Vous êtes à un tournant de votre carrière indépendante. On ressent souvent l’angoisse du choix : sécurité ou liberté ? Nous sommes là pour clarifier, sans jargon inutile.

Le premier statut offre la protection d’un contrat salarié tout en vous laissant gérer votre activité. Une société gère la facturation, prélève cotisations et commission, puis vous verse un salaire.

À l’opposé, la micro-entreprise séduit par sa simplicité. Création rapide, franchise de TVA sous seuils et cotisations liées au chiffre d’affaires. Mais la protection sociale y est plus limitée et des plafonds s’appliquent.

Nous expliquons comment se construisent vos relations avec les clients, qui facture, qui administre, et l’impact sur vos missions et revenus nets.

Pour aller plus loin, consultez notre guide complet sur le choix des statuts et prenez une décision éclairée.

Table of Contents

Points clés à retenir

  • Le portage garantit un statut salarié et une gestion administrative par une société.
  • La micro-entreprise offre simplicité et seuils de TVA, avec des plafonds de chiffre d’affaires.
  • La protection sociale est plus complète en portage que pour le micro-entrepreneur.
  • Les modalités de facturation et la prise en charge des frais diffèrent et influencent le revenu net.
  • Choisir dépend de votre profil, de vos objectifs d’activité et de votre appétence pour l’administratif.

Pourquoi comparer ces deux statuts aujourd’hui en France

Votre choix de statut impacte directement la croissance, la trésorerie et la couverture santé. Le contexte économique actuel rend ce choix stratégique pour toute activité indépendante.

En 2023, la micro-entreprise reste soumise à des plafonds : 77 700 € pour les services et 188 700 € pour la vente/hébergement. Au-delà de ces seuils, le régime change et la franchise en base de TVA prend fin.

À l’inverse, le portage salarial offre l’absence de plafond de chiffre d’affaires annuel et la gestion systématique de la TVA par la société de portage. Cela simplifie les obligations administratives et réduit les risques d’erreur.

  • Le choix dépend de vos objectifs de croissance et de votre appétence pour l’administratif.
  • La sécurité sociale, la retraite et l’éligibilité au chômage sont des critères déterminants selon le cas personnel.
  • De nombreuses entreprises préfèrent contracter via une société pour la sécurité juridique et la maîtrise des process.

Portage salarial et auto-entrepreneur : définitions et fonctionnement

Explorons le mécanisme opérationnel : contrats, facturation et responsabilités.

Qu’est-ce qu’une société de portage ?

La société portage joue le rôle d’employeur. Elle signe avec vous un contrat de travail et facture les clients.

Elle prélève une commission (7–10 %) et les cotisations, puis verse un salaire mensuel au salarié porté.

Le statut du micro-entrepreneur

Vous créez votre entreprise rapidement. Vous émettez et encaissez vos factures sans intermédiaire.

Les cotisations sont calculées sur le chiffre d’affaires et la franchise de TVA s’applique sous seuils.

Contrats et facturation

  • La convention d’adhésion complète le contrat de travail et précise la refacturation des honoraires.
  • Le contrat de prestation tripartite formalise la mission : livrables, prix, TVA et délais.
  • En micro, la facturation directe nécessite tenue des écritures et suivi de trésorerie.

« La clarté des contrats évite les malentendus et sécurise les flux financiers. »

Élément Société portage Micro-entreprise
Statut juridique Contrat de travail, salarié Entreprise individuelle
Facturation Par la société Par le micro-entrepreneur
Gestion administrative Externalisée À la charge du dirigeant

Protection sociale, chômage et retraite : quelle sécurité selon le statut

Choisir son statut suppose d’évaluer la couverture santé et la retraite. Ce point influence directement votre stabilité financière et vos décisions de croissance.

Sécurité des salariés en portage salarial

En portage salarial vous êtes affilié au régime des salariés. La prise en charge couvre soins, indemnités journalières et prévoyance selon la société.

Le droit au chômage (ARE) peut s’appliquer comme pour un contrat classique. Les cotisations sociales sont versées par la société et apparaissent sur votre bulletin.

