En tant qu’entrepreneur, choisir le bon statut juridique est une décision cruciale qui impacte votre protection sociale, votre fiscalité et la gestion quotidienne de votre activité professionnelle.

Avec diverses options disponibles, de l’entreprise individuelle aux différentes formes de sociétés, il est essentiel de comprendre les avantages et les inconvénients de chaque statut pour faire un choix éclairé.

Pour vous aider à naviguer dans ce processus complexe, nous aborderons les critères personnels et professionnels qui influencent ce choix crucial, vous guidant ainsi vers la création d’une entreprise prospère et sécurisée.

Vous pouvez également consulter notre guide sur le choix entre auto-entrepreneur et salarié pour plus d’informations.

Table of Contents

Points clés à retenir

  • Le choix du statut juridique impacte votre protection sociale et votre fiscalité.
  • Différentes options sont disponibles, notamment l’entreprise individuelle et les diverses formes de sociétés.
  • Les critères personnels et professionnels influencent le choix du statut.
  • Il est possible de combiner les avantages des différents statuts.
  • La création d’une entreprise nécessite une compréhension claire des options disponibles.

Les enjeux du choix de statut pour un entrepreneur indépendant

Lorsqu’il s’agit de créer une entreprise, le choix du statut juridique est une étape déterminante. Cette décision n’est pas simplement administrative ; elle conditionne l’avenir de votre activité indépendante.

L’importance d’un choix éclairé

Un choix éclairé nécessite de comprendre les implications fiscales, sociales et patrimoniales de chaque option. Il est crucial de considérer comment chaque statut juridique s’aligne avec votre projet professionnel. Par exemple, le régime fiscal et social attaché à chaque statut influencera directement votre rémunération nette et votre couverture sociale.

  • Comprendre les implications fiscales et sociales de chaque statut.
  • Évaluer l’adéquation de chaque option avec votre projet professionnel.

Les conséquences à long terme de votre décision

Les conséquences de votre décision se feront sentir sur le long terme, notamment en matière de protection sociale, de fiscalité et de responsabilité juridique. Certains changements de statut peuvent s’avérer complexes et coûteux une fois l’activité lancée. Il est donc crucial de bien réfléchir en amont pour anticiper l’évolution de votre activité et faire le choix le plus pertinent.

Nous vous aidons à identifier les critères déterminants pour votre situation personnelle et à anticiper l’évolution de votre activité. Notre objectif est de vous permettre de faire un choix éclairé qui répond à vos besoins et à vos objectifs.

Entreprise individuelle vs société : les différences fondamentales

Lorsque vous décidez de lancer votre entreprise, comprendre les différences entre l’entreprise individuelle et la société est essentiel. Ces deux formes juridiques représentent les options les plus courantes pour les entrepreneurs en France.

L’entreprise individuelle se caractérise par sa simplicité de création et de gestion. Jusqu’à récemment, il n’y avait pas de distinction juridique entre le patrimoine personnel et professionnel de l’entrepreneur. Cependant, depuis mai 2022, une réforme a instauré une séparation automatique des patrimoines, renforçant ainsi la protection des entrepreneurs individuels.

L’entreprise individuelle : simplicité et autonomie

L’entreprise individuelle est idéale pour les entrepreneurs qui souhaitent garder un contrôle total sur leur activité. Elle offre une grande flexibilité dans la gestion quotidienne et ne nécessite pas de formalités complexes lors de sa création. L’entrepreneur individuel est libre de prendre des décisions sans avoir à consulter d’autres parties prenantes.

Cependant, il est important de noter que l’entrepreneur individuel est personnellement responsable des dettes de l’entreprise, même si des mesures de protection du patrimoine ont été mises en place.

La société : une structure plus formalisée

La société, en revanche, constitue une entité juridique distincte de ses fondateurs. Elle offre une personnalité morale propre et un patrimoine dédié, ce qui signifie que les dettes de la société sont séparées des biens personnels des actionnaires ou associés.

La création d’une société implique davantage de formalités, telles que la rédaction de statuts, le dépôt de capital social, et la tenue d’assemblées générales. Les obligations comptables sont également plus strictes. Cette structure est souvent choisie par les entrepreneurs qui souhaitent projeter une image plus professionnelle et structurée auprès de leurs partenaires commerciaux et financiers.

