Vous avez choisi la voie de l’indépendance, mais vous cherchez aussi la sécurité. Nous comprenons cette tension. Le portage salarial combine autonomie et contrat salarié, dans un cadre légal clair.
Dans ce guide, nous vous offrons une vision concise pour structurer votre activité. Nous expliquons la relation tripartite entre la société, le consultant et l’entreprise cliente.
Vous découvrirez les avantages concrets : paie sécurisée, protection sociale et gain de temps administratif. Nous abordons aussi les limites à anticiper pour piloter vos choix.
Enfin, nous vous aidons à fixer un TJM pertinent, à négocier vos missions et à maîtriser les frais de gestion. Notre objectif : vous rendre autonome, protégé et stratégique dans votre développement professionnel.
Table of Contents
Points clés à retenir
- Comprendre le cadre légal et la relation tripartite.
- Comparer les offres de société selon frais et services.
- Structurer son TJM et sécuriser la relation client.
- Optimiser salaire net à partir du chiffre d’affaires HT.
- Anticiper les frais et respecter la conformité URSSAF.
Comprendre le portage salarial aujourd’hui en France
Le cadre légal repose sur l’article L1251-64 du Code du travail. Cette définition formalise la relation tripartite entre une société de portage, la personne portée et l’entreprise cliente.
Apparu à la fin des années 1970/1980, ce dispositif est aujourd’hui encadré par une convention collective de branche. Le salarié porté bénéficie du régime général de la Sécurité sociale, d’une mutuelle, cotise pour la retraite et peut ouvrir des droits à l’assurance chômage.
Concrètement, la société gère l’administratif : contrats, paie et cotisations. Vous conservez la liberté commerciale pour votre activité et la négociation des missions tout en profitant d’une sécurité proche de l’emploi salarié.
- Statut : position intermédiaire entre indépendant et salarié.
- Compte d’activité : suit le chiffre généré, les frais et facilite le pilotage.
- Cas d’usage : tester un projet, transition progressive ou activité complémentaire.
Pour plus d’informations sur les avantages et l’impact des frais sur votre salaire mois après mois, consultez notre guide dédié.
Cadre légal, statut salarié et fonctionnement tripartite
La base juridique est essentielle pour sécuriser votre activité. La loi n°2008-596 et l’article L1251-64 définissent le portage salarial et renvoient à la convention collective de branche qui structure vos droits et obligations.
La relation tripartite implique trois contrats distincts. La société de portage signe la convention de portage avec vous. Elle conclut aussi le contrat commercial avec l’entreprise cliente.
Entre la société et le salarié, un contrat de travail (CDD ou CDI) formalise le statut salarié. En CDD, la durée maximale pratique est de 18 mois, avec possibilités de renouvellement et un plafond global côté client généralement limité à 36 mois.
Certaines professions restent exclues : médecins, avocats, notaires, experts-comptables, architectes et les services à la personne (art. 7231-1).
La société de portage doit souscrire une RC pro et garantir la conformité sociale et fiscale. Le salarié porté assure la prospection, l’exécution de la mission et un compte-rendu d’activité régulier.
Avantages du portage salarial et limites à anticiper
Ce statut combine sécurité sociale et liberté d’activité pour faciliter la transition vers l’indépendance. Il offre des avantages concrets : couverture maladie, retraite, mutuelle et accès aux allocations chômage pour le salarié porté.
Sécurité, protection sociale et formation
Le statut salarié garantit des droits proches du salariat. Vous bénéficiez aussi d’un accès à la formation et d’une stabilité utile pour les demandes de prêt immobilier.
Autonomie, gain de temps administratif et accompagnement
Vous conservez l’autonomie commerciale tout en déléguant la gestion administrative. La société fournit un accompagnement et des services (facturation, paie), ce qui vous permet de vous concentrer sur le travail à haute valeur ajoutée.
Contraintes : coûts et durée des missions
Anticipez les limites : frais de gestion (généralement 3–12 %), cotisations élevées (jusqu’à ~50 % du CA avant impôt) et un TJM souvent conseillé autour de 300 €/jour.
- Revenus variables : adaptez votre prospection pour lisser la trésorerie.
- Négociez délais de paiement et documentez les frais pour préserver votre marge.
