Le portage salarial combine autonomie et protection. Encadré par l’ordonnance n°2015-380 et la convention collective de 2017, il met en relation trois acteurs : un indépendant, une société qui signe un contrat de travail, et une entreprise cliente.

Le professionnel conserve sa liberté commerciale : il prospecte, négocie ses tarifs et organise son temps. La société facture le client, règle les cotisations et édite les bulletins de paie.

Conditions d’accès : Bac+2 ou 3 ans d’expérience, prestation intellectuelle et capacité à trouver des clients. Les avantages concrets incluent bulletins utiles pour le crédit, protection sociale complète, RC Pro et délégation administrative.

Ce guide détaille le cadre légal, l’éligibilité, les compétences clés, le calcul de la rémunération, le choix de la société et les étapes pour se lancer. Pour des conseils pratiques sur le choix d’un prestataire, consultez notre article dédié.

Table of Contents

Points clés à retenir

  • Le statut combine liberté commerciale et contrat de travail.
  • Références : ordonnance 2015-380 et convention collective 2017.
  • Accès : Bac+2 ou 3 ans d’expérience et activité intellectuelle.
  • Avantages : bulletins, protection sociale, RC Pro, gestion administrative.
  • Il faut des clients identifiés et un tarif journalier adapté.

Pourquoi s’intéresser au portage salarial aujourd’hui

Le portage salarial offre aujourd’hui un compromis rare entre indépendance et protection sociale. Apparue à la fin des années 1980 et intégrée au Code du travail en 2008, la formule compte plus de 30 000 professionnels. Elle profite d’un marché du conseil en forte croissance (OPIIEC : +11 % en 2024, +12,5 % en 2025).

Ses avantages concrets sont immédiats : contrat de travail et fiches de paie pour faciliter crédit et logement, couverture sociale complète (santé, chômage, retraite) et RC Pro incluse. La société de portage gère les cotisations et l’administratif.

Le dispositif permet aussi de tester un projet sans créer d’entité juridique. Un professionnel peut diversifier ses missions et cibler des entreprises de tailles variées : grands groupes, ETI, PME ou startups.

  • Simplicité administrative : pas de comptabilité ni de dépôt de capital.
  • Pas de plafond de chiffre d’affaires : adapté aux activités à forte valeur ajoutée.
  • Sécurité et conformité : application du Code du travail et convention collective dédiée.

Pour devenir consultant, le portage salarial représente une option crédible. Il permet de piloter son activité, limiter les risques et capter les opportunités d’un secteur en expansion.

Portage salarial et métier de consultant : définitions, cadre légal et acteurs

Le portage salarial organise une relation tripartite entre un expert, une société gestionnaire et une entreprise cliente.

Les trois acteurs clés : l’expert réalise la mission et fixe ses livrables. La société conclut le contrat commercial, facture et reverse un salaire après cotisations. L’entreprise cliente commande la prestation et veille aux conditions d’exécution.

portage salarial

Textes de référence : reconnu au Code du travail depuis 2008, le dispositif est encadré par l’ordonnance n°2015-380 (2 avril 2015) et la convention collective du 22 mars 2017. Ces textes sécurisent les droits sociaux et définissent les obligations.

Missions types et secteurs demandeurs

Missions Exemples concrets Secteurs
Audit & conseil stratégique Diagnostic, feuille de route TIC, finance
Formation & coaching Ateliers, montée en compétence Santé, industrie
Gestion de projet & R&D Pilotage, cahiers des charges Énergie, transport

Le flux opérationnel reste simple : négociation entre expert et client, signature par la société, facturation puis transformation du chiffre d’affaires en salaire. L’autonomie du professionnel prime : il organise son activité, fixe son prix et rend des résultats mesurables.

Critères du consultant en portage salarial

Avant d’opter pour ce statut, il faut vérifier plusieurs conditions liées au profil et à l’offre.

Qualification ou expérience : niveau Bac+2 (niveau 5) ou preuve de 3 ans d’expérience significative dans le même secteur. Ces éléments servent à valider la compétence auprès de la société qui embauche.

