60 % des consultants notent qu’ils se sentent rassurés par la protection sociale offerte par le dispositif.

Le portage salarial est une solution hybride qui combine autonomie et sécurité.
Elle permet de développer une activité indépendante tout en gardant la protection du salariat.
Ce statut rassure souvent lors d’un changement professionnel.

Ce guide s’adresse aux consultants, formateurs, managers de transition et experts métiers.
Il explique comment vérifier l’éligibilité de votre activité, préparer une offre et organiser une prospection efficace.

Nous détaillerons ensuite le choix d’une société de portage et la signature des contrats, jusqu’à la mise en paie.
Vous trouverez des conseils pratiques pour déléguer la facturation, gérer les charges et vous concentrer sur votre cœur de métier.

Points de vigilance : compatibilité d’activité, durée, minimum conventionnel et choix du contrat.
Nous donnons des recommandations concrètes pour éviter les erreurs fréquentes.

Pour comprendre les atouts et comparer les options, consultez aussi les atouts du portage salarial.

Table of Contents

Principaux enseignements

  • Le dispositif offre liberté commerciale et protection sociale.
  • Ce guide cible les profils expérimentés souhaitant sécuriser leur travail.
  • La démarche suit un ordre clair : éligibilité, offre, prospection, société, contrats.
  • La société prend en charge l’administratif pour vous concentrer sur votre activité.
  • Vérifiez les points de vigilance avant de signer.

Comprendre le portage salarial et vérifier si votre activité est compatible

Comprendre qui fait quoi entre la société de gestion, le salarié porté et l’entreprise cliente permet d’évaluer rapidement l’éligibilité.

Définition légale : la relation tripartite (L1251‑64) lie une entreprise de gestion, une personne portée et des entreprises clientes. Vous réalisez la prestation, l’entreprise cliente bénéficie de votre expertise, et la société contractualise, facture et transforme le chiffre d’affaires en salaire.

Profils et prérequis : il faut une autonomie réelle et une qualification (Bac+2) ou au moins trois ans d’expérience. Pour vous auto‑évaluer, vérifiez si vous pouvez définir un périmètre, estimer une charge, proposer une méthode et défendre un prix.

  • Activités généralement acceptées : prestations intellectuelles et conseil.
  • Exclusions fréquentes : services à la personne (garde d’enfant), professions réglementées (médecin, notaire) et certaines activités de santé.
  • Durée : une prestation ne doit pas excéder 36 mois au total.

Points de vigilance : assurez-vous qu’il s’agit d’une mission de conseil et non d’un lien de subordination déguisé. Une fois la compatibilité confirmée, vous pouvez construire votre offre et préparer la première mission.

Pour approfondir, consultez les atouts du portage salarial.

Comment démarrer en portage salarial : préparer votre première mission et votre offre

A dynamic workspace scene showcasing a diverse group of professionals preparing for a "mission portage salarial". In the foreground, a woman in smart business attire is discussing project details with a man in a tailored suit, both focused and engaged. The middle layer features a large wooden table filled with laptops, notebooks, and documents outlining services and project proposals, indicating preparation for a professional journey. The background presents a modern office with glass walls, plants, and soft natural lighting streaming in, creating a bright and optimistic atmosphere. The scene conveys collaboration and readiness for starting a successful freelance mission, with a sense of professionalism and focus.

Le point de départ consiste à transformer un besoin identifié en prestation cadrée.

Trouvez et cadrez la mission : sécurisez un client puis formalisez objectifs, périmètre, livrables et calendrier. Précisez ce qui est hors périmètre pour éviter les dérives.

Négociez les modalités : durée, lieu (sur site ou à distance), matériel nécessaire, accès et confidentialité. Définissez les critères de validation des livrables et la fréquence des points.

Tarif et projection financière : visez un TJM cohérent avec les cotisations et les frais gestion (repère souvent proche de 300 € HT). Le salaire dépend du chiffre d’affaires et des frais remboursés.