- La durée des missions reste souvent limitée ; planifiez votre pipeline.
Qui gagne à adopter le portage salarial selon les cas d’usage
Certains profils tirent davantage profit du portage salarial selon leurs objectifs professionnels.
Créateur d’entreprise : tester son projet sans créer de société
Le créateur peut valider un projet sans immatriculation. La société prend en charge les devis, la facturation et le recouvrement.
Vous conservez la liberté commerciale et bénéficiez d’une protection sociale immédiate. Cette approche réduit le risque financier et accélère la validation marché.
Freelance : conserver sa liberté tout en sécurisant sa paie
Le freelance garde le choix des clients et des missions tout en ayant une paie régulière.
La gestion administrative est allégée, ce qui libère du temps pour le développement commercial et le travail à valeur ajoutée.
- Cas typiques : créateurs validant un projet, freelances sécurisant la paie, salariés en transition.
- Avantages : sécurité sociale, accompagnement et réseau de la société.
- Limites : panier moyen faible ou volonté de maximiser les revenus peuvent rendre ce statut moins adapté.
Profil | Bénéfices | Limites |
---|---|---|
Créateur | Tester le projet, administratif délégué, sécurité | Coûts de gestion, pas d’actif social immédiat |
Freelance | Paie sécurisée, liberté commerciale, moins d’administratif | Frais de gestion, marge réduite vs micro-entreprise |
Salarié en transition | Tremplin vers l’indépendance, continuité des droits | Durée des missions à planifier, dépendance au portefeuille clients |
En résumé : le portage s’adresse à ceux qui veulent tester un projet ou sécuriser une transition sans sacrifier la liberté d’action. Pour certains objectifs, d’autres statuts restent plus adaptés.
Aspects financiers du portage: chiffre d’affaires, paie et calcul du salaire
Savoir convertir un chiffre d’affaires en salaire net est essentiel pour piloter votre activité. Nous décrivons ici une méthode simple et des repères chiffrés pour anticiper votre paie mensuelle.
Méthodologie pas à pas
Départ : le chiffre d’affaires HT. Déduisez les frais gestion facturés par la société portage salarial (3–10 %).
Puis appliquez la déduction des cotisations patronales et salariales (~45–50 % du reste) pour obtenir le salaire net avant impôt.
- CA HT → moins frais de gestion = base.
- Base → moins cotisations = salaire net.
- Prévoir trésorerie pour la durée de règlement client.
Exemple et optimisation
Exemple : CA 15 000 € HT, frais 5,27 % (790 €) → base 14 210 €. Après cotisations (~48 %), salaire ≈ 7 400 €.
Optimisations : PEE, PERCO, CESU préfinancés et bonne tenue du compte d’activité améliorent le net.
Seuils minimaux liés au PMSS 2024
La convention impose un minimum lié au PMSS (PASS 2024 = 46 368 €) : paliers typiques 70 %, 75 %, 85 % selon le niveau (junior/senior/expert).
Astuce : suivez régulièrement votre compte d’activité pour adapter votre TJM et sécuriser vos mois faibles.
Frais de gestion, dépenses et frais professionnels en portage
Une tarification transparente est essentielle pour éviter les litiges et préserver votre trésorerie. Les frais de gestion rémunèrent la société et varient généralement de 3 à 12 % du chiffre d’affaires.
Il faut distinguer trois postes : frais de gestion, frais de mission refacturables et frais professionnels non refacturables. Cette séparation facilite le calcul du TJM et la lecture du compte d’activité.
Frais de mission refacturables : cadrage contractuel
Prévoyez une clause explicite dans le contrat client. Exigez des justificatifs (notes de frais) et un process de validation. Rattachez les frais aux livrables pour éviter tout litige.
Frais non refacturables : catégories BOSS et plafond URSSAF
Les frais non refacturables doivent suivre les catégories du BOSS. L’URSSAF plafonne ces remboursements à 30 % du salaire brut. Exemples : déplacements, abonnements, SaaS.
Astuce : intégrez ces frais dans votre TJM pour protéger votre marge et synchroniser décaissements et encaissements.