Régime TNS pour le micro-entrepreneur

En micro vous relevez du statut TNS. La couverture est plus limitée et il n’y a généralement pas d’accès à l’assurance chômage.

La contribution à la formation professionnelle (CFP) va de 0,10 % à 0,30 % du chiffre d’affaires. L’impact sur la retraite dépend du CA et peut être moindre qu’en régime salarié.

  • Avantage portage : droits et traçabilité des cotisations pris en charge.
  • Avantage micro : autonomie et coûts de gestion réduits, mais protection moindre.

« Pensez l’équilibre entre autonomie, protection et coût des cotisations pour sécuriser votre trajectoire. »

Chiffre d’affaires, seuils et TVA : le point sur les plafonds et obligations

La gestion du chiffre d’affaires influence fortement vos obligations fiscales et votre liberté de développement.

Pas de plafond de chiffre d’affaires en portage salarial : vous pouvez croître sans contrainte de seuil. La société gère la TVA sur toutes les factures et permet la récupération de la TVA sur achats professionnels.

Concrètement, la TVA facturée suit les règles clients : 20 % en France, 0 % pour les ventes intra-UE avec numéro de TVA client et mention « auto liquidation par le preneur – article 283-2 du CGI », et 0 % hors UE avec mention « Exonération de TVA – article 262 1° du CGI ».

La micro-entreprise reste encadrée par des seuils : 77 700 € pour les services/BNC et 188 700 € pour la vente ou l’hébergement (référence 2023). Le dépassement entraîne la sortie de la franchise en base de TVA et un changement de régime fiscal.

« Anticiper votre trajectoire de chiffre permet d’éviter une bascule subie et d’optimiser votre fiscalité. »

Élément Portage salarial Micro-entreprise
Plafond de CA Pas de plafond 77 700 € services / 188 700 € vente
TVA Assujetti systématique, gérée par la société Franchise en base sous seuils, assujettissement au-delà
Récupération TVA Possible sur achats pro Non applicable en franchise

Pour préparer une croissance maîtrisée, consultez notre guide pratique sur le choix du statut. Nous vous aidons à calibrer votre stratégie de chiffre et vos obligations.

Rémunération, frais et cotisations sociales : combien vous reste-t-il

Le passage du montant facturé au net perçu dépend de plusieurs postes de dépense.

En portage salarial, la société prélève une commission de gestion (7–10 %) puis supporte les charges patronales et salariales (~40 %). Après ces prélèvements, le salaire net atteint en moyenne ≈ 50 % du CA facturé, variable selon les accords.

Frais professionnels : refacturation et plafond URSSAF

Les frais de mission (déplacements, hébergement, restauration) peuvent être facturés au client et dissociés du salaire.

Les frais de fonctionnement (téléphonie, internet) peuvent être pris en charge en portage dans la limite de 30 % du salaire brut selon l’URSSAF.

Cotisations en micro-entreprise

En micro, pas de déduction des frais (sauf débours). Les cotisations sociales sont proportionnelles au chiffre d’affaires.

  • 12,3 % pour BIC vente.
  • 21,2 % pour BIC services / artisanat.
  • 21,1 % pour BNC (régime général retraite).
  • 21,2 % pour les affiliés CIPAV.

« Anticipez vos coûts pour sécuriser vos revenus et préserver votre marge. »

Administration et gestion : qui s’occupe de quoi

A modern, professional office interior with a desk, computer, and paperwork representing the administrative and managerial responsibilities of a "portage salarial" arrangement. The space is well-lit with natural light streaming in through large windows, creating a warm and productive atmosphere. In the foreground, the Umalis Group logo is prominently displayed on the desk, signifying the company's role in facilitating this employment model. The middle ground features a businessperson working diligently, while the background showcases the dynamic city skyline, symbolizing the flexibility and independence of this professional setup.

La gestion administrative influence directement le temps que vous consacrez à votre travail et à votre développement commercial.

Externalisation administrative, fiscale et comptable via la société de portage

La société prend en charge l’essentiel : contrats, facturation, relances, déclarations TVA et sociales. Vous gagnez du temps pour démarcher et livrer vos missions.

La société portage édite votre bulletin de paie, centralise les écritures et verse la rémunération selon un calendrier clair.

