Ce guide pratique aide les freelances à comprendre et saisir les opportunités offertes par le portage. Le dispositif combine autonomie commerciale et protection du salariat via une relation tripartite entre une société, le salarié porté et les entreprises clientes.

Vous trouverez ici les éléments clés : la convention de portage, le contrat de mission avec le client et le CDD ou CDI signé avec la société. Le modèle prévoit facturation par l’entreprise de gestion et une fiche de paie conditionnée au compte rendu d’activité.

Avantages concrets : couverture sociale, mutuelle, retraite, ARE possible, assurance RC pro et gestion administrative externalisée. Limites : certaines professions exclues, TJM souvent autour de 300 €, frais de gestion et charges élevées.

Ce premier volet pose le cadre et annonce la suite : positionnement, recherche d’opportunités, fixation du tarif, sécurisation des revenus et choix de la société. Pour des conseils pratiques et des repères juridiques, consultez aussi notre analyse dédiée.

Table of Contents

Points clés

  • Comprendre le statut tripartite et son fonctionnement.
  • Identifier les trois contrats indispensables.
  • Connaitre les bénéfices sociaux et la simplification administrative.
  • Anticiper les contraintes tarifaires et les frais.
  • Conserver l’autonomie commerciale du salarié porté.

Comprendre le portage salarial avant de prospecter

Avant de démarcher, il faut maîtriser le cadre légal et la mécanique du dispositif. Le statut existe depuis les années 70, a été encadré par la loi de 2008 et se complète par une convention collective qui fixe des minima et des règles pratiques.

Relation tripartite : la société de portage gère la paie et la facturation, le salarié porté réalise la prestation et l’entreprise cliente commande et paie le service. Trois documents structurent cette relation :

  • la convention de portage qui définit modalités et obligations ;
  • le contrat de travail (CDD ou CDI) liant le salarié à la société ;
  • le contrat commercial avec le client, obligatoire au plus tard deux jours ouvrables après le démarrage.

Attention : certaines utilisations sont interdites. On ne peut pas recourir au dispositif pour remplacer un salarié gréviste, pour des services à la personne ou pour des tâches dangereuses.

Le non‑respect du cadre expose à des sanctions financières (amendes forfaitaires de 3 750 € et 7 500 € en récidive) et à d’autres peines selon la gravité. Maîtriser ces bases aide à cadrer vos échanges commerciaux et à éviter des situations à risque. Pour un point détaillé sur les droits, consultez les droits du salarié porté.

Missions en portage salarial : ce que cela implique concrètement

Le quotidien du consultant porté combine autonomie commerciale et contraintes administratives.

Autonomie : le salarié porté choisit ses clients, définit le périmètre des prestations et négocie ses tarifs. La société qui gère le contrat ne doit pas fournir d’offre systématique, mais elle peut aider via des formations, du conseil et des partenariats.

Durée et cadence : une prestation peut durer quelques jours ou plusieurs mois. La durée maximale pour une même relation contractuelle est fixée à 36 mois. Anticipez les avenants si le périmètre évolue.

Flux administratif et responsabilité commerciale

Le salaire dépend de la validation du CRA par le client. La société facture et encaisse les paiements, puis verse la paie.

  • Vous restez responsable de la prospection et du suivi des prospects.
  • Organisez votre temps pour cumuler plusieurs missions et lisser vos revenus.
  • Planifiez les fins de contrat et relancez la prospection avant les périodes creuses.

« Anticiper les évolutions de la prestation et formaliser les avenants évite les litiges. »

Pour choisir la bonne société et mieux comprendre ses services, consultez les offres des sociétés de portage.

Définir votre positionnement et vos compétences clés

Un positionnement net transforme vos compétences en propositions commerciales concrètes.

Validez votre éligibilité : le statut nécessite des prestations intellectuelles (conseil, formation, IT, coaching, ingénierie) et un niveau Bac+2 minimum ou trois ans d’expérience.

Listez vos compétences socles et vos expertises différenciantes. Appuyez‑les par des preuves : cas client, certification ou formation prise en charge.

portage salarial

Travaillez votre personal branding : profil LinkedIn optimisé, portfolio clair, recommandations et un pitch orienté ROI. Cela facilite l’accès aux clients et au réseau professionnel.