  • Anticipez le chiffre d’affaires en projetant les jours facturables et les périodes non facturées.
  • Identifiez les frais refacturables (déplacements, hébergement, matériel) et ceux non refacturables.

Pour un guide pratique sur le choix de société et les étapes, consultez trouver un portage salarial. Cela vous aidera à chiffrer votre début d’activité et à sécuriser votre paie.

Obtenir une mission en portage salarial sans attendre : prospection et sécurisation

Trouver vos premières missions demande une méthode claire et des routines régulières. La société portage n’est pas tenue de fournir du travail : vous êtes responsable de la prospection. Certaines sociétés offrent un accompagnement, mais elles n’assurent pas l’emploi automatiquement.

Organiser votre semaine

Définissez des créneaux fixes pour la prospection, les relances et la création de contenu. Respectez-les comme des rendez‑vous professionnels.

  • Matin : prospection ciblée (candidatures, messages aux clients potentiels).
  • Milieu de semaine : suivi des opportunités et relances.
  • Fin de semaine : mise à jour du pipe commercial et préparation de propositions.

Canaux efficaces : activez votre réseau professionnel, participez à des événements métiers, utilisez des plateformes spécialisées et approchez directement des entreprises avec une offre courte et lisible.

Pour sécuriser une mission, qualifiez rapidement le besoin (budget, décideur, urgence) et formalisez par écrit le périmètre, les livrables et le prix.

Enfin, anticipez l’intermission : maintenez un pipe actif et lancez la prospection avant le dernier mois. Pour des conseils pour trouver des missions en portage, ce guide pratique vous aidera à structurer votre démarche et réduire les risques.

Choisir une société de portage salarial et signer les bons contrats

A modern office setting showcasing a diverse group of professionals engaged in a discussion about business solutions. In the foreground, a confident woman in business attire is pointing at a laptop screen, displaying financial documents and contract templates. Beside her, a focused man, also dressed professionally, is taking notes on a tablet. In the middle, a round conference table is covered with documents, pens, and coffee cups, indicating a productive meeting. In the background, soft natural lighting streams through large windows, illuminating a sleek city skyline. The atmosphere is collaborative and professional, conveying a sense of purpose and determination in the journey of choosing the right salaried portage company. The angle is slightly elevated to capture the entire scene while maintaining focus on the foreground discussion.

La sélection d’une société de portage exige plus qu’un simple calcul de pourcentage : vous devez vérifier la transparence des frais, la politique de remboursement et les outils de gestion proposés.

Comparer au-delà des frais

Demandez la grille complète des frais gestion, les frais additionnels et la politique de refacturation des frais. Vérifiez aussi le calendrier de paie et les règles de conversion chiffre d’affaires → salaire.

Accompagnement, formation et réseau

Un bon partenaire propose des formations commerciales, un suivi individuel et l’accès à un réseau d’entreprises. Cela accélère vos missions et réduit l’isolement.

Solidité financière et garanties

Contrôlez la garantie des salaires, les modalités de paiement et les procédures en cas de retard client. Vous confiez votre trésorerie à la société : la solidité compte.

Contrats et choix de contrat

Vous signez une convention d’adhésion puis un contrat de travail. La société signe le contrat de mission avec l’entreprise cliente selon vos conditions négociées.

  • CDD : souvent simple pour une première prestation courte.
  • CDI : adapté si l’activité se stabilise, mais attention à l’intermission (pas d’obligation de rémunération entre missions).
  • Délais : la contractualisation peut être très rapide — parfois 2 jours ; idéalement finalisez le contrat commercial avant le début de la prestation.

Pour un guide pratique sur les démarches, consultez notre guide complet.

Conclusion

En synthèse, vérifiez d’abord la compatibilité de votre profil, cadrez une mission précise et fixez un tarif viable. Ensuite, comparez et choisissez une société qui offre transparence des frais et une gestion fiable.

