Ce guide 2025 aide les entreprises et les indépendants à choisir une offre de portage salarial adaptée. En 2024, plus de 200 000 professionnels utilisent ce modèle en France, avec une trajectoire vers 500 000 fin 2025.
Le portage combine liberté et protection via une relation tripartite entre consultant, société portage et entreprise cliente. Ce modèle, encadré par l’article L1254-7, facilite la facturation, la paie et l’accès à la protection sociale.
Pour les directions achats, RH, DSI et consultants seniors, ce texte propose des critères, des matrices décisionnelles et des simulations de coûts. Il met aussi l’accent sur la conformité (Convention collective IDCC 3219) et la couverture RC Pro.
Table of Contents
Principaux enseignements
- Comprendre l’emploi hybride entre traditional employment et indépendant.
- Évaluer les services de chaque portage company.
- Comparer coûts, net et protections sociales.
- Prioriser conformité et seuils légaux.
- Clarifier objectifs, budget et exigences avant le comparatif.
Votre intention d’achat : clarifier vos besoins avant de choisir
Un choix pertinent naît d’une compréhension précise du profil des consultants et des contraintes internes. Commencez par cartographier la taille de votre entreprise, la maturité achats/RH et la typologie des missions (conseil, IT, data, formation).
Identifiez ensuite les objectifs : flexibilité du staffing, time-to-staff court, protection sociale pour le consultant et prévisibilité des coûts. Définissez le TJM cible, la séniorité attendue et le niveau d’accompagnement souhaité.
Pensez aux contraintes opérationnelles : budget, délais de paiement, exigences RGPD et assurance RC Pro. Priorisez les critères : protection, simplicité administrative, services offerts et management de la relation client.
- Évaluez les volumes : nombre de consultants, durée des missions et saisonnalité.
- Précisez la gouvernance : qui valide devis, contrats et KPI financiers.
- Préparez un RFI/RFP et des scénarios tests (onboarding, première paie).
Cette démarche vous aide à make informed décisions et à choisir un partenaire dont l’expertise aligne vos objectifs et ceux des clients et consultants.
Portage salarial en France : le modèle hybride qui séduit en 2025
Le modèle hybride connaît une montée en puissance, portée par les besoins des entreprises et des indépendants.
Le triptyque consultant – société de portage – entreprise cliente
Trois parties forment le cadre opérationnel : le consultant, la société portage salarial et la client company.
La société portage signe un contrat de travail avec le consultant et un contrat de prestation avec le client.
La société portage gère la paie, la facturation, les cotisations, la TVA et les assurances.
Le consultant exécute la mission chez le client et reste concentré sur son expertise.
Chiffres clés et dynamique marché
En 2024, environ 200 000 utilisateurs utilisaient ce dispositif. Les projections annoncent 500 000 fin 2025, avec une croissance annuelle proche de 20%.
La montée est tirée par l’IT, le conseil, la formation et le marketing/UX.
L’employment model sécurise le porté via un contrat et une couverture sociale complète.
« Le modèle offre fluidité des achats, conformité renforcée et time-to-staff réduit. »
Élément | 2024 | Projection 2025 | Principaux secteurs |
---|---|---|---|
Utilisateurs | ~200 000 | ~500 000 | IT, conseil, formation, marketing/UX |
Croissance annuelle | ~20% | — | Migration vers travail hybride |
Bénéfices clients | Externalisation admin | Minimisation risque requalification | Gain temps, conformité |
Écosystème : FEPS, organismes de formation, plateformes et réseaux d’experts accompagnent le développement.
Ce guide sert de boussole : sections suivantes détailleront le cadre légal, les coûts, les contrats et la comparaison des offres.
Cadre légal et conformité : ce que dit le Code du travail et la convention
Les textes juridiques définissent droits et limites du salarié porté et précisent les obligations des acteurs. L’article L1254-7 du Code du travail encadre le portage salarial arrangement et impose des règles claires aux parties.