Des services additionnels sont souvent proposés : simulateurs, tableaux de bord et suivi de compte d’activité pour piloter votre chiffre.

« Déléguer l’administratif permet de rester concentré sur l’expertise et la croissance. »

Autonomie totale en micro-entreprise : obligations et outils

En micro, vous gérez 100 % des obligations : devis, factures conformes, livre de recettes et déclarations périodiques.

L’absence de frais de gestion obligatoires réduit les coûts, mais augmente la charge d’organisation et de contrôle interne.

  • Émettre et suivre les factures.
  • Relancer les impayés et suivre les encaissements.
  • Tenir à jour le livre de recettes et effectuer les déclarations sociales et fiscales.

Outils recommandés : logiciels de facturation, banques pro, et solutions de suivi pour sécuriser votre trésorerie.

En synthèse : l’externalisation via portage libère du temps opérationnel tandis que l’autonomie en micro exige rigueur et outils adaptés.

Responsabilité, assurance et risques

La gestion des risques professionnels influe directement sur la confiance client et la pérennité de votre activité.

Responsabilité civile professionnelle en portage salarial

En portage salarial, la RC Pro est généralement prise en charge par la société portage. Vous êtes couvert pour les dommages engagés dans le cadre du contrat, sous réserve des limites et exclusions définies par la police.

Cette prise en charge renforce la sécurité pour les entreprises clientes qui exigent une maîtrise du risque par un tiers de confiance.

Assurances à souscrire en tant que micro-entrepreneur

En micro, vous assumez la responsabilité personnelle. La souscription d’une RC Pro adaptée est vivement recommandée, et parfois obligatoire selon la profession.

Selon l’activité, pensez aussi à la garantie décennale (bâtiment), la cyber-assurance, la responsabilité d’exploitation et la protection juridique.

  • Vérifiez les clauses de limites de responsabilité et pénalités dans vos contrats.
  • Calibrez vos garanties avec un courtier ou via l’accompagnement fourni par la société de portage.

« Sécuriser vos contrats et vos assurances protège votre chiffre d’affaires et votre réputation. »

Pour mieux comprendre les implications pratiques, consultez notre fiche pratique sur le choix du statut.

Formation, accompagnement et services associés

La formation professionnelle et l’accompagnement influent fortement sur la progression d’un consultant indépendant.

Droits à la formation et accompagnement pour les portés

En portage salarial, vous conservez les droits des salariés pour la formation. La société prend en charge les démarches administratives et facilite l’accès aux parcours certifiants.

Un écosystème de services complète l’offre : plateforme de gestion clients, simulateur de rémunération, webinars et livres blancs pour piloter votre activité.

CFP et ressources pour les micro-entrepreneurs

Les micro-entrepreneurs versent une contribution formation (CFP) : 0,10 % pour commerçants, 0,20 % pour libéraux, 0,30 % pour artisans.

Cette contribution ouvre l’accès à des fonds dédiés et à des catalogues de formation. De nombreux portails et communautés proposent aussi tutoriels et outils de facturation.

Exemples concrets de services proposés

Certaines sociétés proposent une offre packagée : gestion centralisée, mutuelle via partenaire, titres-restaurants, CSE et dispositifs d’épargne salariale.

L’exemple Jump illustre une offre moderne : abonnement clair (99 € par mois sur 12 mois ou 149 € sans engagement), plateforme centralisée, partenaires de missions reconnus et note 4,7/5 sur Google Reviews.

« Un accompagnement structuré transforme la formation en levier de croissance pour votre activité. »

Pour approfondir les mécanismes pratiques, consultez notre guide pratique du portage salarial.

Cas d’usage et profils : quand choisir l’un ou l’autre

A dynamic and professional illustration showcasing the concept of "portage salarial". In the foreground, a well-dressed business professional strides confidently, briefcase in hand, symbolizing the flexibility and entrepreneurial spirit of this employment model. In the middle ground, a serene office environment with modern furnishings and sophisticated decor, reflecting the refined and supportive nature of "portage salarial". In the background, the iconic Umalis Group logo stands as a beacon, signifying the trusted expertise and guidance this organization provides to those seeking this unique employment path. The overall scene is bathed in warm, natural lighting, conveying a sense of professionalism, success, and work-life balance.

