Vous avez sans doute connu l’angoisse d’une mission qui se termine sans visibilité. Nous comprenons ce sentiment. Ici, notre but est de vous offrir des réponses claires pour protéger vos périodes sans activité.
Le salarié porté conserve un statut salarié, avec une couverture sociale complète. Cela change la donne pour l’indemnisation : en cas de rupture de contrat, l’accès aux allocations dépend de conditions précises d’affiliation et d’inscription.
Cette page FAQ vous guidera pas à pas : comprendre le statut, le cadre légal Unédic, les conditions ARE, les cas de fin de contrat, les démarches France Travail, le calcul du SJR/ARE et les règles de cumul. Nous soulignons aussi les erreurs fréquentes à éviter, comme confondre fin de mission et fin de contrat.
Pour une explication détaillée et des exemples concrets, poursuivez la lecture. Notre ton reste rassurant et opérationnel : nous voulons sécuriser vos intermissions et clarifier vos droits.
Table of Contents
Points clés
- Vous gardez le statut salarié avec une protection sociale complète.
- L’accès aux allocations n’est pas automatique : conditions d’éligibilité obligatoires.
- La FAQ détaille démarches, calculs et documents nécessaires.
- Évitez l’erreur de confondre mission et rupture de contrat.
- Nous vous aidons à anticiper et sécuriser vos périodes sans activité.
Comprendre le portage salarial face au chômage en France
Le statut de consultant salarié modifie concrètement votre protection sociale et votre accès aux prestations. Vous trouvez vos clients, réalisez la mission, puis la société convertit votre chiffre d’affaires en salaire. Ce mécanisme simplifie les démarches administratives pour vous.
Salarié porté signifie protection du régime général : maladie, mutuelle d’entreprise, retraite, congés payés et droit au CPF. Ces éléments fonctionnent comme pour tout emploi classique et sécurisent votre parcours professionnel.
Les cotisations pour l’assurance sont versées par la société qui vous emploie, comme pour un salarié classique. C’est ce point qui rend possible l’ouverture de droits aux allocations chômage en cas de fin de contrat.
Cette configuration apporte un filet lors des intermissions : vous traversez mieux une période sans mission grâce à des droits potentiels. Attention : la fin d’une mission n’est pas toujours la fin du contrat, surtout en CDI, et cela impacte vos droits.
Pour des réponses détaillées sur les conditions d’indemnisation et les démarches France Travail, consultez notre guide sur la sécurité et la flexibilité pour les.
Cadre légal et règles Unédic : ce qui a changé depuis l’ordonnance de 2015

L’évolution de 2015 a levé une grande part d’incertitude. Avant cette date, l’absence d’une reconnaissance claire du statut entraînait parfois des refus d’indemnisation. Les contrôles pouvaient se focaliser sur l’existence d’un lien de subordination plutôt que sur la réalité du contrat.
Ordonnance du 2 avril 2015
L’ordonnance n°2015-380 a inscrit dans le droit la création d’un contrat entre la société et le consultant. Ce contrat formalise le lien de travail et sécurise le statut.
Circulaires Unédic
Les circulaires d’application ont simplifié l’accès à l’ARE. Pôle emploi / France Travail n’a plus à rechercher la preuve de subordination comme auparavant. Le salarié porté est désormais traité comme les autres pour l’ouverture des droits.
Activités éligibles et CDD
- Activités concernées : prestations de services et métiers intellectuels (conseil, IT, formation, management de transition).
- CDD de portage : durée maximale de 18 mois, renouvellements inclus.
- Garde‑fou : si l’activité sort du cadre, le risque de contestation augmente et peut fragiliser vos droits.
Pour comprendre précisément vos droits à l’ARE selon chaque cas et préparer un bon retour emploi, consultez notre dossier sur l’ouverture des indemnités.