Points clés à protéger : conformité de l’activité, tarification alignée sur le minimum conventionnel, et compréhension des implications CDI/CDD pour votre futur statut.

Actions immédiates : formalisez une offre d’une page, ciblez 3 clients potentiels, préparez un argumentaire TJM et contactez 2‑3 sociétés pour un choix éclairé. Consultez aussi les atouts du portage salarial.

Note rassurante : avec une mission bien cadrée et une société fiable, la transition se fait souvent simplement. Vous pouvez itérer et stabiliser votre activité et votre statut pas à pas.

FAQ

Quelles sont les premières étapes pour se lancer en portage salarial ?

Commencez par clarifier votre offre de service, définir votre TJM cible et estimer votre chiffre d’affaires prévisionnel. Identifiez des clients potentiels, préparez un modèle de mission (durée, livrables, lieu) et choisissez une société de portage adaptée. Après accord commercial, signez la convention d’adhésion avec la société de portage puis le contrat de mission entre la société et l’entreprise cliente.

Qu’est‑ce que le portage salarial et comment fonctionne la relation entre les parties ?

Le dispositif associe trois acteurs : vous en tant que salarié porté, la société de portage qui facture le client et vous salarise, et l’entreprise cliente qui reçoit la prestation. La société de portage gère la facturation, la paie, les cotisations sociales et l’assurance. Vous réalisez la mission et percevez un salaire net après déduction des frais de gestion et des charges.

Quels profils peuvent accéder à ce statut et quels sont les prérequis ?

Le modèle convient aux professionnels autonomes, consultants et experts qui disposent d’une compétence valorisable (souvent Bac+2 minimum ou expérience équivalente). Il demande une capacité d’autonomie commerciale, la gestion de son temps et la rédaction d’offres claires. Certaines sociétés exigent des justificatifs de compétence.

Quelles activités sont éligibles et lesquelles sont exclues ?

Sont éligibles les prestations de services intellectuels et techniques : conseil, formation, informatique, ingénierie, marketing, etc. Les activités commerçantes, artisanales réglementées ou les métiers nécessitant un statut spécifique peuvent être exclus. Vérifiez toujours l’éligibilité auprès de la société de portage et des textes applicables.

Quelle durée de mission est recommandée et existe‑t‑il une limite maximale ?

Les missions courtes comme longues sont possibles. Des points de vigilance existent sur le lien de subordination : une mission trop longue ou intégrée à l’organisation du client peut être requalifiée. Les conventions collectives et la pratique varient ; demandez conseil pour sécuriser la durée et les modalités.

Comment préparer sa première mission et cadrer une offre attractive ?

Rédigez un périmètre précis : objectifs, livrables, calendrier, modalités de validation et conditions matérielles. Fixez un TJM cohérent avec votre marché et le modèle de portage, incluez les frais professionnels estimés et proposez des jalons contractuels pour sécuriser le paiement.

Comment négocier les modalités d’intervention avec le client ?

Négociez clairement la durée, le lieu (télétravail ou sur site), les outils fournis, les livrables et les délais. Précisez les conditions de facturation et de validation. Formalisez tout par écrit dans le contrat de mission pour éviter les malentendus et protéger votre chiffre d’affaires.

Comment fixer un tarif cohérent en tenant compte des frais de gestion ?

Calculez votre TJM en partant du salaire net souhaité, ajoutez les charges sociales, les frais de gestion de la société de portage (généralement 5–15%) et les frais professionnels. Visez un TJM qui couvre ces éléments tout en restant compétitif sur votre marché.

Comment anticiper le chiffre d’affaires, les frais et le salaire net ?

Établissez un budget prévisionnel mensuel : chiffre d’affaires facturé, déduction des frais de gestion, charges sociales et frais professionnels, puis estimation du salaire net. Les simulateurs en ligne des sociétés de portage et un tableur simple aident à visualiser les écarts.

Comment trouver une mission rapidement et organiser sa prospection ?