Nature de l’activité : seules les prestations intellectuelles sont admises (conseil, IT, marketing, ingénierie, formation). Les professions réglementées et les services à la personne restent exclus.

consultant portage salarial

Autonomie et non-subordination : le professionnel doit prospecter, négocier son TJM, cadrer et exécuter la mission sans horaires imposés.

  • Avoir des clients identifiés : la société n’apporte généralement pas de missions.
  • Repère tarifaire : viser un TJM autour de 250–300 € HT/j pour couvrir frais et cotisations.
  • Documenter son parcours : références, cas clients et livrables facilitent l’onboarding.

« Un positionnement clair et un pitch prêt accélèrent l’accès aux premières missions. »

Pour aller plus loin et vous professionnaliser, consultez se professionnaliser en portage salarial.

Compétences clés pour réussir en portage : expertise, communication, réseau

Pour réussir en portage, il faut combiner savoir‑faire métier, communication et un réseau actif. Ces trois éléments aident à décrocher des missions, à rassurer les entreprises clientes et à prolonger les collaborations.

Communication et coopération avec les équipes clientes

Une communication claire et régulière fluidifie la mission. Des points hebdomadaires, des ateliers de co-construction et un reporting orienté résultats sécurisent les décisions.

Implantez des rituels simples : comptes rendus courts, gestion des feedbacks et livrables validés. Cela renforce la confiance et accélère la prise de décision.

Expertise métier et connaissance du secteur

Une expertise pointue et actualisée permet d’apporter de la valeur dès les premières semaines. Connaître la réglementation, les tendances et les acteurs clés rend les recommandations pragmatiques.

Investissez dans la formation continue et la veille pour rester pertinent et prolonger vos missions.

Savoir se vendre et développer son portefeuille

Structurez une offre lisible : livrables, jalons, indicateurs et modèle de gouvernance. Les entreprises signent plus vite quand l’offre est claire.

Travaillez votre proposition de valeur avec des études de cas, des recommandations clients et une présence ciblée sur LinkedIn.

  • Ciblez événements métiers, clubs d’affaires et partenariats pour élargir votre réseau.
  • Approchez grands comptes et startups de manière adaptée : discours et preuve sociale différents selon l’interlocuteur.
  • Pilotez chaque mission : cadrage initial, plan projet, gestion des risques et rétrospectives.

« Une communication structurée et une expertise actualisée multiplient vos chances de succès. »

Pour améliorer la relation client et optimiser vos processus, voyez aussi optimisez votre relation client.

Conditions d’éligibilité et activités exclues

L’accès au portage salarial repose sur deux exigences principales : un niveau de qualification ou une expérience significative, et une autonomie réelle dans l’exercice de l’activité.

conditions d'accès portage salarial

Niveaux requis, statut salarié porté et autonomie prouvée

Il faut justifier d’un niveau 5 (Bac+2) ou de 3 ans d’expérience dans le même secteur d’activité.

Le statut s’exerce sous CDD ou CDI avec une entreprise portage. Le salarié porté rend compte au moins une fois par mois à la société portage.

La prise d’initiative commerciale et la négociation du prix auprès du client démontrent l’autonomie attendue.

Professions réglementées et services à la personne : ce qui est interdit

Plusieurs activités restent exclues : avocats, notaires, médecins, experts-comptables, ou tout service à la personne. Ces professions relèvent de règles déontologiques ou d’un cadre réglementaire incompatible avec le portage.

Point Exigence Conséquence
Accès Bac+2 ou 3 ans d’expérience Sélection par la société portage
Statut CDD / CDI avec compte rendu mensuel Protection sociale et paie
Activités exclues Professions réglementées, services à la personne Non éligibilité au dispositif
Sécurité RC Pro, médecine du travail, formation Garantie et conformité

Conseil : documentez votre autonomie (pipeline, méthodologie, portfolio) et comparez les offres avant de choisir votre société. Pour une vue d’ensemble pratique, consultez ce guide complet.