Type | Responsable | Règle clé |
---|---|---|
Frais de gestion | Société | 3–12 % du CA, retenus avant paie |
Frais refacturables | Client | Prévu au contrat, justificatifs exigés |
Frais non refacturables | Salarié porté | Catégories BOSS, plafond URSSAF 30 % salary brut |
Meilleures pratiques en portage salarial
Structurer votre offre facilite la négociation et protège vos revenus. Nous proposons des actions concrètes pour sécuriser vos missions et stabiliser votre salaire.
Fixer un TJM : basez-le sur le calcul de vos coûts réels (frais, cotisations) et vérifiez les paliers PMSS. Privilégiez un tarif qui reste compétitif sur votre marché tout en préservant votre marge.
Négocier le contrat : exigez un ordre de mission clair (objectifs, livrables, jalons, durée). Inscrivez les délais de paiement, les pénalités et la politique de frais refacturables.
Sécuriser la relation client : veillez à l’alignement entre la convention de portage, le contrat commercial et l’ordre de mission. La société portage assure la RC pro et la facturation ; le salarié porté doit fournir un compte‑rendu d’activité régulier.
Trésorerie et frais : planifiez vos encaissements, anticipez les décaissements et constituez un matelas de sécurité. Optimisez le remboursement des frais et suivez le compte d’activité.
Formation et accompagnement : activez la formation continue pour rester compétitif. Profitez de l’accompagnement et du réseau de la société pour co-construire des offres et trouver de nouvelles opportunités.
Astuce : documentez chaque mission et conservez les preuves de conformité (assurances, déclarations, suivi des CDD).
Objectif | Action | Responsable | Vérification |
---|---|---|---|
Fixer TJM | Inclure cotisations, frais, PMSS | Vous | Simulateur de paie / compte d’activité |
Contrat clair | Rédiger ordre de mission détaillé | Entreprise + société portage | Contrat signé et annexes |
Trésorerie | Plan de trésorerie mensuel | Vous | Suivi bancaire et alertes |
Conformité | Assurances et déclarations à jour | Société portage / Vous | Certificats et bordereaux URSSAF |
Choisir sa société de portage salarial
Avant toute décision, comparez ce qui est réellement inclus dans l’offre.
Comparer les frais de gestion : vérifiez le taux (3–12 %) et les services couverts (outils, recouvrement, avances de salaire, formation). Un faible pourcentage peut cacher des options payantes.
Évaluer l’étendue des services : contrats, facturation, paie, recouvrement, bureaux et formation. Demandez le détail du suivi du compte d’activité et la politique d’avances pour sécuriser votre trésorerie.
Transparence, ancienneté et garanties
Privilégiez une société avec RC pro, adhésion au PEPS, et une ancienneté vérifiable. Un portefeuille clients diversifié signale de l’expérience.
Astuce : exigez des références clients et des SLA écrits pour mesurer la qualité de l’accompagnement.
Critère | Ce qu’il faut vérifier | Impact pour vous |
---|---|---|
Frais gestion | Taux + services inclus | Comparaison réelle des coûts |
Services | Paie, facturation, recouvrement, formation | Gain de temps et sécurité |
Garantie | RC pro, garanties financières, PEPS | Sérénité juridique et trésorerie |
Réputation | Ancienneté, références, SLA | Fiabilité opérationnelle |
En synthèse, pour choisir société portage, vous devez croiser frais, périmètre des services et garanties. Cela vous assure une sécurité durable et un accompagnement adapté à votre développement.
Conduire ses missions: prospection, relation client et développement
Pour piloter vos missions, combinez une prospection ciblée et un suivi client rigoureux.
Prospection efficace
Mobilisez d’abord votre réseau et le bouche-à-oreille. Participez à des salons, du networking et des événements sectoriels.
Répondez aux offres qualifiées sur les plateformes dédiées pour multiplier les opportunités de missions.
Personal branding et positionnement
Soignez votre image : contenus experts, témoignages client et cas concrets. Cela augmente votre taux de conversion et la fidélité.
Négociez chaque proposition après qualification précise des besoins et du périmètre de la mission.
Composer des équipes et tirer profit du réseau
Regroupez des compétences via la communauté des salariés portés de votre société. Cela permet d’adresser des projets plus larges.
Adoptez des routines : pipeline hebdomadaire, relances régulières et suivi des indicateurs (taux d’acceptation, cycle de vente).