Portage salarial et assurance chômage : quels droits à l’ARE sous certaines conditions ?
https://www.youtube.com/watch?v=UA7ptsEs0QE
Savoir précisément quelles conditions ouvrent droit à l’ARE vous évite de mauvaises surprises. L’ARE est une allocation versée si vous perdez involontairement votre emploi et si vous remplissez des conditions d’activité antérieure.
Durée d’affiliation
Pour ouvrir des droits, il faut avoir travaillé 88 jours ou 610 heures sur les 28 derniers mois. Ces périodes se cumulent, même si vos contrats sont courts ou chez plusieurs employeurs.
Cas des 53 ans et plus
Si vous avez 53 ans ou plus, la période de référence s’étend à 36 mois. Cette règle facilite l’ouverture des droits quand les missions sont espacées.
Perte involontaire et conditions France Travail
Les situations ouvrant généralement des droits : fin de contrat, licenciement, rupture conventionnelle (la démission légitime peut aussi être reconnue).
- Inscription comme demandeur emploi et recherche active.
- Être apte au travail, résider en France et ne pas être en retraite.
Conseil : conservez toutes les preuves d’activité et vérifiez les dates de fin contrat. Sous certaines conditions, ces éléments déterminent vos droits et accélèrent vos démarches.
Fin de contrat en portage salarial : quels scénarios ouvrent (ou non) des droits chômage

La fin d’une mission ne signifie pas toujours que votre contrat prend fin.
Cas 1 — fin de CDD : lorsque le CDD arrive à son terme, il s’agit généralement d’une perte involontaire d’emploi. Dans ce cas, l’ouverture des droits est possible si les autres conditions d’affiliation sont réunies.
Cas 2 — rupture d’un CDI : un licenciement ou une rupture conventionnelle ouvre en principe la voie à l’allocation, sous réserve des règles générales. Ces situations sont considérées comme une privation d’emploi.
Cas 3 — mission terminée mais CDI maintenu : si vous perdez la mission tout en restant en CDI, France Travail peut estimer que vous n’êtes pas privé d’emploi. Résultat : refus possible de l’indemnisation.
Que faire si vous êtes en CDI sans mission ? Vérifiez comment l’intermission est formalisée. Demandez l’attestation employeur qui explique la situation. Anticipez contractuellement et administrativement la fin ou la reprise.
| Scénario | Conséquence pour les droits | Action recommandée |
|---|---|---|
| Fin de CDD | Ouverture des droits possible | Conserver les contrats, preuves d’heures, s’inscrire rapidement |
| Licenciement / Rupture conventionnelle (CDI) | Droit à l’allocation en principe | Obtenir attestation employeur, déclarer à France Travail |
| Mission terminée, CDI maintenu | Accès aux droits souvent refusé | Clarifier contrat, documenter l’absence de travail |
Démarches France Travail (ex-Pôle emploi) après une mission
S’inscrire rapidement auprès de France Travail est la première étape pour transformer une interruption de mission en droits.
Quand s’inscrire : dès la fin du contrat ou dès que la perte d’emploi est effective. Un délai évité évite souvent un décalage d’indemnisation.
S’inscrire comme demandeur d’emploi : timing et étapes clés
Créez ou connectez votre compte France Travail, puis déposez les justificatifs demandés. Validez votre situation professionnelle pour ouvrir le dossier.
Gardez tous les bulletins de salaire et l’attestation employeur. Ces pièces accélèrent le traitement et réduisent les demandes complémentaires.
Déclarer sa situation et ses revenus mensuels
L’actualisation mensuelle est le point de contrôle central. Déclarez vos revenus chaque mois pour éviter trop-perçus.
En cas de reprise partielle d’activité, restez inscrit. Le cumul peut être possible si vous respectez les règles de déclaration.
| Action | Pourquoi | Conseil |
|---|---|---|
| Inscription immédiate | Début de l’indemnisation | Ne pas attendre |
| Actualisation mensuelle | Calcul des allocations | Déclarer les revenus réels |
| Conserver justificatifs | Éviter litiges | Archiver bulletins et relevés |
Pour approfondir les points pratiques, consultez votre guide sur l’assurance après mission.