Multipliez les canaux : réseau professionnel, plateformes spécialisées, LinkedIn, partenariats avec cabinets et agences. Préparez des pitchs courts, des propositions prêt-à-signature et un suivi rigoureux des relances. La prospection reste une part centrale de votre activité.

Sur quels critères comparer les sociétés de portage au‑delà des frais de gestion ?

Évaluez la transparence des conditions (frais refacturés, avance de frais), la qualité des outils (portail client, facturation), l’offre d’accompagnement (formation, coaching, réseau) et la réactivité commerciale. Vérifiez aussi les délais de paiement et les garanties financières.

Quel accompagnement attendre d’une société de portage ?

Une bonne société propose un suivi administratif, juridique et commercial, des formations, un réseau d’experts et des outils digitaux pour gérer vos missions. Cet accompagnement accélère votre implantation et sécurise votre activité.

Comment vérifier la solidité financière et les garanties d’une société de portage ?

Consultez les bilans publics, les avis clients, la durée d’existence et les partenariats bancaires. Demandez les procédures en cas d’impayés et les assurances souscrites. La solvabilité réduit le risque sur la paie et le paiement des cotisations.

Quelle différence entre convention d’adhésion, contrat de travail et contrat de mission ?

La convention d’adhésion définit la relation entre vous et la société de portage. Le contrat de travail vous lie en qualité de salarié porté (CDD ou CDI). Le contrat de mission formalise la prestation entre la société de portage et l’entreprise cliente. Chaque document a son rôle juridique distinct.

Faut‑il signer en CDD ou CDI et quelles sont les implications ?

Le CDI offre plus de stabilité (droits au chômage, continuité salariale), tandis que le CDD peut convenir pour des missions ponctuelles. Le choix influe sur la gestion des périodes sans mission, les indemnités et la protection sociale. Discutez avec la société pour choisir l’option adaptée.

Quels sont les délais habituels pour mettre en place le dispositif après accord avec un client ?

Les délais varient, mais souvent la contractualisation et la première facturation peuvent se faire en quelques jours à quelques semaines selon la réactivité des parties et la complétude des documents (attestations, commande client, convention). Prévoyez un délai pour l’émission de la première paie.

Quels frais peuvent être refacturés au client et comment sont-ils gérés ?

Les frais professionnels (déplacements, hébergement, matériel) peuvent être refacturés selon la politique de la société de portage et après justificatifs. Certaines entreprises pratiquent l’avance de frais; d’autres attendent le remboursement après facturation. Clarifiez ces règles dès le départ.

Comment sécuriser une mission face au risque d’impayé du client ?

Demandez un acompte, signez un contrat clair, vérifiez la solvabilité du client et privilégiez des clauses de pénalité en cas de retard. Les sociétés de portage proposent souvent des procédures et garanties pour réduire ce risque.

Peut‑on cumuler portage salarial et activité salariée ou retraite ?

Oui, il est souvent possible de cumuler selon votre situation : emploi salarié à temps partiel, cumul retraite et activité indépendante sous réserve des règles de cumul et des obligations de l’employeur. Vérifiez votre situation avec votre société de portage et les organismes sociaux.

Quels sont les avantages principaux du statut pour le consultant indépendant ?

Le statut offre la sécurité du salariat (protection sociale, cotisations retraite, assurance responsabilité civile) tout en conservant l’autonomie commerciale. Il simplifie la gestion administrative et facilite l’accès à des missions d’entreprise.

Quels inconvénients ou limites faut‑il anticiper ?

Les inconvénients incluent des frais de gestion réduisant le revenu net, la nécessité d’assurer sa prospection, et des contraintes contractuelles liées à la relation tripartite. Évaluez le coût global avant de vous engager.

Quel accompagnement pratique pour débuter efficacement ?

Recherchez une société offrant un parcours d’intégration, des templates de propositions, des formations commerciales et juridiques, ainsi qu’un parrainage réseau. Un accompagnement structuré accélère la génération de missions et sécurise vos premières facturations.