70 % des professionnels utilisent un statut-test pour valider une nouvelle activité avant de se lancer pleinement.
Ce guide vous aide à voir clairement ce qui change quand on choisit un cadre plutôt qu’un autre.
En portage salarial, les honoraires sont encaissés par une société qui reverse un salaire après déduction des charges, cotisations et d’une commission (7–12%).
À l’inverse, exercer en micro-entreprise vous place en première ligne pour la facturation, la prospection et la gestion administrative. Le freelancing n’est pas un statut juridique automatique: il exige un choix de régime et une immatriculation avec SIRET.
Nous proposons ici un comparatif pratique pour évaluer votre indépendance, la visibilité sur le revenu net, la protection sociale et la charge mentale.
Pour approfondir les avantages concrets du modèle porté, consultez cet article sur les avantages du portage salarial.
Table of Contents
Points clés
- Tester une activité est possible avec les deux cadres, mais le fonctionnement diffère.
- Le portage transforme le chiffre d’affaires en salaire via une société intermédiaire.
- La micro-entreprise demande plus d’autonomie sur la facturation et la compta.
- Les frais et la protection sociale varient selon le régime choisi.
- Sans mission, le salarié porté ne perçoit pas de rémunération entre contrats.
Pourquoi comparer portage salarial et micro-entreprise aujourd’hui
Choisir son cadre d’exercice aujourd’hui demande d’aligner sécurité et liberté selon vos objectifs. Le portage salarial attire par la protection perçue : contrat de travail, couverture sociale et gestion par une société.
La micro-entreprise peut être synonyme d’autonomie complète. Dans les deux cas, la prospection de missions et la négociation des tarifs restent à votre charge.
- Stratégie : peser filet social vs capacité d’action.
- Temps : externaliser l’administratif par une société ou piloter soi‑même.
- Revenus : visibilité différente selon le régime choisi.
Nous nuançons l’idée de sécurité : le cadre porté offre une protection, mais il peut être dépendant des missions pour générer un salaire.
Critère | Encadrement | Autonomie commerciale | Visibilité des revenus |
---|---|---|---|
Portage | Contrat de travail, gestion par société | Moyenne (vous prospectez) | Salaires nets connus après commissions |
Micro‑entreprise | Régime simplifié, moins d’intermédiaire | Élevée (vous facturez et négociez) | Directe mais variable selon l’activité |
Pour approfondir ce comparatif pratique, consultez notre article détaillé. Nous vous aidons à garder votre choix réversible selon vos missions et votre appétence au risque.
Cadres juridiques et statuts : salarié porté vs freelance
Avant de choisir un statut, clarifions les cadres juridiques qui gouvernent votre activité. Ce point aide à situer vos droits, vos devoirs et votre niveau de protection.
Le double statut du salarié porté et le contrat de travail
Le salarié porté signe un contrat de travail avec une société de portage. Il reste autonome pour exécuter ses missions, mais il bénéficie d’avantages sociaux et d’un accompagnement administratif.
La société gère la facturation, reverse un salaire et veille au respect des obligations liées au statut. En cas de manquement grave aux clauses, la rupture du contrat est possible.
Formes juridiques possibles pour le freelance
Le professionnel indépendant doit choisir une structure : micro‑entreprise, EI, EURL ou SASU. Chaque option a des implications comptables, fiscales et sociales.
Immatriculation, SIRET et obligations
- Obtenir un SIRET est indispensable pour facturer légalement.
- Le régime choisi conditionne la compta, la TVA et les cotisations.
- La relation peut être tripartite (client – société de portage – salarié) ou directe client‑prestataire.
« Le cadre choisi structure vos responsabilités : liberté d’action mais obligations légales. »
Différence entre portage salarial et freelance en micro-entreprise
Identifier qui prend les décisions et qui facture clarifie le quotidien professionnel.
Lien de subordination, autonomie et responsabilités
Le salarié porté garde une autonomie d’exécution. Toutefois, il exerce son travail sous un contrat de travail qui fixe des règles. Certaines sociétés de portage limitent l’acceptation de missions trop courtes (
En micro‑entreprise, vous décidez seul des clients et des missions. Cette latitude s’accompagne d’une responsabilité totale sur la qualité, la facturation et la trésorerie.