Attestation employeur et documents indispensables pour l’indemnisation
Recevoir l’attestation employeur en même temps que le solde de tout compte sécurise l’ouverture de vos droits. Ce document déclenche l’examen de votre dossier par Pôle emploi et fait office de preuve d’emploi salarié.
Attestation employeur France Travail : rôle et moment de remise
L’attestation doit être fournie à la fin du contrat, avec le solde de tout compte (Code du travail art. R1234-9).
Sans attestation conforme, la demande d’indemnisation ne peut pas être instruite. Conservez l’original et une copie numérique.
Obligations de la société d’emploi
- DUE : la déclaration unique d’embauche doit avoir été réalisée.
- Déclaratifs sociaux et versement des cotisations pour que vos droits soient ouverts.
- Émission des documents de fin de contrat et bulletins de salaire cohérents avec les sommes versées.
Points de vigilance et checklist
Vérifiez la cohérence des dates, la nature du contrat, les montants déclarés, le motif de fin et la signature de l’attestation.
Notez qu’une ancienne attestation spécifique liée au portage n’est plus exigée, mais l’attestation employeur reste indispensable.
Conseil pratique : demandez ces pièces avant la fin de mission et archivez-les dans votre compte personnel, papier et numérique, pour éviter retards ou refus d’indemnités.
Calcul de l’allocation chômage : SJR, salaire brut et montant de l’ARE
Le calcul de l’allocation repose sur un indicateur simple : le salaire journalier de référence. Ce salaire journalier de référence (SJR) convertit vos rémunérations passées en une base journalière.
Salaire journalier de référence : définition et logique
Le SJR résulte du total des salaires pris en compte divisé par le nombre de jours de référence. Plus votre salaire brut sur la période est élevé, plus le SJR augmente.
Formule de l’ARE
Le montant journalier de l’allocation correspond au plus favorable entre :
- 57 % du SJR
- 40,4 % du SJR + 11,84 € (certaines sources indiquent 11,92 €)
Plancher et plafond
Il existe un plancher : 28,86 € par jour (barème 2025). Le montant ne peut dépasser 75 % du SJR pour éviter des allocations disproportionnées.
Ce qui est pris en compte ou exclu
- Inclus : salaire brut, primes (13e mois, congés), commissions, variables et indemnités de fin de contrat CDD.
- Exclus : remboursements de frais professionnels, indemnités de rupture liées à la perte d’emploi, revenus indépendants.
Exemples rapides
SJR 95 € → ARE ≈ 54,15 €/jour (≈ 1 624,50 € sur 30 jours).
Mission 26 000 € sur 180 jours → SJR ≈ 103,20 € → ARE ≈ 58,80 €/jour (≈ 1 764 € /30 jours).
Ordres de grandeur : un salaire brut mensuel autour de 2 000 € donne un SJR nettement inférieur à un salaire de 4 000 € ; le montant suit donc la même trajectoire.
« Vérifiez la cohérence de vos bulletins : c’est la meilleure préparation pour un calcul fiable. »
Conseil professionnel : France Travail effectue le calcul officiel. Pour simuler votre situation, utilisez notre simulateur d’allocations et conservez tous vos bulletins de salaire pour justifier la référence.
Cumul chômage portage salarial : règles, plafonds et impact sur la durée des droits
Le cumul permet de reprendre progressivement une activité sans perdre tous vos droits. France Travail applique une règle simple : 70 % du revenu mensuel brut perçu est déduit du montant mensuel théorique de l’allocation.
Concrètement, l’administration convertit la différence en jours indemnisables. Si vos revenus réduisent l’allocation d’un mois, vous perdez certains jours payés, mais ces jours sont reportés et allongent la durée totale des droits.