  • Proposition de valeur : spécialité, résultats livrables et bénéfices pour le client.
  • Offres packagées : audit, sprint ou atelier pour simplifier l’achat.
  • Plan de montée en compétences via la formation continue encadrée par la convention collective.
Compétence Preuve Offre packagée
Analyse stratégique Étude de cas client + certification Audit 2 jours
Développement IT Repo Git + témoignage Sprint de 5 jours
Formation & coaching Programmes animés + évaluations Atelier 1/2 journée

« Choisir un à deux domaines prioritaires augmente votre taux de décrochement. »

Où trouver des missions portage aujourd’hui

Trouver des opportunités utiles demande de combiner plateformes spécialisées, veille et prospection proactive.

Plateformes freelances : créez un profil optimisé sur Malt, FreelanceRepublik, Talent.io, Crème de la Crème, Kicklox, Creads, Experconnect, SixièmeHomme ou Freelancer.com. Activez des mots‑clés comme portage salarial + votre domaine et analysez les descriptions pour repérer les offres pertinentes.

où trouver des missions portage salarial

Sites d’emploi et alertes : paramétrez des alertes sur LinkedIn Jobs et Indeed avec termes ciblés. Cela vous notifie dès qu’une offre correspond à votre profil.

Prospection et réseau : combinez messages LinkedIn, e‑mails personnalisés, appels et participation à des événements. Mobilisez anciens clients, alumni et groupes sectoriels pour générer des leads qualifiés.

Appels d’offres et partenariats : suivez BOAMP et PLACE pour les marchés publics adaptés. Demandez à votre société portage l’accès à ses partenariats ou places de marché privées pour gagner en visibilité auprès des entreprises et clients.

« Priorisez les canaux selon votre niche et mesurez les conversions pour optimiser votre recherche. »

Fixer votre TJM et sécuriser votre salaire en portage

Fixer un prix juste commence par comprendre combien coûte réellement votre activité. Calculez votre CA HT attendu par jour puis déduisez les frais avant d’estimer le net.

fixer TJM portage salarial

Prendre en compte frais, charges et frais professionnels

Frais de gestion : souvent 3–15% du chiffre d’affaires, parfois un abonnement fixe.
Les charges sociales pèsent environ 45–50% du CA HT.
Le net final tourne généralement entre 46 et 54% du CA HT selon les dispositifs.

Revenu minimum garanti et seuils conventionnels

La convention prévoit un revenu minimum indexé sur le PMSS : 70% pour junior, 75% pour confirmé, 85% pour expert.
Vérifiez ce seuil avec votre société pour sécuriser le salaire mensuel.

Aligner votre prix avec le marché

Confrontez votre TJM aux tarifs pratiqués (souvent ≥ 250–300 €). Anticipez la variabilité en lissant votre trésorerie et en constituant un pipeline.

  • Décomposer le calcul : CA HT → frais gestion → cotisations → salaire net.
  • Clarifier la refacturation des frais pro et leur plafond.
  • Utiliser leviers : épargne salariale, PERCO, politique claire de refacturation.
Élément Taux indicatif Impact
Frais de gestion 3–15% CA Réduit le CA disponible pour salaire
Charges sociales ~45–50% CA HT Baisse du net perçu
Frais professionnels Refacturables / plafonds BOSS ≈30% À prévoir contractuellement
Revenu minimum 70% / 75% / 85% PMSS Sécurise le salaire selon niveau

« Formalisez votre grille de frais avec la société pour éviter les surprises et protéger votre revenu. »

Contrats et documents indispensables pour chaque mission

Avant de signer, vérifiez que chaque document protège vos droits et clarifie les obligations entre vous, la société et le client.

contrat portage salarial

Convention de portage et contrat de travail

La convention de portage fixe les conditions générales : services fournis, frais de gestion, assurances et accompagnement. Elle rappelle la convention collective, les droits retraite et les outils mis à disposition.

Le contrat de travail peut être CDD (renouvelable deux fois, max 18 mois) ou CDI. Le CDD reste encadré pour des périodes définies. Le CDI offre plus de souplesse pour le salarié.