Références juridiques et droits
La reconnaissance du dispositif date de 2008 et son encadrement a évolué en 2015. La Convention collective IDCC 3219 fixe salaires minima, formation, modalités de résolution de litiges et garanties sociales.
Droits du salarié porté : couverture Sécurité sociale, retraite complémentaire, assurance chômage, mutuelle, CPF et accès à la RC Pro selon le contrat.
Critères d’éligibilité et exclusions
L’éligibilité requiert généralement un Bac+2 ou trois ans d’expérience pertinente et une autonomie commerciale. Les professions réglementées (avocats, médecins, infirmiers) et certains services à la personne sont exclus.
- Absence de lien de subordination vis‑à‑vis du client : la subordination reste limitée à la portage company.
- La société gère les administrative tasks : paie, déclarations sociales, TVA et contrats.
- Respect des obligations de conformité : traçabilité, clauses essentielles et durées maximales.
Conseil : vérifiez l’adhésion à la convention IDCC 3219 et les mentions légales dans toute proposition pour garantir protection et conformité, proche du traditional employment tout en conservant autonomie.
Avantages concrets pour les consultants et les entreprises clientes
Avec ce dispositif, le consultant conserve sa liberté d’action tout en profitant d’un filet social solide. Les entreprises, elles, accèdent rapidement à des profils experts sans alourdir leurs processus RH.
Autonomie + sécurité : le meilleur des deux mondes
Autonomie commerciale : le consultant choisit ses missions et son TJM.
Sécurité du salariat : contrat de travail, congés payés et couverture contre les accidents du travail.
Couverture sociale, chômage, retraite, RC Pro, formation
Protection sociale : santé, prévoyance et retraites de base et complémentaire sont prises en charge.
L’assurance chômage (ARE) et la RC Pro incluse limitent le risque professionnel.
Le CPF et des services d’accompagnement favorisent la montée en compétences.
- Pour le client : contractualisation claire, réduction du risque juridique et mise en œuvre rapide.
- Pour le consultant : moins d’administratif (facturation, paie, TVA) et plus de temps pour l’expertise.
- Cas concret : mission data lancée en 5 jours grâce à un circuit contractuel standardisé.
« Best worlds : liberté de choisir ses missions, avec un filet de protection complet. »
Limites et points de vigilance à anticiper
Avant de signer, vérifiez les clauses qui pèsent sur votre autonomie et votre trésorerie. Les frais de gestion réduisent directement le net : ils tournent souvent entre 5% et 10% du CA, parfois 5–7% ou un abonnement fixe d’environ 99€.
Le plancher de TJM est généralement autour de 300 €/jour. Cela restreint l’accès pour certaines missions à faible marge. Calculez si votre marché permet d’atteindre ce seuil.
Les contributions sociales pèsent lourd : comptez environ 45–50% de l’assiette salariale. En contrepartie, vous avez une protection complète (santé, retraite, assurance chômage).
Autonomie, conformité et cash‑flow
Certaines clauses imposent la validation commerciale par la société. Cette exigence peut ralentir la prise de décision et modifier la relation client.
- Obligations : justificatifs, suivi du temps, clauses légales à respecter.
- Délais de paiement clients : risque de tension de trésorerie si l’avance de salaire n’est pas proposée.
- Propriété intellectuelle et non‑sollicitation : lisez attentivement ces articles.
« Negociez les frais, clarifiez les règles d’onboarding et demandez les délais de paiement avant toute signature. »
Conseil : comparez pourcentage vs forfait, négociez plafonds, et consignez toutes les règles dans les annexes. Cela limite les décalages entre attentes des parties et cadre de gestion.
Comprendre votre salaire en portage : TJM, charges et filet de sécurité
Un calcul clair du brut au net évite les surprises et sécurise votre trésorerie.
Formule simple : CA = TJM × jours facturés. Ensuite déduisez les frais de gestion pour obtenir l’assiette imposable puis retirez les contributions sociales (~45–50%) pour estimer le net.
