
1978 | Premières expérimentations | Création de structures hybrides |
2008 | Reconnaissance légale | Clarification du statut juridique |
2015 | Convention collective | Harmonisation sectorielle |
2022 | Modernisation des contrats | Adaptation aux métiers digitaux |
Les conventions collectives de 2015 marquent une nouvelle étape. Elles standardisent les pratiques tout en permettant des adaptations régionales. Cette évolution répond aux attentes des professionnels exigeant plus de transparence dans les contrats de travail.
Aujourd’hui, le dispositif s’est spécialisé pour répondre aux besoins spécifiques des experts confirmés. Les dernières réformes facilitent notamment la gestion des missions internationales et l’accès à des secteurs stratégiques comme les nouvelles technologies.
Le cadre juridique du portage salarial
La sécurité juridique constitue le pilier invisible de toute collaboration professionnelle réussie. Depuis la loi n°2008-596, renforcée par la convention collective de mars 2017, ce dispositif s’appuie sur des textes précis. Ces bases légales protègent à la fois les consultants, les structures d’accueil et l’entreprise cliente.
Cadre réglementaire actuel
Les accords de branche définissent les règles du jeu. Ils précisent notamment :
- Les modalités de calcul des frais gestion
- Les obligations en matière de sécurité sociale
- Les plafonds de rémunération
« Chaque euro cotisé compte pour la retraite et l’assurance maladie », rappelle un expert-comptable spécialisé. La loi impose aussi une transparence totale sur les frais professionnels déductibles et les charges patronales.
Contrats et clauses essentielles
Deux documents encadrent chaque mission :
- Le contrat de travail – il fixe les droits sociaux
- Le contrat de prestation – il lie l’entreprise cliente à la structure
Une clause cruciale concerne la propriété intellectuelle. Elle doit préciser qui détient les droits sur les livrables. Les frais gestion apparaissent clairement dans les annexes financières, généralement entre 8% et 15% du chiffre d’affaires.
Attention aux détails pratiques ! Les conventions collectives imposent un remboursement des frais professionnels dans les 30 jours. Pour l’entreprise cliente, cela signifie une facturation séparée des honoraires et des dépenses opérationnelles.
Les avantages du portage salarial pour les cadres
Se lancer en indépendant tout en conservant une sécurité sociale complète ? Ce paradoxe apparent devient réalité grâce au statut hybride. Les salariés portés bénéficient d’un équilibre unique entre liberté entrepreneuriale et filet de sécurité.
Protection sociale renforcée
Contrairement aux travailleurs indépendants classiques, ce dispositif offre une couverture complète :
- Assurance maladie étendue avec maintien des revenus en cas d’arrêt
- Accès à congés payés (25 jours/an en moyenne)
- Cotisation retraite alignée sur le régime général
« Notre étude montre 37% d’économies sociales par rapport au statut d’auto-entrepreneur », précise une experte en droit social. Cette sécurité permet de se concentrer sur son activité sans craindre les aléas.
Gestion simplifiée, revenus optimisés
Le travail portage élimine 80% des tâches administratives. Facturation automatisée, déclarations pré-remplies, suivi des paiements… Tout est pris en charge. Les frais de gestion (7 à 12%) s’avèrent compétitifs face aux charges d’une SASU.
Comparaison chiffrée :
Statut | Temps administratif/mois | Couverture santé |
---|---|---|
Indépendant | 8h | Basique |
Salarié porté | 1h | Complète |
Pour les retraités actifs, ce modèle permet même de cumuler revenus et pension dans le respect des plafonds légaux. Une solution idéale pour transmettre son savoir-faire sans contraintes.
Fonctionnement de la relation tripartite en portage salarial
Imaginez un trio gagnant où chaque acteur concentre ses forces sur son cœur de métier. Le consultant se consacre à exercer activité avec expertise, l’entreprise cliente bénéficie de compétences pointues, tandis que la structure d’accueil gère les aspects administratifs. Cette synergie crée un écosystème professionnel équilibré et performant.
La société de portage agit comme un véritable partenaire opérationnel. Elle prend en charge :
- L’établissement des bulletins de paie et le versement des salaires
- Le calcul et le paiement des charges sociales (environ 42% du chiffre d’affaires)
- La gestion des contrats et assurances professionnelles
Cette répartition des rôles permet au consultant de exercer activité en toute sérénité. « Notre équipe traite jusqu’à 150 dossiers administratifs par jour, libérant nos consultants pour leurs missions terrain », explique un gestionnaire de société de portage.