Contrat commercial avec le client

Le contrat doit être signé au plus tard dans les 2 jours ouvrables après le démarrage. Il décrit le périmètre, la durée, le prix, le TJM, les modalités de paiement et les échéances.

  • Clauses clés : objectifs, livrables, planning, pénalités de retard.
  • Gestion des frais : préciser ce qui est refacturable et le plafond.
  • Validation du CRA : condition du versement de la paie par la société portage.
  • Protections : assurance RC pro, règles d’hygiène et sécurité, confidentialité et propriété intellectuelle.

En cas d’évolution du périmètre ou de la durée, formalisez un avenant pour éviter tout litige.

Exécuter la mission et se faire payer à temps

Un process simple et rigoureux accélère la validation du CRA et le versement de la paie.

Compte rendu d’activité mensuel et facturation

Le salaire dépend du CRA validé par le client. La société facture le contrat, encaisse les paiements, puis verse la paie au salarié.

Respectez les délais de validation et les formats demandés. Connaître les dates de cut‑off et les pièces justificatives évite les blocages.

portage salarial

Gestion des frais refacturables et non refacturables

Anticipez et documentez : tickets, factures et politique client doivent être précisés dans le contrat.

  • Formalisez la liste des frais refacturables et leurs plafonds.
  • Séparez clairement ce qui est non refacturable selon les règles BOSS et URSSAF (jusqu’à 30% du salaire brut).
  • Gardez un tableau de bord : chiffre d’affaires facturé, encaissements, frais et net perçu.

« Communiquez proactivement avec le client et la société pour lever les anomalies et accélérer le paiement. »

Conseil pratique : mettez en place des relances cordiales et vérifiez les pénalités éventuelles pour sécuriser vos avantages et votre trésorerie.

Métiers et domaines porteurs en portage salarial

Identifier les domaines porteurs aide à cibler vos offres et à maximiser vos chances de contractualiser. Ce statut concerne prioritairement les prestations intellectuelles à forte valeur ajoutée.

Prestations intellectuelles autorisées et exemples de métiers

Activités admises : conseil, formation, IT, ingénierie, RH, management, marketing, communication, finance, gestion de projet, qualité et environnement.

Exemples concrets : consultant informatique, chef de projet, formateur, coach, ingénieur, consultant RH, spécialiste marketing digital.

métiers portage salarial

Professions exclues et cas particuliers

Exclusions : les services à la personne (art. 7231‑1), les professions réglementées (avocat, médecin, expert‑comptable, notaire, architecte) et les activités commerciales pures.

Ces limites protègent la sécurité juridique et les obligations déontologiques des professions concernées.

  • Clarifier le périmètre éligible : seules les prestations de service intellectuel sont admises.
  • Domaines porteurs actuels : tech, data, cybersécurité, marketing digital, management de transition et industrie.
  • Cas particuliers : cumul d’activités en dehors du statut possible, mais vérifiez les règles affichées par votre société et la convention.

« Vérifiez toujours que votre métier figure bien dans le champ autorisé avant de proposer une offre aux entreprises. »

Conseil : capitalisez sur votre expertise pour viser des contrats premium et récurrents. Les plateformes spécialisées et les recruteurs cherchent souvent des consultants avec des preuves tangibles (références, études de cas, certifications).

Avantages et limites du portage à considérer

Le choix du statut influence directement votre protection sociale et vos contraintes financières.

Avantages sociaux : vous bénéficiez d’une couverture maladie, d’une mutuelle, de droits retraite et de l’ARE en cas de rupture. L’assurance RC pro et la gestion administrative déléguée sécurisent votre activité.

Sécurité, accompagnement et facilité d’emprunt

Accompagnement : certaines sociétés offrent du conseil commercial, un réseau et des formations.
La fiche de paie ou un CDI facilite souvent l’accès au crédit auprès des banques.

Coûts, limites d’éligibilité et variabilité

Contraintes financières : frais de gestion 3–15% et charges sociales autour de 45–50% du CA. Le TJM minimum observé tourne souvent autour de 300 €.