Simulation et fourchettes usuelles
Exemple concret : TJM 500 € et 10 jours = 5 000 € CA.
Après frais de gestion (250–500 €) et charges (≈2 000–2 250 €), le net se situe entre 2 250 € et 2 750 €.
Prévoyez une réserve de 10% en CDI pour couvrir les intermissions. Ce filet aide le salarié porté à lisser son revenu.
- Leviers d’optimisation : frais pro déductibles, épargne salariale, mutuelle adaptée, tickets resto.
- Suivi : pipeline commercial et paramétrage PAS évitent les écarts de net.
- Cash‑flow : anticipez délais de paiement clients ; certaines sociétés offrent des avances de salaire.
Élément | Valeur | Impact | Astuce |
---|---|---|---|
TJM | 500 € | Détermine CA | Tester différents jours facturés |
Frais gestion | 250–500 € | Réduit l’assiette | Négocier % ou forfait |
Contributions | 45–50% | Diminue le net | Optimiser charges déductibles |
Réserve | 10% | Filet sécurité | Constituer chaque mois |
Pour affiner vos projections, utilisez les outils de simulation proposés par votre société de portage et comparez rapidement avec d’autres statuts pour situer votre net relatif.
Portage Salarial Guide Complet des coûts et frais associés
Estimez d’abord vos volumes pour décider entre pourcentage et abonnement fixe. Cette étape conditionne le choix du modèle de gestion et l’impact sur votre trésorerie.
Frais de gestion : pourcentage vs abonnement fixe
Pourcentage : fréquemment 5–7% du CA, parfois 5–10% selon les services. Ce modèle reste intéressant si vos revenus sont élevés.
Abonnement : modèle alternatif autour de 99€/mois. Il devient rentable pour des consultants avec un CA faible ou régulier.
Contributions sociales, mutuelle et fiscalité
Les contributions sociales pèsent ~45–50% de l’assiette. Elles déterminent le net disponible après charges.
La mutuelle, la prévoyance et l’épargne salariale sont à prévoir. La RC Pro est souvent incluse dans les services proposés par la société portage.
TVA et frais professionnels : récupération et optimisation
La TVA est récupérable sur les dépenses pro : la réduction effective du coût peut atteindre ~20% des dépenses admissibles.
Identifiez clairement quels frais sont remboursables et conservez toutes les pièces justificatives.
- Comparer pourcentage vs abonnement selon CA annuel (seuils de rentabilité).
- Décomposer postes : management fees, social contributions, assurance, fiscalité (PAS).
- Vérifier services inclus vs options : assistance juridique, outils de facturation, accompagnement commercial.
- Surveiller frais cachés : dossier, virements, gestion notes de frais et avenants.
Scénario | CA annuel | Modèle conseillé | Impact clé |
---|---|---|---|
Conservateur | 60 000 € | Abonnement fixe | Meilleur TCO si faible volume |
Ambitieux | 120 000 € | Pourcentage 5–7% | Coût proportionnel, services premium |
Moyen | ~90 000 € | Comparer les deux | Faire simulation signée |
« Exigez une simulation détaillée et une grille tarifaire lisible avant signature. »
Méthode TCO 12 mois : additionnez CA, frais gestion, contributions sociales, mutuelle, TVA non récupérable et options. Comparez scénarios et demandez une simulation signée à la portage company pour valider les hypothèses.
Contrats en portage salarial : CDD, CDI et conventions de service
Les contrats encadrent précisément les rapports entre consultant, société et client pour sécuriser chaque mission. Ils définissent durées, rémunération et responsabilités. Une rédaction claire évite les risques de requalification et protège le salarié porté.
Contrat d’emploi du salarié porté : clauses essentielles
Durée : CDD jusqu’à 18 mois (renouvellements inclus) ou CDI, fréquent pour missions successives.