Astuce : utilisez les services et l’accompagnement fournis (modèles contractuels, recouvrement, coaching) pour accélérer la signature et l’exécution des missions.
Objectif | Action | Indicateur |
---|---|---|
Prospection | Événements, plateformes, réseau | Nombre de leads qualifiés / mois |
Conversion | Personal branding, pitch, offres cadrées | Taux d’acceptation des propositions |
Équipe | Recrutement via communauté | Projets gagnés collaboratifs |
Conclusion
Cette conclusion rappelle les leviers clés pour sécuriser votre parcours d’indépendant et développer votre activité sereinement.
Le portage salarial offre un cadre protecteur : paie, droits sociaux et gestion administrative externalisée. Le statut salarié porté combine autonomie commerciale et sécurité juridique.
Pour réussir, privilégiez un TJM correctement calculé, une maîtrise stricte des frais et un pipeline clients actif. Vérifiez la conformité des contrats, la durée des missions et la documentation des frais.
Choisissez une société transparente qui garantit votre paie et votre trésorerie mois après mois. Passez à l’action : clarifiez votre offre, organisez la prospection et suivez votre compte d’activité et votre chiffre d’affaires.
FAQ
Qu’est-ce que le portage salarial et comment fonctionne-t-il aujourd’hui en France ?
Le portage salarial est un dispositif juridique et commercial qui permet à un professionnel indépendant d’exercer une activité en conservant le statut de salarié. Trois acteurs interviennent : la société de portage, le salarié porté et l’entreprise cliente. Le consultant signe une convention de portage avec la société, un contrat de mission avec le client, et la société de portage facture le client, encaisse les paiements puis verse un salaire après déduction des frais de gestion et des cotisations sociales.
Quelle est la base légale et quelle convention collective s’applique au salarié porté ?
Le cadre légal repose sur le Code du travail et des accords spécifiques à la branche du portage salarial. Une convention collective dédiée encadre les conditions : rémunération, durée des missions, obligations de la société de portage et droits du salarié porté. Vérifiez que la société applique bien la convention collective et respecte les garanties légales.
Qui peut utiliser ce statut ? Y a‑t‑il des professions exclues ?
De nombreuses professions libérales et prestations de conseil sont éligibles : consultants, formateurs, experts IT, managers de transition. Certaines activités réglementées (exercice médical, notariat, avocat selon règles) peuvent être exclues ou soumises à conditions. Vérifiez l’éligibilité avec la société de portage avant de démarrer.
Quels sont les principaux avantages pour un indépendant qui choisit ce statut ?
Le statut offre une protection sociale complète (cotisations retraite, maladie, chômage selon cas), l’accès à la formation, la sécurisation des paiements et une simplification administrative. Il permet de tester un projet sans créer de structure, tout en conservant la liberté commerciale et l’autonomie dans le choix des missions.
Quelles limites ou contraintes faut‑il anticiper ?
Il faut tenir compte des frais de gestion prélevés par la société de portage, des cotisations sociales qui réduisent le salaire net et des éventuelles limites sur la durée ou la nature des missions. Le TJM doit couvrir ces coûts pour rester rentable. Certaines missions longues ou intégrées peuvent rendre la relation proche d’un contrat de travail classique, à éviter.
Comment calculer son salaire net à partir du chiffre d’affaires HT en portage ?
La méthodologie générale : part du CA HT facturé au client, déduction des frais de mission refacturables, prélèvement des frais de gestion (pourcentage convenu), puis calcul des cotisations sociales sur la masse restante. Le solde devient la base de salaire brut puis net après charges salariales. Demandez à la société une simulation détaillée adaptée à votre situation.
Que sont les frais de gestion et que doivent-ils inclure ?
Les frais de gestion sont la commission de la société de portage pour la facturation, la paie, le recouvrement, l’accompagnement et la gestion administrative. Ils doivent être transparents et détaillés : pourcentage appliqué, services inclus (assurance, formation, assistance juridique) et conditions de facturation des frais professionnels.
Quels frais professionnels sont refacturables au client et lesquels ne le sont pas ?