Rémunération en portage : calcul pratique du salaire, TJM et frais

La conversion du chiffre d’affaires en salaire nécessite des étapes précises. Commencez par calculer le CA : TJM × nombre de jours facturés.

Ensuite, déduisez les frais professionnels remboursables puis les frais de gestion. Ces derniers peuvent être forfaitaires (ex. 99 €/mois) ou un pourcentage (5–10 %; certaines sociétés proposent 6 % plafonné).

rémunération portage salarial

Après les frais viennent les cotisations (charges salariales et patronales) puis l’impôt à la source. En pratique, un peu plus de 50 % du CA peut revenir en salaire net selon la structure.

Mécanique et repères

  • Chaîne : CA → frais pro → frais de gestion → cotisations → prélèvement → net.
  • Plancher conventionnel brut mensuel : 2 517,13 € (niveaux junior/senior/forfait jours).
  • Réserve d’intermission (CDI) = 10 % du salaire de base ; CDD = indemnité de précarité.

Exemple chiffré (10 000 € HT) : frais pro 1 004 €, PFC 210 €, CA avant cotisations 8 649 €, salaire net ≈ 4 680 €, revenu total ≈ 5 894 €.

« Ajustez votre TJM pour couvrir jours non facturés, intermissions et objectifs de rémunération. »

Pour affiner vos calculs, faites une simulation réaliste sur calculer votre salaire en portage salarial.

Contrats en portage : contrat commercial, CDD ou CDI de portage

La contractualisation pose les règles pratiques et la sécurité juridique de chaque mission. Elle repose sur une double relation : un contrat commercial entre la société et le client, et un contrat travail entre la société portage et le porté.

contrat portage salarial

Contrat de prestation vs contrat de travail

Le contrat commercial décrit l’objet, la durée, le prix et les conditions d’exécution côté client. Il précise aussi la responsabilité, la sécurité et la présence d’une RC Pro.

Le contrat travail (CDD ou CDI) formalise la relation salariale : rémunération, frais, mode de versement, période d’essai et congés.

Mentions obligatoires et durée

Vérifiez : mode de calcul de la paie, indemnité d’apport, frais de gestion, déduction des frais pro, organismes retraite/prévoyance, garant financier et identité de l’entreprise cliente.

Pour un CDD : terme précis ou imprécis avec durée minimale, 2 renouvellements max, durée totale ≤ 18 mois, report du terme possible jusqu’à 3 mois, transmission du contrat sous 2 jours ouvrables.

« Un alignement clair entre contrat commercial et contrat travail protège toutes les parties. »

Choisir sa société de portage : critères, garanties et services

Votre société de portage devient un partenaire opérationnel. Vérifiez d’abord la transparence des frais : pourcentage vs forfait, plafonnement (ex. 6% plafonnés à 600 €/mois), et conditions d’avance de salaire.

société portage

Évaluez l’accompagnement : service client réactif, conseils pour fixer le TJM, aide juridique, gestion des litiges et support administratif.

Contrôlez les avantages proposés : mutuelle (Alan), titres-restaurant (Swile), prévoyance, accès formation via OPCO, comité d’entreprise et événements de réseau.

Conformité et garanties

Exigez la preuve de la garantie financière, le respect de la convention collective, la RC Pro et un compte d’activité détaillé chaque mois.

  • Tester l’outil web/mobile : facturation, notes de frais, contrats et bulletins.
  • Demander un contrat type et un exemple de compte d’activité pour valider la lisibilité.
  • Consulter avis et retours d’autres consultants pour mesurer l’expérience et l’expertise sectorielle (IT, marketing, finance).

« Privilégiez la clarté contractuelle et un outil performant : cela protège votre trésorerie et accélère votre prospection. »

Pour comparer les offres et choisir la meilleure société portage, consultez notre comparatif des sociétés de portage salarial.

Comment se lancer : étapes concrètes pour devenir consultant porté

Démarrer comme consultant porté demande une méthode claire pour transformer une compétence en missions concrètes.