Rémunération et réserve : salaire, frais et une réserve de 10% recommandée en CDI entre missions.
- Congés, mobilité et clauses de confidentialité.
- Gestion des frais professionnels et TVA dans les annexes.
- Modalités de rupture et garanties sociales.
Contrat de prestation avec l’entreprise cliente : périmètre et paiements
Le contrat de prestation précise le scope, les livrables, le calendrier et les modalités de paiement.
- SLA, pénalités, propriété intellectuelle et conditions de facturation.
- Durée maximale liée au même client : 36 mois pour une mission variable.
- Absence de lien de subordination avec le client ; la conformité reste du ressort de la société de portage.
Partie | Principales obligations | Responsabilité clé | Documents à joindre |
---|---|---|---|
Salarié porté | Exécution mission, facturation | Qualité des livrables | KYC, IBAN, assurances |
Portage company | Paie, conformité, cotisations | Respect droit social | Attestations sociales, PAS taux |
Client / client company | Validation périmètre, paiements | Paiement des factures | Bon de commande, CGV |
« Faites relire les clauses sensibles (IP, non‑sollicitation, responsabilité) avant toute signature. »
finding the right portage salarial solution
Un choix éclairé repose sur des critères pondérés et des tests concrets auprès de prestataires. Commencez par formaliser vos priorités : sécurité, coûts, services et délais.
Aligner les offres sur vos critères métier, budget et délais
Définissez des poids pour chaque critère : garantie financière et adhésion FEPS (sécurité), frais de gestion ou forfait (coûts), outils et simulateurs (services), SLA support (réactivité).
Testez la réactivité : délai pour devis, signature, onboarding et paiement d’une première fiche de paie.
Matrice décisionnelle : sécurité, services, coûts, support
Construisez une matrice pour comparer 3 à 5 sociétés. Notez factuellement chaque élément et totalisez les scores.
- Sécurité : preuves URSSAF, assurance RC, adhésion FEPS, audits.
- Coûts : % frais gestion (5–10%) vs abonnement, options et frais cachés.
- Services : simulateur net, extranet, signature électronique, OCR, formation.
- Support : gestionnaire dédié, SLA de paie, avances de trésorerie.
Demandez des cas clients proches de vos missions et obtenez des références. Comparez la valeur ajoutée : réseau, visibilité et accompagnement commercial.
« Short‑listez, puis lancez un POC d’un mois sur une mission pilote pour make informed decisions. »
Critère | Exigence minimale | Indicateur |
---|---|---|
Sécurité | Adhésion FEPS + attestations | Documents fournis |
Coûts | Grille claire % / forfait | Simulation signée |
Support | Gestionnaire dédié, SLA | Délai réponses |
Conclusion pratique : alignez offres et budget, testez la réactivité et formalisez un pilote. Cette méthode réduit le risque et facilite le choix d’une portage company adaptée à vos clients et à votre expertise.
Quels métiers et activités tirent le meilleur parti du portage
Les profils projet‑orientés et à forte valeur ajoutée profitent le plus de ce cadre. Ils combinent TJM élevé, cycles courts et besoin de réactivité.
Domaines les plus concernés
- IT : développeurs, cloud engineers, architects.
- Data : analysts, data scientists.
- Cybersécurité : SOC analyst, pentesters, consultants sécurité.
- Consulting et transition management.
- Formation, coaching et contenus pédagogiques.
- Marketing/UX : UX/UI leads, growth, content specialists.
Ces métiers demandent souvent des déplacements rapides, des livrables précis et une facturation au jour. Le portage salarial facilite la montée en mission tout en sécurisant la protection sociale.
Cas concrets et attentes clients
Exemples : un transition manager pour six mois, un UX lead sur une refonte e‑commerce, un SOC analyst en renfort opérationnel.
Les client company exigent SLA clairs, sécurité des accès, reporting et livrables ponctuels. Les compétences transverses recherchées incluent gestion des stakeholders, documentation et sécurité.