Les frais de mission refacturables incluent généralement les déplacements, hébergements et achats nécessaires à l’exécution. Les frais non refacturables (frais de structure, certains abonnements) restent à la charge du salarié porté ou peuvent être traités comme frais professionnels soumis aux plafonds Urssaf et à la catégorie applicable. Clarifiez ces règles contractuellement.
Comment choisir une société de portage adaptée ? Quels critères comparer ?
Comparez les frais de gestion et ce qu’ils couvrent, la transparence contractuelle, l’ancienneté, la qualité de l’accompagnement (facturation, recouvrement, paie, formation), les garanties (assurances, responsabilité civile), et le portefeuille client. Vérifiez les avis, demandez des simulations chiffrées et évaluez la réactivité commerciale et juridique.
Quelle part d’accompagnement peut‑on attendre de la société de portage ?
Les sociétés sérieuses proposent un accompagnement commercial, juridique et comptable : aide à la négociation des contrats, suivi administratif, accès à des formations et parfois à un réseau de clients. Vérifiez les services inclus et le niveau d’intervention pour savoir si cela correspond à vos besoins.
Comment fixer un TJM pertinent en tenant compte du PMSS et de ses coûts réels ?
Établissez vos coûts directs et indirects (charges sociales, frais de gestion, charges familiales, amortissement matériel), ciblez votre rémunération nette souhaitée et intégrez la part de jours non facturables. Calculez un TJM qui couvre le PMSS et garantit la rentabilité. Une simulation précise permet de valider le prix de vente sur le marché.
Existe‑t‑il des seuils ou rémunération minimale liés au PMSS en 2024 ?
Certaines règles liées au plafond de la sécurité sociale (PMSS) et aux minima conventionnels peuvent impacter les cotisations et la rémunération minimale. Les seuils évoluent annuellement ; demandez une actualisation 2024 à votre société de portage pour intégrer correctement ces paramètres dans vos simulations.
Quelles bonnes pratiques pour sécuriser la relation client et le contrat de mission ?
Négociez un contrat de mission clair : périmètre, livrables, durée, délais de paiement, conditions de renouvellement et clauses de responsabilité. Assurez‑vous que la convention de portage complète protège les parties. Prévoyez des modalités de facturation et de recouvrement pour limiter les risques clients.
Comment optimiser la trésorerie et stabiliser son salaire en portage ?
Anticipez les délais de paiement, négociez des acomptes, refacturez rapidement et suivez le recouvrement. Constituez une réserve de trésorerie pour couvrir les périodes creuses et les charges. Utilisez les options proposées par la société de portage (avance sur facture, facilités de paiement) si disponibles.
Le salarié porté conserve‑t‑il des droits sociaux et une couverture chômage ?
Oui. Le salarié porté cotise aux régimes sociaux (maladie, retraite, allocations familiales) et peut, selon les conditions, ouvrir des droits au chômage. Les droits dépendent des cotisations versées et de la nature des contrats. Vérifiez les modalités exactes auprès de la société de portage et des organismes sociaux.
Quels documents et assurances doit fournir la société de portage ?
La société doit présenter la convention de portage, les contrats types, les certificats d’assurance responsabilité civile professionnelle et décennale si nécessaire, ainsi que les preuves de conformité légale. Exigez la transparence sur les garanties et les conditions d’intervention.
Comment concilier formation continue et développement commercial en portage ?
Profitez des droits à la formation ouverts par le statut salarié pour maintenir vos compétences. Intégrez des actions de formation dans votre plan de développement, combinez prospection ciblée (réseaux, événements, plateformes) et personal branding pour fidéliser vos clients et justifier des TJM élevés.
Le portage salarial convient‑il pour tester la création d’une entreprise ?
Oui. Il permet d’éprouver une activité commerciale sans créer de structure juridique, tout en bénéficiant d’un cadre sécurisé et de la couverture sociale. C’est une option adaptée pour valider un concept, construire un portefeuille clients et décider ensuite de créer une société si nécessaire.
Que faut‑il surveiller pour rester conforme et éviter les risques juridiques ?
Assurez-vous du respect des durées contractuelles, de la nature indépendante des missions pour éviter la requalification, de la bonne facturation des frais et du suivi des obligations sociales et fiscales. Conservez des preuves de missions, livrables et échanges avec le client et demandez conseil juridique en cas de doute.