Le choix entre l’entreprise individuelle et la société dépend de plusieurs facteurs, notamment la volonté de s’associer, les besoins de financement, la protection patrimoniale recherchée, et la projection de développement de l’activité.

L’entreprise individuelle : fonctionnement et caractéristiques

Avec la nouvelle loi, les entrepreneurs individuels bénéficient désormais d’une séparation automatique de leurs patrimoines personnel et professionnel. Cette évolution significative a été introduite par la loi du 14 février 2022 en faveur de l’activité professionnelle indépendante, entrée en vigueur le 15 mai 2022.

Le statut d’entrepreneur individuel depuis mai 2022

Depuis mai 2022, le statut d’entrepreneur individuel a été renforcé pour offrir une meilleure protection du patrimoine personnel. La loi a instauré une séparation automatique entre le patrimoine personnel et professionnel de l’entrepreneur individuel, sans nécessité de créer une structure juridique spécifique. Cette réforme a simplifié le fonctionnement de l’entreprise individuelle, permettant aux entrepreneurs de se concentrer sur leur activité principale.

L’entrepreneur individuel reste seul aux commandes, ce qui implique une responsabilité totale dans la prise de décision mais aussi une absence de partage des risques. Ce statut convient particulièrement aux activités nécessitant peu d’investissements et présentant des risques limités, ou aux entrepreneurs souhaitant tester leur concept avant de créer une structure plus élaborée.

La protection du patrimoine personnel

La nouvelle loi offre une protection accrue du patrimoine personnel des entrepreneurs individuels. Désormais, les créanciers professionnels ne peuvent saisir que les biens affectés à l’activité professionnelle, offrant ainsi une protection accrue du patrimoine personnel. Cette évolution représente une avancée considérable pour les entrepreneurs individuels qui bénéficient d’une protection patrimoniale sans les contraintes administratives d’une société.

La loi facilite également la transformation d’une entreprise individuelle en société grâce au mécanisme de transfert universel du patrimoine professionnel, simplifiant ainsi les évolutions de structure. Cela permet aux entrepreneurs de faire évoluer leur statut en fonction de leurs besoins et de leur activité, sans être contraints par des formalités complexes.

Le régime de la micro-entreprise

La micro-entreprise constitue une forme d’entreprise individuelle adaptée aux activités de faible envergure. Ce régime se caractérise par sa simplicité administrative et fiscale, ce qui en fait une option attractive pour les entrepreneurs débutants.

Caractéristiques et avantages du régime micro

Le régime de la micro-entreprise offre plusieurs avantages, notamment :

  • Une comptabilité allégée et des déclarations simplifiées
  • Un calcul des cotisations sociales proportionnel au chiffre d’affaires réalisé
  • Un régime fiscal simplifié avec le versement libératoire de l’impôt sur le revenu

Ces caractéristiques font de la micro-entreprise une forme d’entreprise idéale pour les petites activités. Le versement libératoire permet de s’acquitter en une seule fois des cotisations sociales et de l’impôt sur le revenu, simplifiant ainsi la gestion administrative.

Limites et inconvénients à considérer

Malgré ses avantages, le régime de la micro-entreprise présente certaines limites :

  • Des plafonds de chiffre d’affaires à ne pas dépasser (176 200 € pour les activités commerciales et 72 600 € pour les services et professions libérales en 2023)
  • L’impossibilité de déduire les charges réelles, ce qui peut être pénalisant pour les activités nécessitant des investissements importants
  • Une couverture sociale moins avantageuse que certains autres statuts, notamment en matière de retraite et d’indemnités journalières
Caractéristiques Micro-entreprise Entreprise Individuelle
Comptabilité Allégée Normale
Plafonds de CA 176 200 € (commerce) / 72 600 € (services) Pas de limite
Déduction des charges Non Oui

En conclusion, le régime de la micro-entreprise est une option valable pour les entrepreneurs ayant une activité de faible envergure. Cependant, il est essentiel de bien comprendre les limites et les inconvénients de ce régime avant de faire un choix.