Famille | Fourchette TJM indic. | Point fort |
---|---|---|
IT / Cloud | 450–800 € | expertise technique rare |
Data / Cybersécurité | 400–750 € | projets courts, criticité |
UX / Marketing | 350–600 € | impact business direct |
Attention : professions réglementées restent exclues. Enfin, les services d’une société d’accompagnement boostent la prospection, l’accès à la formation CPF et la montée en expertise.
Services à attendre d’une société de portage salarial fiable
La qualité d’un prestataire se mesure à sa capacité à délivrer paie, conformité et accompagnement commercial sans accroc.
Gestion administrative, paie et garanties
Attendez une gestion de paie fiable, déclarations sociales correctes et facturation TVA impeccable.
Services incontournables : paie, déclarations, facturation, gestion TVA, RC Pro et mutuelle.
Outils, support et accompagnement
Un gestionnaire dédié, un portail self‑service et des SLA clairs réduisent les risques d’erreur.
- Simulateur de net, gestion notes de frais, signature électronique et reporting.
- Onboarding structuré, kits de démarrage et conseils contractuels.
- Support commercial : ateliers, événements et partage de leads pour développer votre activité.
Garanties et services optionnels
Vérifiez adhésion FEPS, preuve de garantie financière et attestations URSSAF. Demandez aussi options : avance sur salaire, portage international, assurances complémentaires.
Exigez une grille tarifaire claire et un SLA documenté pour éviter surprises et retards.
Choisir son prestataire : critères, labels et réputation
La sélection d’un prestataire passe par une vérification factuelle de ses garanties et avis. Priorisez la transparence tarifaire : grille claire poste par poste, pourcentage affiché ou forfait, et aucune ligne cachée.
Transparence, FEPS et garantie financière
Vérifiez l’adhésion FEPS et la garantie financière. Ces éléments sécurisent salaires et charges en cas de défaillance. Demandez attestations URSSAF et preuves de solvabilité.
Support client et retours d’expérience
Testez le support : délai de réponse, gestionnaire dédié, qualité des réponses et escalade. Consultez avis vérifiés, NPS et études de cas sectorielles pour évaluer la réputation.
- Mesurez le process réel : devis → contrat → onboarding → première paie.
- Contrôlez conformité RGPD et obligations légales.
- Demandez un pilote court avec clauses de sortie simples.
« Documentez vos constats dans une grille de scoring pour make informed et retenez 1 à 2 finalistes. »
Pour un mode d’emploi pratique, suivez notre guide pour choisir une entreprise de et formalisez votre choix selon vos clients et votre management.
Comparer les offres de portage salarial : méthode pratique
Avant tout choix, formalisez une matrice qui met en regard frais, SLA et options d’accompagnement. Cette méthode transforme des arguments commerciaux en critères mesurables.
Points à comparer : frais (pourcentage 5–10% vs forfait 99€), services inclus, délais d’encaissement, SLA de paie et options (avance, accompagnement commercial, formation).
Tableau comparatif type
Critère | Modèle A | Modèle B | Remarques |
---|---|---|---|
Frais | 5% | 99€/mois | Comparer selon CA annuel |
Services inclus | Paie, TVA, RC Pro | Paie + extranet | Vérifier options payantes |
SLA / délais | Paie J+30 | Paie J+15 | Impact cash‑flow |
Options | Avance, mentorat | Réseau, formation | Tester en pilote |
Tester la réactivité et éplucher les clauses
Chronométrez le temps pour obtenir un devis, signer un contrat et lancer l’onboarding. Notez ces délais par prestataire pour objectiver la qualité du service.
Analysez minutieusement les CGV : frais cachés, pénalités, durée d’engagement, clauses IP et non‑sollicitation. Ces éléments modifient le coût réel et les obligations de gestion.
« Short‑listez 2‑3 prestataires, puis lancez un pilote d’un mois pour vérifier coût total vs valeur réelle. »
- Pondérez selon votre profil : TJM, volume et besoin de management.