Le bon choix se lit dans la nature des missions, le volume d’affaires attendu et le besoin de protection sociale.

Quand privilégier le portage salarial :

  • Vous êtes consultant confirmé et vous intervenez principalement pour des entreprises.
  • Vous recherchez une protection sociale complète (santé, chômage, retraite) et un salaire régulier.
  • Vos activités génèrent des frais importants : le portage optimise leur prise en charge et améliore vos revenus nets.
  • Vos clients exigent une facturation par une structure tierce pour des raisons de conformité.

Quand la micro-entreprise est pertinente :

  • Vous testez une idée avec peu d’investissements et vous ciblez des particuliers ou petites structures.
  • Vous bénéficiez de la franchise de TVA et voulez limiter les coûts fixes au démarrage.
  • Si vos revenus restent sous les seuils, ce statut réduit la complexité administrative.

En cas de croissance rapide, le recours au portage salarial évite les limites de chiffre d’affaires et facilite l’accueil de gros contrats. Évaluez vos objectifs de développement, le profil de vos clients et votre tolérance au risque administratif pour choisir la solution qui sécurise vos revenus.

« Choisir selon votre profil professionnel rend la transition plus sûre et plus rentable. »

Passer de l’un à l’autre, ou cumuler : modalités et précautions

Un passage maîtrisé d’un régime à l’autre évite les interruptions de revenus.

Basculer du portage salarial à la micro-entreprise

Pour quitter le portage, résiliez votre contrat selon les conditions prévues. Préparez le calendrier comptable pour éviter une rupture de trésorerie.

Puis lancez la création de votre micro auprès du CFE compétent et organisez la facturation. Vérifiez le statut fiscal choisi et la couverture sociale à reporter.

Passer de la micro au portage

Si vos seuils se rapprochent ou si vos frais pèsent, optez pour une société portage. Vous signez un nouveau contrat de travail qui clarifie droits et obligations.

Le recours au portage salarial sécurise la gestion de la TVA et la paie lorsque les missions augmentent.

Cumul de statuts et missions hybrides

Le cumul est possible : affectez les gros contrats au portage et gardez de petites missions en micro. Veillez à bien séparer les flux et les justificatifs.

Certaines activités sont toutefois interdites en portage ; renseignez-vous selon la nature de la mission.

Action Étapes clés Risques à contrôler
Du portage à la micro Résiliation contrat, immatriculation CFE, choisir régime Pertes de couvertures, timing fiscal
De la micro au portage Choisir société portage, signer contrat, transfert de missions Coût de gestion, conditions d’accès
Cumul Séparer facturation, tenir justificatifs Confusion comptable, restrictions sectorielles

« Anticipez le calendrier et documentez chaque mission pour sécuriser la transition. »

Différences entre portage salarial et auto-entrepreneur : tableau de synthèse des points clés

Retrouvez en un coup d’œil les éléments essentiels qui orientent le choix de statut selon votre projet, la taille des missions et votre besoin de protection.

Autonomie, clients, missions et facturation

Autonomie commerciale : vous conservez la prospection. En portage salarial, la facturation et l’encaissement passent par la société.

En micro-entreprise, vous gérez devis, factures et relances directement auprès des clients.

Coûts, revenus, protection et évolution

Coûts et revenus : le portage implique une commission (7–10 %) et des cotisations, mais permet la déduction de certains frais de mission.

Le micro-entrepreneur paie des cotisations proportionnelles au chiffre affaires et ne peut pas déduire la plupart des frais.

Élément Société de portage Micro-entreprise
Plafond de CA Pas de limite 77 700 € / 188 700 € (2023)
Protection Régime salarié : sécurité sociale, retraite, ARE Régime TNS : couverture limitée, CFP
Administratif Externalisé par la société portage À votre charge (factures, compte, déclarations)
  • Choix pratique : portage pour contrats importants et sécurité ; micro pour tester et limiter les coûts fixes.
  • Vous pouvez cumuler les deux selon la nature des missions.