La garantie financière constitue un pilier essentiel. Même en cas de retard de paiement du client final, le salarié perçoit sa rémunération à date fixe. Ce mécanisme sécurise les revenus tout en permettant à l’entreprise cliente de négocier des échéanciers adaptés.
Un exemple concret ? Un expert IT facture 10 000 € pour une mission. La société prélève 12% de frais de gestion, reverse 88% au consultant après déduction des charges sociales. La garantie financière couvre les aléas de paiement pendant 90 jours, assurant une trésorerie stable.
Ce modèle collaboratif facilite notamment l’accès rapide à de nouvelles opportunités. Il crée un cercle vertueux où chaque partie trouve son intérêt : expertise disponible immédiatement pour les clients, sécurité juridique pour les consultants, et pérennité économique pour les structures d’accueil.
Les types de contrats en portage salarial (CDD et CDI)
En portage salarial, le choix du contrat détermine votre flexibilité professionnelle. Deux options s’offrent aux consultants : le CDD pour des missions ponctuelles et le CDI pour une collaboration durable. Ce choix stratégique influence directement votre sécurité juridique et votre capacité à gérer plusieurs projets.
Spécificités du CDD en portage
Idéal pour les missions courtes (3 à 18 mois), ce contrat offre :
- Une période d’essai maximale de 2 mois renouvelable
- Un renouvellement possible une seule fois
- Des clauses de rupture anticipée négociables
« Le CDD permet de tester un nouveau secteur d’activité sans engagement long terme », précise une responsable RH. Les frais de gestion sont généralement proportionnels à la durée de la contrat prestation.
Flexibilité du CDI porté
Le CDI apporte une stabilité unique avec :
Avantage | CDD | CDI |
---|---|---|
Période d’essai | 2 mois | 4 mois |
Renouvellement | 1 fois | Illimité |
Accès aux prêts | Limité | Facilité |
Ce statut permet de cumuler plusieurs missions simultanément. Entre salarié et indépendant, le professionnel bénéficie d’une couverture sociale complète tout en pilotant son activité.
La contrat prestation en CDI inclut souvent des clauses de mobilité sectorielle. Un consultant peut ainsi alterner entre différents clients sans modifier son contrat de travail. Cette souplesse explique pourquoi 63% des experts confirmés optent pour ce format.
La gestion des frais et charges en portage salarial
Comment transformer votre chiffre d’affaires en revenu net optimal ? Tout repose sur une répartition claire entre les frais de gestion et les charges sociales. Les sociétés spécialisées prélèvent généralement entre 7% et 10% du montant facturé au client final.
- 7% de frais (595 €) sont déduits pour la gestion administrative
- Les 92,5% restants (7 865 €) subissent les charges sociales (environ 42%)
- Le salaire net disponible s’élève à environ 4 560 € après impôts
Le processus de facturation suit trois étapes clés :
- Émission de la note d’honoraires par le consultant
- Validation et envoi par la structure d’accueil sous 48h
- Paiement client déclenchant le versement sous 8 jours
« La mutualisation des coûts permet d’accéder à des tarifs préférentiels sur les assurances et outils professionnels », explique un gestionnaire de plateforme. Cette optimisation collective réduit les dépenses individuelles de 15 à 20% comparé à un statut indépendant classique.
Un tableau comparatif révèle l’impact réel :
Élément | Indépendant | Salarié porté |
---|---|---|
Frais comptabilité | 150 €/mois | Inclus |
Assurance RC Pro | 800 €/an | 450 €/an |
Temps administratif | 6h/mois | 45 min/mois |
Ce modèle doit avoir comme priorité la transparence financière. Les experts recommandent toujours de demander une simulation détaillée avant toute signature de contrat.
Choisir sa société de portage salarial
Opter pour le bon partenaire détermine 80% de votre réussite dans ce dispositif. Une structure sérieuse devient votre alliée stratégique, tandis qu’un mauvais choix peut compliquer votre activité. Voici comment identifier le prestataire idéal.