- Demandez attestations URSSAF et preuves de conformité RGPD.
- Sollicitez références clients sectorielles avant toute décision finale.
Lancer et piloter votre dispositif : de la première mission au scaling
Un onboarding bien orchestré accélère la mise en mission et réduit les risques administratifs.
Check‑list d’onboarding et conformité
Vérifiez l’éligibilité, sécurisez la mission et signez la convention d’adhésion. Paramétrez la paie, le PAS et l’accès extranet.
- KYC, convention, contrat d’emploi et contrat de prestation.
- Attestations URSSAF, assurance RC et paramétrage notes de frais.
- Activation simulateur net et droits CPF pour la transition.
Prospection, LinkedIn, plateformes et relation clients
Structurez votre prospection : social selling sur LinkedIn, plateformes spécialisées et réseau. Produisez contenus d’expertise et demandez des références pour convertir.
Soignez le cadrage : compte‑rendu, SLA et gestion des risques pour fidéliser les clients.
Suivi de performance : taux d’occupation, TJM, cash‑flow
Pilotez trois KPIs clés : taux d’occupation, TJM moyen et DSO (délais de paiement). Négociez conditions clients et activez avance de salaire si besoin.
KPI | Objectif | Action |
---|---|---|
Taux d’occupation | ≥ 75% | pipeline et offres packagées |
TJM | hausse annuelle | positionnement expertise |
DSO / cash‑flow | < 45 jours | clauses paiement et relance |
Pour scaler, standardisez offres, documentez process et déléguez tâches répétitives. Enfin, instituez un rituel mensuel de management pour améliorer continuellement vos services et sécuriser la transition des independent professionals. Pour obtenir un appui opérationnel, voyez comment trouver un consultant en portage salarial.
Conclusion
Ce guide synthétise les atouts concrets du portage et propose une marche à suivre simple pour passer à l’action.
En pratique, vous gagnez en agilité, conformité et protection sociale tout en accélérant le staffing et en réduisant l’administratif.
Procédez par matrice décisionnelle, check‑lists et simulations de coûts. Short‑listez des sociétés, exigez FEPS, garantie financière et transparence, puis testez un pilote.
Pour le client et le consultant, cet employment model offre une combinaison d’autonomie et de sécurité utile durant la transition. Mesurez KPI, améliorez les process et montez en expertise.
Pour en savoir plus sur les bénéfices et les critères de sélection, consultez notre article sur pourquoi choisir le portage salarial et passez à l’étape pilote.
FAQ
Qu’est-ce que le portage salarial et comment fonctionne ce modèle hybride ?
Le portage salarial est un mode d’emploi qui met en relation un consultant indépendant, une société de portage et une entreprise cliente. Le consultant signe un contrat de travail avec la société de portage qui facture la mission au client, gère la paie, les cotisations sociales et les obligations administratives. Le consultant conserve son autonomie commerciale tout en bénéficiant de la protection sociale d’un salarié.
Qui peut accéder au portage salarial en France ?
Le portage s’adresse surtout aux professionnels qualifiés : profils Bac+2 ou justifiant d’au moins trois ans d’expérience dans leur domaine. Certaines activités réglementées ou liées au commerce direct peuvent être exclues. Chaque société de portage vérifie l’éligibilité avant signature.
Quels avantages concrets pour le consultant porté ?
Le consultant bénéficie d’une couverture sociale complète (maladie, retraite, indemnisation chômage sous conditions), d’un accompagnement administratif, d’un accès à la formation et d’une réduction des risques liés à la facturation et au recouvrement. C’est une alternative sûre à l’auto-entreprise.
Quels avantages pour l’entreprise cliente ?
L’entreprise cliente accède à une expertise flexible sans les contraintes d’embauche. Elle évite la gestion administrative, réduit le risque juridique et paie pour une prestation clairement définie. Le contrat de prestation fixe périmètre et modalités de paiement.