Les principales formes de sociétés en France

Le choix de la forme juridique d’une entreprise en France dépend de plusieurs facteurs, notamment le nombre d’associés, les besoins de financement, et les perspectives d’évolution. Les sociétés offrent divers statuts qui répondent à différents besoins.

EURL : l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée

L’EURL est une variante de la SARL avec un associé unique, offrant une protection du patrimoine personnel tout en permettant d’exercer seul. Cette forme juridique est caractérisée par un capital social librement fixé et une responsabilité limitée à l’apport de l’associé unique.

SARL : la société à responsabilité limitée

La SARL reste une forme juridique très populaire en France, adaptée aux petites et moyennes structures avec plusieurs associés. Elle se caractérise par un formalisme modéré et une responsabilité des associés limitée à leurs apports.

SAS et SASU : les sociétés par actions simplifiées

La SAS offre une grande liberté statutaire et une organisation flexible, particulièrement adaptée aux projets innovants ou à fort potentiel de croissance. La SASU en est la version à associé unique, combinant flexibilité organisationnelle et protection patrimoniale. La rédaction des statuts est cruciale pour ces formes de sociétés.

Le choix entre ces différentes formes de sociétés dépend de critères tels que le nombre d’associés, les besoins de financement, et le régime social souhaité pour le dirigeant. Chacune de ces formes juridiques présente des avantages et des inconvénients qu’il est essentiel de considérer lors de la création d’une entreprise.

La SNC : une forme juridique particulière

Parmi les différentes formes de sociétés disponibles, la SNC se distingue par ses caractéristiques uniques. La Société en Nom Collectif est une structure qui convient particulièrement à certaines activités professionnelles et offre une flexibilité notable aux associés.

Caractéristiques et fonctionnement de la SNC

La SNC nécessite au minimum deux associés, qui peuvent être des personnes physiques ou morales. Le capital social est déterminé librement par les associés, avec un minimum de 1€. Les apports peuvent être en numéraire, en nature, ou même en industrie, bien que ces derniers n’entrent pas dans la composition du capital social. Chaque associé est considéré comme commerçant et est tenu indéfiniment et solidairement responsable des dettes sociales.

Sur le plan fiscal, la SNC est transparente, ce qui signifie que les bénéfices sont imposés directement au nom des associés à l’impôt sur le revenu. Cependant, la société peut opter pour l’impôt sur les sociétés, ce qui peut être avantageux selon les bénéfices et la politique de distribution.

Avantages et inconvénients de la SNC

Le principal avantage de la SNC réside dans sa flexibilité et la confiance qu’elle implique entre les associés. Elle est particulièrement adaptée aux structures familiales ou à certaines activités réglementées. Cependant, la responsabilité illimitée et solidaire des associés constitue un inconvénient majeur, car les créanciers peuvent poursuivre n’importe quel associé pour l’intégralité des dettes sociales.

Caractéristiques Avantages Inconvénients
Minimum 2 associés Flexibilité dans la gestion Responsabilité illimitée
Capital social libre Confiance entre associés Risque pour le patrimoine personnel
Imposition transparente Adaptée aux structures familiales Option fiscale limitée

Les critères déterminants pour le choix du statut

Le choix du statut juridique pour votre entreprise est une décision cruciale qui dépend de plusieurs facteurs clés. Cette décision aura des implications à long terme sur la structure, le fonctionnement et la réussite de votre entreprise.

La nature de votre activité

La nature de votre activité constitue un premier critère déterminant dans le choix de votre statut juridique. Certaines activités imposent des formes juridiques spécifiques. Par exemple, les débits de tabac doivent être exploités en entreprise individuelle ou en société en nom collectif. Il est donc crucial de se renseigner auprès des organismes professionnels concernés ou des chambres consulaires pour déterminer la structure juridique appropriée pour votre activité.

De plus, le volume d’affaires prévisible et les risques inhérents à votre activité influencent également votre choix de statut. Une activité à risque élevé peut nécessiter une structure plus protectrice sur le plan patrimonial.

La volonté de s’associer ou de rester indépendant

La volonté de s’associer ou de rester indépendant représente un autre critère fondamental. Créer une société avec des associés implique un projet commun et une vision partagée, au-delà des simples avantages économiques ou fiscaux. S’associer ne doit pas être une décision prise à la légère, car elle engage sur le long terme et nécessite une compatibilité des personnalités et des objectifs professionnels.