Préparez votre offre : définissez domaines, livrables, indicateurs, modalités (on-site/remote) et un positionnement prix. Visez un TJM minimum autour de 250–300 € selon vos frais et objectifs de salaire.

Ensuite, qualifiez vos prospects avec un pitch court, des études de cas et des références. Cherchez des clients ciblés et proposez une offre chiffrée alignée sur votre objectif de salaire.

Négocier et sécuriser la mission

Formalisez le contrat commercial : objet, durée, TJM, confidentialité, PI et modalités de validation. La société signe le contrat et facture le client ; elle déclare ensuite et émet la paie selon le contrat travail.

Onboarding, suivi et paie

Préparez justificatifs, RIB, diplômes, et paramétrez mutuelle et titres-resto. Faites un compte rendu mensuel et joignez les notes de frais pour remboursement rapide.

Étape Action Documents Durée
Offre Définir livrables & TJM Portfolio, devis 1–2 jours
Négociation Signer contrat commercial Contrat signé, CGV 1–3 semaines
Onboarding Déclarations & paramétrage RIB, diplômes, RC Pro 3–7 jours

Anticipez la trésorerie : calculez délais de paiement, options d’avance et lissez les revenus entre missions. Itérez : collectez retours, ajustez l’offre et élargissez vos ressources pour stabiliser votre activité.

Pour aller plus loin et vous informer sur comment devenir consultant portage, suivez nos guides pratiques.

Conclusion

Le statut porté permet d’exercer son expertise tout en bénéficiant d’un cadre salarié sécurisé. Le cadre légal (ordonnance 2015‑380, convention 2017) assure protection sociale, RC Pro et droits au chômage et à la retraite.

Pour accéder à ce modèle, justifiez d’un niveau Bac+2 ou de trois ans d’expérience, proposez des prestations intellectuelles et montrez votre autonomie commerciale avec des clients identifiés et un TJM cohérent.

La mécanique reste simple : chiffre d’affaires → frais → frais de gestion → cotisations → salaire. Vérifiez chaque contrat (commercial et travail) et les garanties apportées par la société portage.

Comparez 2–3 sociétés, simulez votre rémunération, préparez votre offre et vos preuves d’autonomie. Ainsi, vous pourrez élargir votre portefeuille, viser des missions à forte valeur et stabiliser votre activité.

Conclusion : pour tout professionnel souhaitant concilier liberté, sécurité et professionnalisation du service, le portage salarial reste une option pragmatique et scalable.

FAQ

Quelles sont les conditions pour devenir consultant en portage salarial ?

Pour exercer en portage, il faut justifier d’une expertise ou d’une expérience (souvent Bac+2 ou trois ans d’expérience), exercer une activité intellectuelle indépendante, disposer d’au moins un ou plusieurs clients identifiés et pouvoir facturer un tarif journalier adapté au marché. La société de portage vérifie aussi l’autonomie, la capacité de prospection et l’absence de lien de subordination vis‑à‑vis du client.

Quels sont les trois acteurs impliqués dans le portage salarial ?

Le dispositif met en relation le consultant porté (qui réalise la mission), la société de portage (qui facture, gère la paie et les charges sociales) et l’entreprise cliente (qui achète la prestation). Chaque partie a des obligations contractuelles distinctes : contrat commercial entre la société et le client, et contrat de travail entre la société de portage et le salarié porté.

Quelles lois et conventions encadrent le portage salarial ?

Le portage s’appuie notamment sur l’ordonnance n°2015-380 et la convention collective de 2017. Ces textes fixent des règles sur le contrat de travail, la rémunération minimale, la réserve d’intermission et les obligations des sociétés de portage (garantie financière, informations sur les frais, respect du droit du travail).

Quels métiers ou secteurs sont compatibles avec ce statut ?

Principalement les prestations intellectuelles : conseil, IT, formation, communication, gestion de projet, marketing, RH, finance. Les missions peuvent varier du diagnostic à l’assistance opérationnelle selon le secteur et les besoins des entreprises clientes.

Quelles activités sont exclues du portage salarial ?