Plafond : le cumul ne doit pas permettre une rémunération mensuelle supérieure à votre ancien salaire de référence. Cette règle évite les effets d’aubaine et conserve la logique assurantielle.
Exemple rapide : un mois avec revenus diminue le nombre de jours indemnisés ; la fin des droits se décale d’autant. Pour éviter les trop‑perçus, restez inscrit, actualisez chaque mois et déclarez précisément vos revenus.
Pour approfondir les modalités pratiques, consultez notre fiche dédiée sur le cumul et les démarches. Conservez tous les justificatifs pour limiter les régularisations.
Conclusion
En synthèse, le portage salarial vous place dans un statut salarié, avec cotisations qui peuvent ouvrir des droits au chômage si les conditions sont réunies. Gardez en tête la règle des 88 jours / 610 heures pour l’ouverture.
La vigilance principale : c’est la fin du contrat, la perte involontaire d’emploi, qui déclenche l’examen des droits, pas seulement la fin d’une mission. Obtenez l’attestation employeur et conservez tous les bulletins.
Le SJR détermine le montant de l’ARE. Le calcul fixe un montant journalier avec plancher et plafond. En cas de reprise, le cumul modifie les jours indemnisés ; déclarez chaque mois à Pôle emploi.
Conseil pratique : anticipez la fin, relisez votre contrat, interrogez la société qui vous emploie. Bien préparé, ce dispositif sécurise la transition vers l’autonomie.
FAQ
Le portage salarial et assurance chômage expliqué simplement — qu’est-ce que cela signifie pour moi ?
Le statut de salarié porté vous permet d’exercer une activité indépendante tout en bénéficiant d’un contrat de travail classique et d’une protection sociale. La société de portage facture vos clients, vous verse un salaire et cotise aux régimes sociaux, y compris pour l’assurance chômage, ce qui vous rapproche des droits d’un salarié traditionnel.
Comprendre le portage salarial face au chômage en France — le salarié porté est-il couvert ?
Oui. Le salarié porté bénéficie d’une couverture sociale complète comparable à celle d’un salarié en entreprise : cotisations retraite, santé, assurance perte d’emploi. L’accès aux allocations dépend cependant de conditions d’affiliation et de situation lors de la rupture du contrat.
Qui prend en charge les cotisations d’assurance chômage ?
La société qui vous emploie en portage prélève et reverse les cotisations sociales, dont celles destinées à l’assurance perte d’emploi, exactement comme pour tout salarié classique. Ces cotisations ouvrent potentiellement droit à l’allocation sous certaines conditions.
Pourquoi ce statut sécurise les périodes d’intermission entre deux missions ?
Parce que le contrat de travail et les cotisations vous rendent éligible aux droits sociaux. En cas d’interruption involontaire, vous pouvez, selon vos conditions d’affiliation et la nature de la rupture, prétendre à des allocations pendant la recherche d’une nouvelle mission.
Que change l’ordonnance du 2 avril 2015 pour le portage et les droits à l’ARE ?
L’ordonnance a renforcé la reconnaissance du contrat de travail en portage. Elle a clarifié le lien salarié-employeur et contribué à faciliter l’accès aux allocations dans la mesure où les obligations contractuelles et les cotisations sont respectées.
Qu’apportent les circulaires Unédic sur l’accès à l’ARE ?
Les circulaires précisent les modalités d’éligibilité, les preuves à fournir et les situations spécifiques liées aux contrats d’activités intellectuelles. Elles aident France Travail à homogénéiser l’examen des droits selon la nature de la rupture et la durée d’affiliation.
Quelles activités sont éligibles au dispositif (prestations de services, métiers intellectuels) ?
Les prestations de conseil, formation, ingénierie, informatique, communication et autres métiers intellectuels sont généralement éligibles, dès lors que l’activité relève d’une prestation de services facturable via la société d’employeur et que le contrat respecte les obligations sociales.