Si vous préférez rester « seul maître à bord, » plusieurs options s’offrent à vous, notamment l’entreprise individuelle, l’EURL ou la SASU, chacune présentant des avantages spécifiques. Vous pouvez également choisir de vous associer avec d’autres pour partager certaines charges et réaliser des économies, comme dans le cas de la société civile de moyens (SCM) ou du groupement d’intérêt économique (GIE).

Votre situation patrimoniale

Votre situation patrimoniale personnelle influence également votre choix de statut. Si vous disposez d’un patrimoine personnel important à protéger, une structure limitant votre responsabilité sera préférable. Les structures juridiques telles que les sociétés à responsabilité limitée offrent une protection du patrimoine personnel.

Les besoins financiers et le capital social

Déterminer les besoins financiers de votre projet est essentiel avant de choisir la forme juridique de votre entreprise. Cette étape permet non seulement de comprendre les ressources nécessaires au démarrage et au développement de votre activité, mais aussi d’évaluer la structure juridique la plus appropriée.

Le capital minimum selon les formes juridiques

Le capital social représente les apports initiaux des associés ou de l’entrepreneur et constitue la première ressource financière de l’entreprise. La législation française a assoupli les exigences en matière de capital minimum pour la plupart des formes juridiques. Désormais, des structures telles que la SARL, SAS, EURL, et SASU peuvent être créées avec un capital de 1€ seulement. Cependant, certaines formes spécifiques comme la SA (Société Anonyme) imposent encore un capital minimum substantiel de 37 000€.

  • La plupart des formes juridiques (SARL, SAS, EURL, SASU) peuvent être créées avec un capital de 1€.
  • Certaines formes juridiques comme la SA nécessitent un capital minimum de 37 000€.
  • Il est crucial de ne pas confondre « capital minimum légal » et « besoins financiers réels » de l’entreprise.

Les apports en numéraire, en nature et en industrie

Les apports peuvent prendre différentes formes : apports en numéraire (argent), apports en nature (biens matériels, brevets, fonds de commerce), et dans certains cas, apports en industrie (compétences, savoir-faire). La valorisation des apports en nature nécessite généralement l’intervention d’un commissaire aux apports, sauf exceptions prévues par la loi pour certaines structures et sous certains seuils.

  • Les apports en numéraire constituent la forme la plus simple d’apport de capital.
  • Les apports en nature nécessitent une évaluation précise, souvent par un commissaire aux apports.
  • Les apports en industrie sont possibles dans certaines structures et concernent les compétences et savoir-faire.

En résumé, comprendre les besoins financiers et le capital social est crucial lors de la création d’une entreprise. Cela influence non seulement le choix de la structure juridique mais aussi la capacité de l’entreprise à attirer des investisseurs et à se développer.

Le régime fiscal : impact sur le choix du statut

Le choix du statut juridique pour votre entreprise est fortement influencé par le régime fiscal applicable. En effet, le régime fiscal constitue un critère déterminant dans la décision concernant le statut de votre entreprise.

L’imposition à l’impôt sur le revenu (IR)

L’imposition à l’IR s’applique automatiquement aux entreprises individuelles, aux EURL dont l’associé est une personne physique, et aux sociétés de personnes comme la SNC. Dans ce régime, les bénéfices de l’entreprise sont directement intégrés aux revenus personnels de l’entrepreneur ou des associés, qu’ils soient distribués ou non.

La catégorie d’imposition dépend de la nature de l’activité : bénéfices industriels et commerciaux (BIC), bénéfices non commerciaux (BNC) ou bénéfices agricoles (BA). Par exemple, une SNC exerçant une activité commerciale est imposée dans la catégorie des BIC.

Il est essentiel de comprendre les implications de l’IR sur votre entreprise pour prendre une décision éclairée.

L’imposition à l’impôt sur les sociétés (IS)

L’imposition à l’IS concerne automatiquement les sociétés de capitaux (SA, SAS) et peut être choisie par option pour les autres formes (SARL, EURL, SNC). Avec l’IS, seuls les bénéfices distribués sous forme de dividendes sont imposés au niveau des associés, après avoir été taxés au niveau de la société.