Qui facture qui : honoraires, salaire et rôle de la société de portage
Dans le modèle porté, la société portage facture le client, encaisse les honoraires puis convertit ce montant en salaire après déductions (commission 7–12 % et charges). Cela offre une visibilité sur la rémunération, mais réduit le montant net perçu.
En micro‑entreprise, vous émettez directement vos factures au client. Le contrôle commercial est maximal, et les revenus alimentent directement votre trésorerie.
« Le choix se résume souvent à un compromis : protection administrative contre maîtrise totale de la relation client. »
Critère | Salarié porté | Micro‑entrepreneur |
---|---|---|
Facturation | Société de portage facture le client | Vous facturez directement |
Autonomie commerciale | Partagée, bornes contractuelles possibles | Totalement libre |
Rémunération | Salaire après commissions et charges | Revenus nets selon trésorerie et cotisations |
Autonomie, missions et relation client
La gestion des missions et la relation commerciale déterminent souvent le rythme de votre activité. Vous devez trouver des clients, évaluer votre valeur et négocier vos tarifs, que vous soyez salarié ou indépendant.
Prospecter et négocier ses tarifs : un point commun clé
Le salarié porté prospecte et fixe ses prix comme tout indépendant. La constance commerciale reste la clef pour sécuriser le revenu et alimenter le pipeline.
Contractualisation directe vs intermédiaire
En direct, la contractualisation est souvent plus fluide et les échanges rapides. Quand une société intervient, elle gère une partie des documents et les frais administratifs, ce qui peut rassurer ou ralentir selon le cas.
- Autonomie : le freelance pilote toute la relation client ; le salarié garde la main opérationnelle mais travaille dans un cadre défini.
- Perception client : l’absence d’intermédiaire simplifie les échanges ; la présence d’une société rassure sur la conformité.
« La constance commerciale détermine la stabilité financière. »
Pour en savoir plus sur le contrat et les implications pratiques, consultez notre article sur le contrat de prestation.
Rémunération, commissions et frais professionnels
La mécanique des commissions et des charges détermine le revenu net que vous toucherez. Nous détaillons ici l’impact concret sur vos revenus et la gestion des frais.
Commission de la société de portage : fourchette 7–12 %
La société portage prélève une commission sur le chiffre d’affaires, généralement entre 7 % et 12 %. Ce prélèvement s’applique avant toute conversion en salaire.
Transformation des honoraires en salaire
Après commission, les honoraires subissent les cotisations sociales et les charges patronales. Ces prélèvements réduisent la base disponible pour le salaire versé au salarié.
Exemple chiffré
Cas d’Ali : CA 8 000 €, commission 12 % = 960 € ; base 7 040 € ; brut ≈ 4 812 € ; net ≈ 3 801 € avant impôt. Cet effet ciseau montre l’écart entre chiffre d’affaires et revenu disponible.
Frais professionnels et TVA
En portage, les frais professionnels sont soumis à validation et souvent plafonnés (posé autour de 30 % du brut). La récupération de la TVA reste rare.
En société, l’entreprise peut déduire les frais réels et récupérer la TVA sur achats éligibles. Cela améliore la trésorerie et le revenu net si vos dépenses sont significatives.
« Les services de gestion inclus expliquent une partie du coût ; comparer rendement net et protection est essentiel. »
Élément | Modèle porté | Société (freelance) |
---|---|---|
Commission | 7–12 % sur CA | Pas de commission (frais de gestion éventuels) |
Frais pro | Plafond ≈ 30 % du brut, validation nécessaire | Frais réels déductibles |
TVA | Récupération rare | Récupération possible |
Pour décider, pesez le coût des services (paie, déclarations) contre la maîtrise des frais et l’optimisation fiscale que vous offre une structure directe.
Protection sociale, retraite et chômage
La protection sociale évolue : les indépendants peuvent, sous conditions, approcher la couverture des salariés. Les règles, les bases de calcul et les cotisations restent toutefois distinctes selon le régime choisi.
Convergence de la protection sociale
Des mécanismes récents ont rapproché les protections. En pratique, vous pouvez obtenir une couverture santé et retraite proche de celle des salariés, mais le mode de calcul des droits diffère.
Droits au chômage pour le salarié porté
En portage salarial, l’ouverture de droits au chômage est possible si un lien de subordination est reconnu. Cette particularité confère au salarié porté une sécurité supplémentaire face à l’incertitude des missions.