Comment se calcule le salaire en portage (TJM, charges, net) ?
Le chiffre d’affaires facturé par la société de portage couvre les frais de gestion, les cotisations sociales et le salaire net du consultant. On calcule généralement à partir du TJM : facturation client – frais de gestion – cotisations = salaire brut puis net après charges salariales. Les sociétés proposent souvent des simulateurs pour estimer le revenu.
Quelles sont les principales fees et coûts associés ?
Les coûts comprennent les frais de gestion (pourcentage du CA ou abonnement), les cotisations sociales, la mutuelle, la prévoyance et parfois une contribution à l’épargne salariale. Il faut aussi prendre en compte la TVA, les frais professionnels et les éventuelles assurances RC Pro.
Quelle différence entre CDD, CDI et contrat de prestation dans le cadre du portage ?
Le salarié porté signe un contrat de travail (souvent CDD pour mission ou CDI pour sécuriser la relation). Le contrat de prestation lie la société de portage et l’entreprise cliente : il détaille la mission, le périmètre, les livrables et les modalités de paiement.
Quels points de vigilance avant de choisir une société de portage ?
Vérifiez la transparence des offres, le taux de frais de gestion, l’existence d’une garantie financière, l’adhésion à la FEPS, la qualité du support client et les retours d’expérience. Contrôlez aussi les délais de paiement et les clauses contractuelles qui limitent l’autonomie.
Comment comparer efficacement plusieurs offres de portage ?
Comparez pourcentage vs abonnement fixe, services inclus (assurance, formation, outils), délais de facturation et de versement, réactivité commerciale et mentions légales sur les contrats. Utilisez une matrice décisionnelle pondérant sécurité, coûts et qualité du service.
Le portage salarial convient-il à tous les métiers ?
Il est particulièrement adapté aux métiers du conseil, IT, data, cybersécurité, formation, marketing et UX. Certaines professions réglementées ou commerciales directes peuvent rencontrer des restrictions. Vérifiez l’éligibilité avec la société de portage.
Comment optimiser la fiscalité et la récupération de TVA en portage ?
La société de portage gère la TVA et les dépenses professionnelles. Pour optimiser, conservez toutes les factures déductibles, différenciez frais professionnels et rémunération, et profitez des dispositifs fiscaux (ex. formation) lorsque c’est pertinent. Un expert-comptable ou le service fiscal de la société de portage peut conseiller.
Quels services additionnels attendre d’une société de portage de qualité ?
En plus de la paie et de l’administratif, une bonne société propose accompagnement commercial, outils de simulation, suivi RH, formation, assurance RC Pro et réseau pour faciliter le développement d’activité du consultant.
Comment lancer une première mission en portage et piloter son activité ?
Démarrez par un onboarding complet : validation du contrat, définition du TJM, simulation de revenus et ouverture du dossier. Pour piloter, suivez taux d’occupation, trésorerie, TJM et actions commerciales (LinkedIn, plateformes, prospection). Mesurez vos performances régulièrement.
Quels risques ou limites du modèle faut-il anticiper ?
Les limites incluent des frais de gestion qui réduisent le net, un plancher de TJM pour rester rentable, et parfois une autonomie contractuelle limitée par des clauses. Anticipez ces éléments dans votre business plan.
Comment choisir entre pourcentage et abonnement fixe pour les frais de gestion ?
Le choix dépend du volume d’activité. Un pourcentage est souvent favorable pour faibles CA, un abonnement fixe peut être intéressant pour CA élevé. Calculez plusieurs scénarios et tenez compte des services inclus.
Où trouver des simulations et outils pour estimer mon revenu en portage ?
De nombreuses sociétés de portage proposent des simulateurs en ligne. Vous pouvez aussi consulter des comparateurs indépendants, ou demander une simulation personnalisée auprès du service commercial ou d’un conseiller spécialisé.