Conclusion

En définitive, c’est votre trajectoire d’affaires qui guide le choix. Si vous privilégiez la protection, la stabilité et un salaire mensuel, le portage salarial apporte un cadre sécurisé pour développer votre activité sans plafond de CA.

Si vous testez un marché ou voulez une gestion épurée, la micro-entrepreneur reste une option simple. Les grandes entreprises privilégient parfois une facture via une structure tierce ; adaptez votre offre en conséquence.

Modélisez plusieurs scénarios : comparez net perçu, charges et seuils. Restez flexible : vous pouvez passer d’un statut à l’autre ou cumuler portage et micro selon l’évolution de votre activité. Gardez à jour votre compte et prenez une décision éclairée.

FAQ

Quelles sont les différences principales entre portage salarial et micro‑entreprise ?

Le portage fait intervenir une société qui facture vos clients, vous verse un salaire et gère les cotisations sociales. Le statut de micro‑entrepreneur implique facturation directe, autonomie administrative et charges sociales calculées sur le chiffre d’affaires. Le niveau de protection sociale, la responsabilité et la gestion comptable diffèrent notablement.

Pourquoi comparer ces deux statuts aujourd’hui en France ?

Les choix impactent vos revenus nets, votre couverture sociale, vos droits au chômage et votre capacité à développer une activité. Comparer vous aide à aligner votre sécurité et votre croissance professionnelle selon votre profil et vos projets.

Qu’est‑ce qu’une société de portage et quel est le rôle du salarié porté ?

La société de portage porte juridiquement les contrats, facture le client, gère paie et cotisations. Le salarié porté prospecte, négocie ses missions et réalise le travail. Il conserve une autonomie commerciale tout en bénéficiant d’un contrat de travail et d’une protection sociale salariée.

Qu’est‑ce qu’un micro‑entrepreneur : régime, création et gestion au quotidien ?

Le micro‑entrepreneur bénéficie d’un régime simplifié pour la création, le calcul des cotisations et la déclaration. Il tient un suivi des recettes, émet des factures et gère directement la relation client. La comptabilité reste allégée mais la responsabilité personnelle est engagée.

Quels contrats et quelle facturation pour chaque statut ?

En portage, vous signez une convention d’adhésion et un contrat de travail ; la société émet la facture. En micro‑entreprise, vous signez des contrats de prestation avec vos clients et vous facturez directement, sans contrat de travail salarié.

Quelle protection sociale, prévoyance et droits au chômage en portage ?

En portage, vous relevez du régime général : sécurité sociale, assurance chômage possible si conditions remplies, et accès à la prévoyance selon l’entreprise de portage. Vos cotisations sont plus élevées, mais la couverture est plus complète.

Quel est le régime TNS en micro‑entreprise et son impact sur la retraite ?

Le micro‑entrepreneur relève souvent du régime des travailleurs non‑salariés (TNS) pour certaines activités ; la protection maladie et retraite peut être moins favorable et les droits acquis moindres qu’en régime salarié. Il faut anticiper la complémentaire et la cotisation retraite.

Y a‑t‑il un plafond de chiffre d’affaires en portage salarial ?

Non, le portage n’impose pas de plafond de chiffre d’affaires annuel. La limitation vient plutôt du marché, des conditions commerciales et des accords avec la société de portage.

Quels sont les seuils de chiffre d’affaires annuels pour la micro‑entreprise et leurs conséquences ?

La micro‑entreprise est soumise à des seuils selon l’activité (prestations de services ou vente). Dépasser ces plafonds entraîne la sortie du régime micro, une obligation de TVA et un régime fiscal/social différent, avec formalités comptables renforcées.

Comment fonctionne la TVA en portage et en micro‑entreprise ?

En portage, la société est généralement assujettie et facture la TVA. En micro‑entreprise, vous pouvez bénéficier de la franchise en base de TVA si vous restez sous les seuils ; au‑delà, vous la collectez et la reversez.

Comment passe‑t‑on du chiffre d’affaires au salaire en portage salarial ?

La société de portage facture le client, prélève des frais de gestion, paie les cotisations patronales et salariales, puis vous reverse un salaire net. Le montant reçu dépend du taux de charges et des frais appliqués par la société.

Les frais professionnels sont‑ils déductibles en portage et en micro‑entreprise ?