Aspect Détail Impact pratique
Protection sociale Maladie, retraite, mutuelle, ARE Sécurité et droits conservés
Coûts Frais gestion 3–15% ; charges ~45–50% Réduction du net perçu
Éligibilité Prestations intellectuelles ; professions exclues Vérifier avant tout démarchage
Durée Limite 36 mois Planifier la carrière et les transitions

Pour décider, pesez la sécurité sociale et la simplicité administrative contre les coûts et la nécessité de prospecter pour lisser vos revenus. Ce statut convient aux consultants qui veulent un compromis entre autonomie commerciale et protection du salariat.

Choisir la bonne société de portage pour booster vos missions

Une société solide offre bien plus qu’une paie : elle apporte réseau, outils et crédibilité auprès des clients.

Frais, services, ancienneté et réseau d’entreprises clientes

En France, plus de 300 structures portent aujourd’hui près de 90 000 consultants. Comparez-les sur des critères clairs.

  • Comparer les frais : pourcentage (3–12/15%), dégressivité, abonnements et frais cachés.
  • Services inclus : contrats, facturation, paie, RC pro, formation et accompagnement commercial.
  • Ancienneté et solidité : vérifiez la santé financière et la durée d’activité.
  • Réseau clients : diversité du portefeuille, partenariats avec plateformes et cabinets.
  • Outils pratiques : espace en ligne, suivi CRA, notes de frais, simulateur de salaire.
  • Lire la convention : clauses, délais, niveaux de service et obligations réciproques.
  • Retour d’expérience : interrogez des consultants déjà portés pour valider la qualité réelle.

« Choisissez un partenaire aligné avec votre secteur, vos objectifs et votre manière de travailler. »

En synthèse, privilégiez une société portage qui allie tarifs transparents, offres d’accompagnement et accès à un large réseau d’entreprises. Cela maximise vos chances de décrocher de belles collaborations et d’optimiser vos avantages contractuels.

Travailler avec des clients à l’international

Les collaborations internationales ouvrent de nouvelles opportunités mais demandent un cadrage précis. Avant toute signature, clarifiez si vous intervenez via une société française ou une structure étrangère. Cette décision conditionne le contrat, la TVA et les retenues à la source.

Cadre juridique et fiscal à clarifier avec la société

Analysez les enjeux : contrat applicable, conventions fiscales et modalités de paiement (devises, garanties, délais). Vérifiez aussi la couverture RC pro, santé et déplacements.

Anticipez la durée et les déplacements : visas, assurances spécifiques et règles HSE du client. Adaptez vos tarifs au pays cible pour couvrir risques et coûts additionnels.

  • Choix de la configuration : société française ou étrangère.
  • Clauses clés : périmètre, PI, confidentialité multi‑juridictions.
  • Modalités pratiques : devises, délais, preuves de conformité.

« S’appuyer sur l’expertise de votre société de portage sécurise le montage international. »

Conclusion

Bilan rapide : les priorités à actionner pour maximiser vos chances de contrat et stabiliser vos revenus.

Comprendre le cadre : la relation tripartite, les trois contrats et le CRA conditionnent la facturation et la paie. Vérifiez les obligations légales et les risques pour les entreprises et la société de gestion.

Agir concrètement : définissez votre positionnement, sourcer via plateformes et prospection, fixer un TJM aligné sur la convention et le PMSS, et sécuriser la paie avec des clauses claires.

Gardez en tête les limites : métiers exclus, frais et charges, TJM minimum observé et durée maximale de 36 mois. Pour l’international, cadre juridique et fiscal obligatoires.

Checklist rapide : positionnement, profils plateformes, alertes emploi, pitch, politique de frais, modèles de contrat. Comparez les sociétés portage sur frais, services et réseau.

En conclusion : le portage salarial reste un tremplin sécurisé pour développer une activité freelance durablement, avec des avantages sociaux et une gestion simplifiée si vous restez proactif.

FAQ

Qu’est-ce que le portage salarial et comment fonctionne la relation entre la société de portage, le salarié porté et l’entreprise cliente ?