Le taux d’imposition à l’IS est de 15% jusqu’à 42 500 € de bénéfices, puis de 25%. Le choix entre IR et IS dépend de nombreux facteurs : niveau de bénéfices, politique de distribution, autres revenus du foyer fiscal et stratégie patrimoniale globale.

Il est crucial de considérer les avantages et les inconvénients de chaque option pour déterminer le régime fiscal le plus adapté à votre entreprise.

Selon les experts, « le choix du régime fiscal est une décision stratégique qui peut avoir des implications significatives sur la rentabilité et la croissance de votre entreprise. »

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Le régime social du dirigeant

Le choix du régime social est crucial pour les dirigeants d’entreprise en France. En effet, ce choix détermine l’ensemble de leur protection sociale, y compris l’assurance maladie, la retraite, les allocations familiales et les indemnités journalières.

Deux grands régimes coexistent : celui des travailleurs non-salariés (TNS) et celui des assimilés salariés. Chacun présente des spécificités en termes de cotisations et de prestations.

Le statut de travailleur non-salarié (TNS)

Le statut de TNS s’applique aux entrepreneurs individuels, aux gérants majoritaires de SARL, aux associés de SNC et aux entrepreneurs en nom propre. Ces dirigeants sont affiliés à la Sécurité Sociale des Indépendants (SSI), intégrée au régime général de la sécurité sociale, mais avec des modalités spécifiques.

Les cotisations sociales des TNS sont calculées sur la base des revenus professionnels. Bien que les taux soient globalement inférieurs à ceux du régime général, la couverture sociale est généralement moins avantageuse.

Le statut d’assimilé salarié

Le statut d’assimilé salarié concerne principalement les dirigeants de sociétés par actions (président de SAS/SASU) et les gérants minoritaires de SARL. Ces dirigeants bénéficient du régime général de la sécurité sociale, avec des cotisations plus élevées mais une protection sociale plus complète, notamment en matière d’assurance chômage et de retraite.

Caractéristiques Travailleur Non-Salarié (TNS) Assimilé Salarié
Dirigeants concernés Entrepreneurs individuels, gérants majoritaires de SARL, associés de SNC Dirigeants de SAS/SASU, gérants minoritaires de SARL
Régime de sécurité sociale Sécurité Sociale des Indépendants (SSI) Régime général de la sécurité sociale
Cotisations sociales Calculées sur les revenus professionnels Plus élevées, mais protection sociale plus complète

La crédibilité et l’image auprès des partenaires

Le statut juridique d’une entreprise joue un rôle déterminant dans l’établissement de sa crédibilité auprès des partenaires financiers et commerciaux. La forme juridique choisie influence significativement la perception qu’en auront vos partenaires commerciaux et financiers.

L’impact du statut sur les relations avec les banques

Les banques accordent généralement une attention particulière à la structure juridique lors de l’étude d’une demande de financement. Une société dotée d’un capital social conséquent rassurera davantage les établissements financiers qu’une entreprise individuelle ou une société au capital minimal. Cependant, au-delà de la forme juridique, c’est la solidité du business plan et la cohérence du projet qui demeurent les critères déterminants pour obtenir un financement bancaire. Pour plus d’informations sur les options de financement, vous pouvez consulter des ressources spécialisées.

La perception par les clients et fournisseurs

La perception par les clients varie également selon les secteurs d’activité : dans certains domaines B2B ou pour des contrats importants, une structure sociétaire peut être préférable. Les fournisseurs et prestataires peuvent être plus enclins à accorder des délais de paiement à une société qu’à un entrepreneur individuel, notamment en début d’activité. L’image professionnelle véhiculée par votre statut juridique doit être en adéquation avec votre positionnement commercial et les attentes de votre marché cible.

Statut Juridique Perception des Banques Perception des Clients et Fournisseurs
Entreprise Individuelle Faible confiance Variable selon le secteur
Société avec Capital Social Consequent Confiance élevée Favorable pour les contrats importants

Tableau comparatif pour faciliter le choix du statut

Le choix du statut juridique est une décision cruciale pour les entrepreneurs indépendants en France. Pour vous aider à y voir plus clair parmi les différentes options juridiques, nous avons élaboré un tableau comparatif synthétisant les principales caractéristiques de chaque statut.