ATI pour les indépendants (depuis 2019)
L’ATI, mise en place en 2019, offre un filet pour certains indépendants. Attention : son périmètre reste limité. Elle ne remplace pas une assurance chômage complète.
Retraite : le calcul repose sur l’acquisition de trimestres et le niveau de cotisation. Le salarié porté cotise comme un salarié, ce qui peut améliorer ses droits. L’indépendant doit calibrer ses versements pour préserver sa carrière retraite.
- Arbitrage : plus de sécurité avec le portage ; plus d’autonomie en indépendant.
- Conseil : ajustez prévoyance et cotisations selon votre trajectoire de revenus.
« Sécurité et indépendance se négocient : protégez vos droits tout en gardant la liberté d’action. »
Gestion administrative, temps et services
Le temps passé sur l’administratif pèse sur le développement d’une activité : voyons comment l’alléger.
Paperasse déléguée par la société :
En portage, la société portage prend en charge la facturation, la paie, les déclarations et les attestations. Ces tâches sont traitées contre des frais de gestion, ce qui libère du temps pour votre travail.
Pilotage ou délégation côté freelance :
Si vous créez une société, la gestion reste plus lourde. Vous pouvez toutefois déléguer tout ou partie à des prestataires. Cette option permet de maîtriser le coût et d’ajuster le niveau de services.
Confort vs maîtrise : arbitrer le bon niveau d’externalisation
- Services inclusème : facturation, paie, déclarations — gain immédiat de temps pour les salariés.
- Délégation à la carte : formation, coaching, app de facturation ou modèles de contrat selon vos besoins.
- Plus d’externalisation = coût accru, mais baisse de la charge mentale et sécurisation des process.
Nous vous recommandons d’évaluer le coût des services par rapport au temps gagné et à l’impact sur votre développement. Comparez les options pour choisir le bon équilibre.
« Externaliser l’administratif, c’est acheter du temps pour développer votre offre et vos relations clients. »
Sécurité perçue, réalité des revenus et périodes creuses
La perception d’une protection solide masque parfois la réalité du flux de revenus. En pratique, la rémunération minimum brute s’applique uniquement durant une activité effective à temps plein. Entre deux missions, aucun salaire n’est versé par la société portage.
La protection sociale peut rester active, mais elle ne compense pas l’absence de revenu. Les frais professionnels sont souvent pris en charge de façon limitée et plafonnée, ce qui pèse sur votre trésorerie en période creuse.
Impact des creux d’activité sur le revenu
La stabilité de vos revenus dépend surtout de la continuité commerciale, que vous soyez salarié porté ou indépendant. Les creux obligent à arbitrer : réduire dépenses, puiser dans un coussin ou rechercher rapidement des missions.
- Anticipez avec un pipeline de prospection actif.
- Négociez contrats-cadres et offres récurrentes.
- Constituez une provision de trésorerie pour couvrir les frais.
Nous recommandons d’organiser votre temps et votre budget autour de ces leviers pour garder la maîtrise et la sérénité face aux périodes sans activité.
Profils, conditions et cumul emploi
Plusieurs profils professionnels tirent un réel bénéfice d’une solution qui conjugue autonomie et filet social. Ce cadre convient particulièrement aux consultants, cadres, formateurs et managers disposant d’une expertise reconnue.
Pour qui ce cadre est-il adapté ?
Il s’adresse aux experts métiers qui veulent tester une activité sans créer immédiatement une structure. La formule facilite une transition progressive.
Avantages clairs :
- gain de temps administratif fourni par la société ;
- conservation d’une protection sociale et d’une sécurité pendant le démarrage ;
- possibilité de se concentrer sur la mission et la montée en charge commerciale.
Cumuler avec un emploi salarié : clauses, souplesse et précautions
Le cumul est possible si votre contrat de travail n’impose pas d’exclusivité ni de clause de non-concurrence. Vérifiez aussi la compatibilité des horaires et l’obligation de loyauté.
Le contrat signé avec la société définit les garde-fous juridiques. Il limite les risques de conflit d’intérêts et précise les droits du salarié. En cas de doute, demandez conseil avant de lancer votre activité.
Ce cumul permet souvent de sécuriser vos premiers pas et de réduire le risque financier initial.
Comparatif chiffré des revenus et cas concrets
Nous traduisons ici des cas chiffrés pour voir l’impact réel sur votre trésorerie. Les tableaux ci‑dessous illustrent la chaîne de prélèvements et la place des frais.