Les fondamentaux d’une collaboration réussie
Commencez par vérifier trois éléments clés :
- L’historique financier (au moins 5 ans d’activité stable)
- La transparence des frais (forfait unique vs pourcentage variable)
- L’accompagnement personnalisé (juridique, fiscal, commercial)
« Les meilleures structures proposent un parrainage par un consultant expérimenté », souligne un expert du secteur. Privilégiez celles offrant un suivi mensuel détaillé et des outils de gestion intuitifs.
Labels et réseaux : gages de qualité
Recherchez les certifications officielles comme le label FEPS ou l’appartenance au SNEPS. Ces organismes garantissent :
- Le respect des conventions collectives
- Une formation continue des équipes
- Un plafonnement des frais de gestion
Les réseaux régionaux spécialisés (Normandie, Occitanie) facilitent l’accès à des entreprises clientes locales. Certains groupes internationaux permettent même de travailler sur des projets à l’étranger.
Pour maximiser vos chances, consultez notre guide pratique complet incluant une check-list de vérification. Une bonne structure vous fera gagner jusqu’à 15 heures/mois sur les tâches administratives.
Processus d’adhésion et de contractualisation
Comment transformer une simple candidature en collaboration opérationnelle en moins d’une semaine ? Le parcours d’intégration suit un cheminement précis, balisé par des contrats travail sécurisés et des validations éclair. Tout commence par une analyse de profil approfondie pour valider la compatibilité avec le dispositif.
Trois étapes clés structurent l’adhésion :
- Transmission des documents professionnels (CV, justificatifs d’expérience)
- Signature électronique de la convention-cadre
- Paramétrage des outils de gestion collaboratifs
« Nos conseillers dédient 2 heures à chaque nouveau consultant pour personnaliser son espace client », précise une responsable de société spécialisée. Cet accompagnement sur mesure permet de démarrer sa première mission sous 5 jours ouvrés en moyenne.
Phase | Durée | Acteur principal |
---|---|---|
Instruction dossier | 48h | Société de portage |
Signature convention | 24h | Consultant |
Mise en production | 72h | Service technique |
Les contrats travail et de prestation s’échangent via des plateformes dématérialisées conformes au cadre légal précisé dans la législation. Un double suivi mensuel garantit la transparence :
- Relevé détaillé des missions et revenus chaque mois
- Point téléphonique avec son référent administratif
- Accès permanent aux documents signés
Cette mécanique rodée transforme les démarches administratives en simple formalité. Elle libère les talents pour l’essentiel : développer leur activité et valoriser leur expertise.
La négociation tarifaire et la fixation du TJM
Déterminer votre valeur sur le marché tout en préservant votre attractivité commerciale : tel est l’enjeu crucial de la fixation du TJM. Les experts recommandent une approche stratégique combinant analyse sectorielle et calcul précis des coûts réels.
- L’expérience professionnelle et les compétences techniques
- La durée moyenne des missions sur le marché
- Les frais fixes de la structure d’accueil
Un chef de projet digital avec 8 ans d’expérience pourrait par exemple fixer son TJM entre 650 € et 850 €. Ce montant doit couvrir :
- Les charges sociales (environ 42%)
- Les frais de gestion (7 à 12%)
- Votre rémunération nette cible
Expérience | TJM moyen | Frais gestion | Net journalier |
---|---|---|---|
Débutant | 450-550 € | 10% | 240 € |
Confirmé | 650-850 € | 8% | 400 € |
Expert | 900-1200 € | 6% | 600 € |
La transparence lors des négociations avec l’entreprise cliente est primordiale. « Présenter une grille tarifaire détaillée renforce votre crédibilité », conseille un négociateur professionnel. Pensez à inclure dans votre contrat des clauses de révision selon la durée d’engagement.
Pour optimiser votre salaire net sans surtaxer le client :
- Comparez les offres sectorielles via des plateformes spécialisées
- Négociez les frais de gestion avec votre partenaire administratif
- Intégrez les coûts annexes (déplacements, logiciels)
Un TJM bien calibré permet de concilier compétitivité et rentabilité. Il devient votre meilleur allié pour construire une relation gagnant-gagnant avec vos clients.
Rôle et accompagnement des agences de portage
Les agences spécialisées jouent un rôle de compagnon de route pour les consultants. Elles transforment les complexités administratives en processus fluides, permettant de se concentrer sur l’essentiel : développer son expertise.