En portage, certains frais peuvent être remboursés ou pris en compte par la société. En micro‑entreprise, le régime micro ne permet pas de déduire les frais réels : les cotisations sont calculées sur le chiffre d’affaires brut.

Quelles sont les cotisations sociales en micro‑entreprise selon l’activité ?

Les taux de cotisations varient selon que vous réalisez des prestations de services, activités libérales ou ventes de marchandises. Ils s’appliquent en pourcentage du chiffre d’affaires déclaré et incluent maladie, retraite et allocations familiales.

Qui gère l’administration, la fiscalité et la comptabilité en portage ?

La société de portage prend en charge la gestion administrative, la paie et les déclarations sociales et fiscales liées au salaire. Vous êtes déchargé des formalités courantes, ce qui vous permet de vous concentrer sur vos missions.

Quelles obligations et outils pour l’autonomie en micro‑entreprise ?

En micro, vous assurez la facturation, les déclarations sociales et fiscales, la tenue d’un registre des recettes et, selon l’activité, la tenue d’un livre d’achat. Des outils de facturation et des logiciels de gestion facilitent ces tâches.

Quelle responsabilité civile professionnelle en portage salarial ?

La responsabilité civile professionnelle peut être prise en charge ou exigée par la société de portage selon les missions. Il reste essentiel de vérifier les garanties et limites de prise en charge dans la convention.

Quelles assurances doit souscrire un micro‑entrepreneur ?

Selon l’activité, la souscription d’une assurance responsabilité civile professionnelle est souvent recommandée, voire obligatoire. Des garanties complémentaires (protection juridique, prévoyance) peuvent protéger l’activité et le patrimoine.

Quels droits à la formation et quel accompagnement en portage ?

Le salarié porté cotise pour la formation professionnelle via la société de portage et peut mobiliser des droits CPF ou des dispositifs internes. La société propose souvent un accompagnement commercial et administratif.

Quels dispositifs et ressources pour la formation des micro‑entrepreneurs ?

Le micro‑entrepreneur peut accéder au CPF, à des formations via des organismes et au financement par le biais de fonds mutualisés selon les contributions versées. Des chambres consulaires et associations offrent aussi du soutien.

Quels services proposent certaines sociétés de portage ?

Elles offrent des services d’assurance, d’accompagnement commercial, de mise en relation, de gestion administrative, de formation et parfois d’accès à des réseaux d’experts pour faciliter le développement de vos missions.

Pour quels profils l’un ou l’autre statut est‑il adapté ?

Le portage convient aux professionnels cherchant sécurité sociale et accompagnement tout en gardant autonomie commerciale. La micro‑entreprise séduit les entrepreneurs souhaitant simplicité administrative et maîtrise totale de leurs clients et tarifs.

Comment basculer du portage salarial à la micro‑entreprise ?

Il faut clôturer ou suspendre votre activité en portage, créer la micro‑entreprise, vérifier les modalités contractuelles et fiscales, et informer vos clients. Anticiper la gestion des cotisations et la protection sociale est essentiel.

Comment passer de micro‑entrepreneur au portage salarial ?

Vous pouvez cesser votre micro‑activité ou la maintenir en parallèle si compatible. Il faut signer une convention avec une société de portage, transférer vos relations contractuelles si nécessaire, et comprendre l’impact sur vos revenus et cotisations.

Est‑il possible de cumuler statuts et missions hybrides ?

Oui, sous conditions. Le cumul micro‑entreprise et portage est possible mais nécessite une gestion rigoureuse des contrats, de la facturation et des obligations sociales pour éviter les doubles impositions ou ruptures de droits.

Quels points comparer dans un tableau synthétique des deux statuts ?

Comparez autonomie commerciale, relation client, facturation, coûts et taux de charges, niveau de protection sociale, droits au chômage, démarches administratives et possibilités d’évolution professionnelle.

Quels éléments déterminent le coût réel d’activité et le revenu net pour chaque statut ?

Le chiffre d’affaires, les frais de gestion (en portage), les cotisations sociales, la TVA, les frais professionnels, et le mode de déduction fiscale. Ces éléments influent directement sur votre salaire net disponible.