Du chiffre d’affaires au net en portage salarial : effet ciseau des prélèvements
Cas d’Ali (portage salarial) : CA 8 000 €, commission 12 % = 960 €, base 7 040 €. Après cotisations sociales la paie brute approche 4 812 € ; net ≈ 3 801 € avant impôt.
Conclusion : plus de la moitié du CA est amputée par commissions et cotisations, ce qui réduit la rémunération disponible.
Scénario freelance en société : optimisation des revenus et des charges
Exemple Léa (SASU) pour un TJM similaire : net ≈ 5 996 € avant impôt. L’écart avec le modèle porté atteint 2 195 € sur la même activité.
Pourquoi ? La société permet d’optimiser la rémunération via gestion des charges et choix de rémunération (dividendes vs salaire).
Frais réels, plafonds et TVA : qui y gagne selon les situations
Supposons 2 000 € de dépenses réelles. En portage, la prise en charge reste plafonnée (≈ 30 % du brut) et la récupération de TVA est rare.
En société, ces 2 000 € sont déductibles et la TVA récupérable peut améliorer la trésorerie (ex. 400 € récupérés).
- Repères pratiques : partez du CA, soustrayez commission société portage, ajoutez cotisations, puis frais et TVA pour obtenir le revenu exploitable.
- Comparez scénarios sur 12 mois pour évaluer l’impact sur vos investissements et votre capacité à croître.
Nous vous conseillons de simuler plusieurs hypothèses (CA, niveau de frais, commissions, cotisations sociales) pour choisir la structure la plus adaptée à votre activité.
Élément | Portage salarial | Société (SASU) |
---|---|---|
CA | 8 000 € | 8 000 € |
Commission / frais | 960 € (12%) | frais de gestion variables |
Net avant impôt | ≈ 3 801 € | ≈ 5 996 € |
Frais déductibles | Plafonnés (~30%) | Frais réels + TVA récupérable |
Conclusion
En résumé, votre choix se joue entre sécurité et maîtrise. Le portage salarial offre un cadre protecteur et des services qui simplifient le travail. Il n’y a toutefois pas de rémunération automatique entre deux missions, ce qui impose un pipeline actif.
La protection tend à se rapprocher des standards salariés, tandis que l’ATI reste limitée pour certains indépendants. Les frais et la récupération de la TVA diffèrent : plafonds et récupération rare d’un côté, frais réels et optimisation possible de l’autre.
Mesurez votre autonomie, votre volume d’activité attendu et vos objectifs de revenus. Pour un complément pratique sur les options pour auto‑entrepreneur, consultez notre guide sur les avantages et démarches.
Nous vous recommandons de confronter chiffres, services et horizons de retraite pour bâtir une décision durable et évolutive.
FAQ
Quelle est la différence principale entre portage salarial et freelance en micro-entreprise ?
Le portage combine statut salarié et autonomie commerciale via une société qui facture et vous reverse un salaire après prélèvements et commissions. La micro-entreprise vous place en travailleur indépendant responsable de la facturation, des cotisations et de la gestion administrative.
Pourquoi comparer ces deux solutions aujourd’hui ?
Les enjeux actuels sont la sécurité sociale, la simplification administrative, la protection chômage et l’optimisation des revenus. Choisir le bon cadre permet de concilier autonomie, protection et perspectives de carrière.
Qu’est-ce que signifie « salarié porté » juridiquement ?
Le salarié porté signe un contrat de travail avec la société de portage. Il bénéficie du régime salarié (cotisations, retraite, assurance chômage sous conditions) tout en réalisant des missions pour ses clients.
Quelles formes juridiques peut adopter un freelance ?
Le freelance peut opter pour la micro-entreprise, l’entreprise individuelle (EI), l’EURL ou la SASU selon son chiffre d’affaires, son besoin de protection du patrimoine et ses choix fiscaux et sociaux.
Quelles obligations d’immatriculation s’appliquent ?
Toute activité doit être immatriculée et disposer d’un numéro SIRET. La micro-entreprise a des formalités simplifiées; la société (EURL, SASU) implique immatriculation au RCS et obligations comptables plus strictes.
Comment se traduit le lien de subordination en portage versus freelance ?