Au quotidien, ces structures assurent une sécurité juridique totale. Validation des contrats, gestion des litiges, conformité fiscale… Tout est vérifié par des experts. « Notre service juridique traite 200 dossiers mensuels pour anticiper les risques », précise un directeur régional.
L’accompagnement personnalisé inclut :
- Transmission automatique des fiches de paie chaque mois
- Alertes en temps réel sur les échéances légales
- Suivi individualisé des projets avec reporting détaillé
Un interlocuteur unique devient votre allié opérationnel. Disponible par téléphone ou visioconférence, il aide à négocier les contrats et optimiser la rémunération nette. Cette proximité réduit les erreurs de gestion de 40% selon une étude récente.
Les agences régionales comme celles d’Occitanie offrent un avantage clé : comprendre les spécificités locales. Elles facilitent l’accès à des réseaux professionnels ciblés tout en garantissant une sécurité financière grâce à des fonds de garantie dédiés.
Ce soutien logistique permet de gagner jusqu’à 12 heures/mois. Une efficacité qui explique pourquoi 89% des consultants renouvellent leur confiance après la première mission. La gestion administrative devient invisible, libérant du temps pour les priorités stratégiques.
Les formations et le développement de compétences pour cadres
Dans un monde professionnel en mutation rapide, l’expertise se renouvelle constamment. Les leaders du secteur investissent en moyenne 15 jours par an en formation, selon une étude récente. Cette dynamique devient un levier clé pour décrocher des missions stratégiques et maintenir sa valeur sur le marché.
Les parcours certifiants offrent des avantages concrets :
- Accès à des modules spécialisés (management de transition, norme AAFEST)
- Validation des compétences techniques par des diplômes reconnus
- Adaptation aux nouvelles méthodes de travail collaboratif
« Nos consultants formés voient leur taux de réussite sur les appels d’offres augmenter de 40% », témoigne un responsable de centre de formation. Les partenariats avec des organismes comme l’AFNOR ou l’ESSEC permettent d’accéder à des contenus premium, souvent financés via le CPF.
L’impact sur la qualité des missions est mesurable. Une étude comparative montre que les professionnels certifiés :
- Réduisent leurs délais d’exécution de 25%
- Augmentent leur TJM de 18% en moyenne
- Gagnent en crédibilité auprès des donneurs d’ordres
Les formations permettent aussi de maximiser son potentiel de rémunération tout en élargissant son champ d’action. Un investissement temps de 2 heures hebdomadaires suffit souvent pour actualiser son expertise et répondre aux attentes des clients exigeants.
Choisir un partenaire proposant un catalogue de formations adapté devient donc stratégique. Cette approche proactive transforme les connaissances en avantage concurrentiel direct, tout en préparant aux défis de demain.
Les défis et contraintes du portage salarial pour cadres
Ce modèle présente des avantages indéniables, mais requiert une analyse minutieuse de ses implications pratiques. Certaines obligations peuvent surprendre les nouveaux venus, notamment en matière de gestion opérationnelle.
Un équilibre à trouver
Les frais fixes représentent le premier point de vigilance. Les structures prélèvent généralement entre 6% et 12% du chiffre d’affaires. Ces montants couvrent :
- La gestion administrative des contrats
- Les assurances professionnelles obligatoires
- L’accompagnement juridique continu
Un consultant facturant 8 000 € mensuels perd ainsi jusqu’à 960 € de revenus bruts. « Ces coûts doivent être intégrés dès le calcul du TJM », conseille un expert-comptable.
Limitations réglementaires
La loi impose des conditions strictes pour protéger toutes les parties :
- Interdiction de travailler avec un seul client plus de 3 ans
- Plafonnement des revenus à 75% du plafond SSI
- Obligation de déclarer chaque mission sous 48h
Ces règles impactent directement la flexibilité. Un chef de projet ayant un client principal depuis 4 ans devra renégocier son contrat ou diversifier son portefeuille.
Des solutions existent pour atténuer ces contraintes :
- Négocier des forfaits annuels avec sa structure
- Utiliser des outils de suivi automatisés
- Externaliser certaines tâches administratives
Une étude récente montre que 68% des professionnels maîtrisent ces défis après 6 mois d’activité. L’essentiel reste de bien évaluer les conditions spécifiques à son secteur avant de s’engager.