Les professions réglementées (notaires, avocats selon conditions), et certains services à la personne ou activités commerciales spécifiques sont exclus. La société de portage informera en cas de non‑éligibilité et oriente parfois vers d’autres statuts adaptés.

Comment se calcule la rémunération en portage ?

Le calcul part du chiffre d’affaires facturé au client. On retranche les frais de gestion de la société de portage, les cotisations sociales et la retenue pour la réserve d’intermission. Le solde permet de verser un salaire brut, puis net après prélèvements. Le TJM (taux journalier moyen) et la gestion des frais professionnels influent sur le net perçu.

Quels frais et cotisations dois‑je anticiper ?

Il faut prévoir les frais de gestion (en % du CA), les cotisations sociales salariales et patronales, l’assurance responsabilité civile professionnelle et parfois des frais annexes (formation, cotisations retraite complémentaires). La société de portage détaille ces postes sur la fiche de paie.

Quelles garanties doit offrir une société de portage ?

Une bonne société propose transparence des frais, garantie financière, conformité à la convention collective, outils de suivi, accompagnement commercial et administratif, et accès à la sécurité sociale et aux droits salariés (congés, retraite, assurance chômage sous conditions).

Contrat commercial vs contrat de travail : quelles différences ?

Le contrat commercial lie la société de portage et l’entreprise cliente pour la prestation. Le contrat de travail (CDD ou CDI de portage) lie la société au salarié porté et garantit le statut salarié, la paie et les protections sociales. Les deux contrats doivent coexister pour sécuriser la relation.

Le portage salarial offre‑t‑il une sécurité comparable à un emploi classique ?

Le salarié porté bénéficie de la protection sociale (assurance maladie, retraite), du droit du travail et des bulletins de salaire. Toutefois, la stabilité des revenus dépend des missions et du réseau commercial du porté. La réserve d’intermission et les garanties de la société de portage apportent une sécurité supplémentaire.

Comment fixer son TJM et négocier une mission ?

Évaluez vos coûts (charges, frais pro, objectifs de salaire), comparez les tarifs du marché dans votre secteur et votre niveau d’expertise, et incluez une marge pour imprévus. Négociez clairement les livrables, la durée, les conditions de facturation et les modalités de paiement avec l’entreprise cliente.

Quels documents et mentions doivent figurer dans les contrats ?

Le contrat de prestation doit décrire la mission, la durée, le prix et les conditions de paiement. Le contrat de travail doit préciser la rémunération, la qualification, la durée, les congés et les garanties (RC Pro, garantie financière). La transparence sur les frais de gestion doit apparaître.

Existe‑t‑il un plancher de rémunération ou des spécificités pour le statut cadre ?

La convention collective fixe des minima, une réserve d’intermission et des règles pour le statut cadre. Selon le CA et le niveau de responsabilité, le salarié porté peut être classé cadre ou non‑cadre, ce qui influence cotisations et rémunération.

Comment choisir sa société de portage ?

Comparez la transparence des frais, la qualité de l’accompagnement commercial et administratif, les outils (portail, facturation), les garanties financières et la réputation. Privilégiez une société conforme à la convention collective et qui propose un suivi personnalisé.

Quelles sont les étapes pour se lancer en portage salarial ?

Préparez votre offre de service, définissez votre TJM et vos conditions, identifiez des clients, signez un contrat de prestation, puis un contrat de travail avec la société de portage. Ensuite, suivez l’onboarding, déclarez vos frais, suivez l’activité via les outils et recevez la paie.

Peut‑on cumuler portage salarial et autres activités ?

Oui, sous réserve de respecter les obligations légales, les clauses du contrat de travail et l’absence de concurrence déloyale. Informez la société de portage et vérifiez la compatibilité avec la sécurité sociale et votre statut fiscal.

Comment optimiser ses revenus en portage ?

Optimisez en maîtrisant votre TJM, en limitant les frais professionnels non indispensables, en négociant de bonnes conditions commerciales, et en choisissant une société de portage aux frais compétitifs. Développer son réseau permet aussi de réduire les périodes d’inactivité.