En portage, le lien de subordination est atténué mais le contrat de travail existe. En freelance, l’indépendant est libre d’organiser son travail sans lien hiérarchique, à condition de conserver une réelle autonomie.
Qui facture qui : honoraires, salaire et rôle de la société de portage ?
Le client règle la société de portage qui déduit sa commission puis transforme le reste en salaire net versé au salarié porté après charges et cotisations sociales.
Comment se composent les commissions de la société de portage ?
Les frais facturés par la société de portage varient généralement entre 7 % et 12 % du chiffre d’affaires HT. Ils couvrent la gestion administrative, la facturation et certains services d’accompagnement.
Comment se transforment les honoraires en salaire ?
Les honoraires encaissés sont soumis aux charges patronales et salariales puis convertis en salaire. Cette transformation réduit le montant net perçu mais donne accès à la protection sociale complète.
Quels frais professionnels sont gérés en portage ?
La société de portage peut gérer et rembourser des frais professionnels selon des règles internes et plafonds. En micro-entreprise, les frais ne sont pas déductibles forfaitairement, sauf option ou passage en société.
Comment la TVA est-elle traitée selon le statut ?
La micro-entreprise bénéficie souvent de la franchise en base TVA jusqu’à certains seuils. En société ou portage, la TVA est collectée et récupérable selon le régime fiscal choisi.
Quelle protection sociale pour chaque statut ?
Le salarié porté est affilié au régime général et cotise pour la retraite, la santé et l’assurance chômage sous conditions. Le freelance dépend du régime des indépendants ou du régime général selon la structure juridique.
Le portage permet-il d’accéder à l’assurance chômage ?
Oui, sous conditions : le contrat de travail doit montrer une subordination et les conditions d’ouverture de droits (durée de cotisation, rupture) doivent être respectées pour prétendre aux allocations.
Qu’en est-il de l’Allocation des Travailleurs Indépendants (ATI) ?
L’ATI ouverte depuis 2019 offre un filet limité pour certains indépendants sous conditions strictes. Elle ne remplace pas la protection complète du régime salarié.
Comment se répartit la gestion administrative entre les deux statuts ?
En portage, la société prend en charge la facturation, la paie et la comptabilité. En freelance, la gestion reste à la charge de l’indépendant, qui peut toutefois déléguer à un expert-comptable ou à un assistant administratif.
Y a-t-il un salaire minimum en portage entre deux missions ?
Certaines sociétés de portage proposent des minima garantis ponctuels, mais il n’existe pas d’obligation légale générale. Le revenu dépend des missions et de la politique commerciale du porté.
Comment gérer les périodes creuses selon le statut ?
En portage, l’accès aux droits chômage et à la protection salariale peut atténuer l’impact. En micro-entreprise, l’indépendant doit anticiper via épargne, diversification ou couverture privée.
Pour quel profil le statut porté est-il le plus adapté ?
Le portage convient aux cadres, consultants et expert·es qui veulent tester l’indépendance sans perdre la protection du salariat, ou qui souhaitent externaliser la gestion administrative.
Peut-on cumuler portage salarial et emploi salarié classique ?
Oui, le cumul est possible si le contrat de travail principal et le code du travail le permettent. Il faut veiller aux clauses de non-concurrence, au temps de travail et à l’absence d’empêchement contractuel.
Comment comparer chiffré les revenus entre portage et freelance ?
Il faut calculer le chiffre d’affaires, déduire commissions, charges et frais pour le portage, et comparer avec les charges sociales, impôts et frais réels en micro-entreprise ou société. Les choix fiscaux modifient fortement le net final.
Quels leviers d’optimisation pour un freelance en société ?
En créant une EURL ou SASU, l’entrepreneur peut optimiser rémunération (dividendes, salaire), récupérer la TVA et déduire frais réels, sous réserve du respect des règles fiscales et sociales.
Qui gagne à long terme selon les situations ?
Le choix dépend du niveau de chiffre d’affaires, du besoin de protection sociale, de la capacité à gérer l’administratif et des objectifs patrimoniaux. Aucun statut n’est universellement meilleur ; il faut modéliser des cas concrets.
Quels services peuvent accompagner un porté ou un freelance pour sécuriser son activité ?
Assurance responsabilité civile professionnelle, formation continue, accompagnement commercial, gestion de la paie et protection sociale complémentaire sont des services utiles pour sécuriser les revenus et la carrière.