Le portage salarial permet à un professionnel indépendant d’exercer son activité tout en bénéficiant d’un statut salarié. La société de portage facture le client, reverse un salaire au porté après déduction des charges et des frais de gestion, et gère la paie et les aspects administratifs. Le porté conserve l’autonomie sur le choix des clients, le tarif et l’organisation du travail.

Quel cadre légal s’applique et quelles conventions collectives faut-il connaître ?

En France, le dispositif est encadré par le Code du travail et la convention collective nationale du portage salarial. Ces textes précisent les droits du salarié porté, la nature du contrat (CDI ou CDD de portage) et les obligations des sociétés de portage. Vérifiez que la société applique la convention à jour.

Quels types de prestations sont compatibles avec ce statut et quels métiers sont souvent portés ?

Les prestations intellectuelles sont les plus courantes : consulting, ingénierie, informatique, marketing, communication, formation, finance, RH. Certaines professions réglementées ou relevant d’un statut particulier peuvent être exclues. Demandez un avis à la société de portage avant de démarrer.

Comment déterminer un TJM pertinent et sécuriser mon salaire en portage ?

Fixez votre TJM en tenant compte de vos frais professionnels, des charges sociales, des frais de gestion de la société et de vos objectifs de chiffre d’affaires. Calculez le net attendu après prélèvements et prévoyez un tarif aligné avec le marché et votre expertise.

La société de portage me garantit-elle un revenu minimum ?

Certaines sociétés proposent des garanties ou avances sur salaire, mais ce n’est pas systématique. La convention collective fixe des seuils et protections, notamment en cas d’arrêt, mais le revenu dépend principalement du chiffre d’affaires réalisé par le porté.

Quels documents doivent être signés pour chaque mission ?

Chaque mission nécessite un contrat de mission précisant le périmètre, la durée, le prix et les modalités de paiement. La société de portage fournit aussi la convention de portage et le contrat de travail (CDD ou CDI) du salarié porté.

Comment se passe la facturation et le versement du salaire ?

Le consultant transmet ses feuilles de mission ou comptes rendus d’activité à la société qui facture le client. Une fois les paiements reçus, la société calcule les charges, retient ses frais de gestion et verse le salaire au porté selon une périodicité convenue.

Quels frais peuvent être refacturés au client et lesquels restent à ma charge ?

Les frais professionnels directement liés à la mission (déplacements, hébergement, achats dédiés) peuvent être refacturés si le contrat le prévoit. Les frais généraux et personnels restent à la charge du porté. Clarifiez les règles de remboursement dès le contrat.

Où trouver des offres compatibles avec ce statut et comment prospecter efficacement ?

Cherchez sur plateformes freelance (Malt, LinkedIn, Indeed, Talent.io) et via votre réseau professionnel. La prospection active — messages ciblés, relances, participation à événements — reste essentielle. Certaines sociétés de portage proposent aussi des partenariats et des missions via leur réseau client.

Quelles sont les limites ou inconvénients à connaître avant de choisir ce mode d’activité ?

Les frais de gestion réduisent le revenu net comparé à l’autoentreprise. Certaines missions ou professions ne sont pas éligibles. Le porté dépend aussi de la trésorerie du client et du délai de paiement. Pesez sécurité sociale et droits contre le coût des services.

Comment choisir une société de portage fiable ?

Comparez les frais, les services (assurance, accompagnement commercial, formation), l’ancienneté, la transparence des comptes et le réseau d’entreprises clientes. Lisez les avis, demandez des références et vérifiez l’adhésion à des organisations professionnelles.

Puis-je travailler avec des clients à l’international et quelles sont les précautions fiscales ?

Oui, mais le cadre juridique et fiscal varie selon le pays du client. Informez-en votre société de portage pour clarifier TVA, retenues éventuelles, déclarations et protection sociale. Un accompagnement fiscal est souvent nécessaire pour éviter les risques.

Comment protéger mes compétences et mon positionnement sur le marché ?

Définissez une offre claire, valorisez vos réalisations, spécialisez-vous sur un domaine porteur et cultivez votre réseau. Les formations, certifications et témoignages clients renforcent la crédibilité et augmentent vos chances d’atteindre vos objectifs de chiffre d’affaires.