Comparaison selon les critères fiscaux et sociaux

Sur le plan fiscal, les structures se distinguent principalement par leur assujettissement à l’impôt sur le revenu (entreprise individuelle, micro-entreprise, SNC) ou à l’impôt sur les sociétés (SA, SAS), certaines offrant la possibilité d’opter pour l’un ou l’autre régime (SARL, EURL). Les taux d’imposition, les modalités de calcul des bénéfices imposables et les possibilités d’optimisation varient considérablement selon le régime fiscal choisi.

Sur le plan social, la comparaison porte essentiellement sur le statut du dirigeant (TNS ou assimilé salarié), les taux de cotisations applicables et l’étendue de la couverture sociale offerte. Le choix du statut aura un impact direct sur votre protection sociale et vos obligations cotisations.

Comparaison selon la responsabilité et la gouvernance

La responsabilité des entrepreneurs constitue un critère de comparaison majeur : illimitée pour l’entreprise individuelle (malgré la séparation des patrimoines) et la SNC, limitée aux apports pour les autres formes sociétaires. Les modalités de gouvernance diffèrent également : simplicité décisionnelle pour l’entreprise individuelle et l’EURL, formalisme plus important pour les SARL, grande flexibilité statutaire pour les SAS/SASU.

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Ce tableau comparatif vous permet d’identifier rapidement les avantages et inconvénients de chaque statut selon vos priorités personnelles et les spécificités de votre projet. En considérant ces éléments, vous serez en mesure de faire un choix éclairé pour votre activité professionnelle.

Conclusion : faire le bon choix pour pérenniser votre activité

Sélectionner le bon statut juridique peut avoir un impact significatif sur l’avenir de votre entreprise. Il est essentiel de prendre en compte les différents critères tels que la nature de votre activité, vos besoins financiers, et le régime fiscal et social souhaité.

Il n’existe pas de solution universelle ; le meilleur statut est celui qui correspond à votre situation personnelle et à vos objectifs de développement. N’hésitez pas à vous faire accompagner par des professionnels pour éclairer votre choix. Gardez à l’esprit que votre décision initiale n’est pas définitive et peut évoluer en fonction de la croissance de votre société ou entreprise.

L’essentiel est de choisir un statut qui vous permettra de vous concentrer sereinement sur le développement de votre activité, avec un cadre juridique, fiscal et social adapté à vos besoins lors de la création et au-delà.

FAQ

Quel est le principal avantage de l’entreprise individuelle ?

L’entreprise individuelle offre une grande simplicité de création et de gestion, ainsi qu’une autonomie totale pour l’entrepreneur.

Quels sont les critères pour choisir entre l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés ?

Le choix entre l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés dépend de votre situation financière, de la nature de votre activité et de vos objectifs à long terme.

Qu’est-ce qu’une EURL et quels en sont les avantages ?

L’EURL est une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée. Elle offre une protection du patrimoine personnel et une flexibilité dans la gestion.

Comment choisir entre une SARL et une SASU ?

Le choix entre une SARL et une SASU dépend de vos besoins en termes de capital social, de gouvernance et de flexibilité dans la gestion.

Quel est l’impact du statut sur les relations avec les banques ?

Le statut de votre entreprise peut influencer la perception des banques et leur volonté de vous accorder des crédits ou des prêts.

Quels sont les principaux facteurs à considérer pour le choix du statut ?

Il est essentiel de prendre en compte la nature de votre activité, votre situation patrimoniale et vos objectifs à long terme.

Qu’est-ce que le régime de la micro-entreprise et quels en sont les avantages ?

Le régime de la micro-entreprise est un régime fiscal et social simplifié pour les petites entreprises. Il offre une simplicité de gestion et des cotisations sociales réduites.

Comment protéger mon patrimoine personnel en tant qu’entrepreneur ?

Vous pouvez protéger votre patrimoine personnel en choisissant une structure juridique avec responsabilité limitée, telle qu’une EURL ou une SARL.