Perspectives et innovations dans le portage salarial en France
Le paysage professionnel français connaît une métamorphose sans précédent. Deux dynamiques majeures redessinent les contours du secteur : une réglementation en constante adaptation et l’émergence de nouveaux marchés porteurs. Ces évolutions transforment profondément les pratiques des consultants et des structures d’accueil.
Évolutions réglementaires
Le décret du 12 avril 2023 introduit des avancées significatives. Il simplifie les démarches pour les missions multi-clients et renforce les garanties sociales. Parmi les nouveautés :
- Extension du plafond de revenus à 85% du seuil SSI
- Obligation de révision des contrats prestation tous les 18 mois
- Alignement des cotisations sociales sur les conventions internationales
« Ces ajustements législatifs sécurisent les collaborations tout en stimulant la mobilité sectorielle »
Opportunités de marché
Trois secteurs affichent une croissance explosive selon les dernières études :
Secteur | Croissance 2024 | Expertises demandées |
---|---|---|
Énergie verte | +22% | Audit carbone, réglementation RE2020 |
Santé digitale | +18% | Cybersécurité, gestion de données |
IA générative | +35% | Formation algorithmique, éthique |
Les plateformes intelligentes révolutionnent la mise en relation. Elles analysent en temps réel les besoins des entreprises pour proposer des profils sur-mesure. Cette réactivité permet de décrocher des missions en moins de 72 heures.
L’article L133-5-1 du Code du travail vient consolider ces avancées. Il encadre désormais les modalités de télétravail international, un atout clé pour les consultants visant des marchés étrangers.
Ces innovations positionnent la France comme laboratoire européen des nouvelles formes d’emploi qualifié. Les prochains mois devraient voir émerger des accords collectifs sectoriels, renforçant à la fois flexibilité et protection des talents.
Conclusion
Le monde professionnel évolue : découvrez une solution qui allie liberté et sécurité. Ce statut hybride permet de piloter son activité en toute autonomie, tout en bénéficiant des protections sociales d’un salarié. Un équilibre idéal pour ceux qui souhaitent conjuguer expertise technique et stabilité administrative.
Les avantages sont tangibles : gestion simplifiée des contrats, optimisation fiscale et accès à des missions variées. Comme toute formule, elle nécessite de choisir une société partenaire fiable – un critère déterminant pour votre réussite à long terme.
Envie de sauter le pas ? Consultez nos ressources détaillées pour évaluer ce modèle sous tous les angles. L’innovation professionnelle commence par oser explorer des voies adaptées aux réalités du marché actuel.
Votre carrière mérite une approche moderne. Trouvez l’harmonie entre vos ambitions et les garanties indispensables pour exercer sereinement.
FAQ
Quels sont les avantages sociaux pour un cadre en portage salarial ?
Le statut permet de bénéficier des protections sociales d’un salarié classique (assurance maladie, retraite, indemnités chômage) tout en conservant une autonomie professionnelle. Les cotisations sont gérées par la société de portage.
Comment choisir une société de portage fiable ?
Privilégiez les structures labellisées (FNAPE, SYNAPE) ou affiliées à des réseaux reconnus. Vérifiez leur expertise sectorielle, leurs frais de gestion et la qualité de l’accompagnement proposé.
Un cadre peut-il négocier son taux journalier moyen (TJM) ?
Oui, le TJM se discute en fonction de l’expérience, du secteur d’activité et de la durée des missions. Certaines sociétés proposent des outils pour simuler sa rémunération nette après charges.
Existe-t-il un risque de requalification en travail dissimulé ?
Non, si le contrat tripartite respecte le Code du travail (article L1251-64) et que la société de portage assure les déclarations URSSAF. La présence d’un compte professionnel dédié est cruciale.
Les frais de gestion sont-ils déductibles des impôts ?
Oui, ces frais (généralement 8 à 12 % du chiffre d’affaires) sont considérés comme des charges professionnelles. Ils réduisent le montant imposable de votre revenu.
Peut-on cumuler plusieurs missions simultanément ?
Tout dépend du contrat signé avec la société de portage. Certaines autorisent le pluralisme d’activités sous conditions, notamment en CDI porté, après accord de l’entreprise cliente.