Un CDD de portage a-t-il une durée maximale et quelles conséquences en cas de fin de mission ?
Les règles du droit du travail s’appliquent : un CDD doit avoir un motif précis et une durée déterminée. À son terme, la fin du contrat peut ouvrir des droits à allocation si la rupture est involontaire et si vous remplissez les conditions d’affiliation (durée et heures travaillées).
Quels sont les droits à l’ARE sous certaines conditions ? (durée d’affiliation)
Pour ouvrir droit, il faut justifier d’une durée minimale d’affiliation : soit 88 jours travaillés, soit 610 heures sur les 28 derniers mois (36 mois pour les demandeurs de 53 ans et plus). Ces règles conditionnent l’éligibilité à l’indemnisation.
Que change la règle pour les personnes de 53 ans et plus ?
Pour les salariés âgés de 53 ans et plus, la période de référence est étendue à 36 mois, offrant plus de flexibilité pour atteindre le seuil d’heures ou de jours exigés pour ouvrir des droits.
Qu’entend-on par perte involontaire d’emploi dans le cadre du portage ?
La perte involontaire couvre la fin de contrat non choisie par le salarié (fin de CDD, licenciement, rupture conventionnelle). Ces cas peuvent ouvrir l’accès à l’allocation si toutes les conditions de durée et d’inscription sont remplies.
Quelles sont les obligations liées à l’inscription à France Travail pour préserver mes droits ?
Il faut vous inscrire comme demandeur d’emploi, actualiser mensuellement votre situation, déclarer vos rémunérations et justifier d’une recherche active. Le non-respect peut entraîner des suspensions ou des trop-perçus.
La fin d’un CDD de portage ouvre-t-elle systématiquement des droits chômage ?
Pas systématiquement, mais souvent : la fin d’un CDD est une rupture involontaire qui peut ouvrir les droits si vous justifiez de la durée minimale d’affiliation et si les cotisations ont été correctement versées.
Que se passe-t-il si mon CDI de portage est rompu ?
En cas de licenciement ou de rupture conventionnelle d’un CDI, les conditions d’ouverture des droits sont similaires à celles d’un salarié classique : vérification des périodes travaillées et des cotisations. La nature de la rupture influe sur l’indemnisation.
Si ma mission se termine mais que mon CDI est maintenu, puis‑je toucher l’ARE ?
Non, si votre contrat subsiste sans perte involontaire de l’emploi, vous n’êtes généralement pas éligible aux allocations. France Travail considère l’emploi comme maintenu, même si l’activité est temporairement interrompue.
Quand dois‑je m’inscrire à France Travail après une mission en portage ?
Inscrivez‑vous dès la fin effective de votre contrat ou dès la constatation d’une perte involontaire d’emploi. Un délai court pour la demande d’allocation permet d’éviter la perte de droits et facilite le calcul des indemnités.
Quels revenus faut‑il déclarer pour éviter les trop‑perçus ?
Vous devez déclarer tous les salaires bruts perçus, jours travaillés et toute activité rémunérée. Le cumul d’allocations et de revenus nécessite une transparence mensuelle pour que France Travail ajuste correctement le montant versé.
Quelle est l’importance de l’attestation employeur fournie par la société de portage ?
L’attestation est essentielle : elle retrace les périodes travaillées, les rémunérations brutes et motif de fin de contrat. France Travail l’examine pour calculer le salaire journalier de référence et vérifier l’ouverture des droits.
Quelles obligations pèsent sur la société d’employeur en portage ?
L’entreprise doit respecter la déclaration unique d’embauche, verser les cotisations sociales, fournir les déclaratifs nécessaires et remettre l’attestation employeur à la fin du contrat. Le respect de ces obligations conditionne vos droits.
Quels points de vigilance dois‑je contrôler sur mon contrat de portage ?
Vérifiez la nature du contrat, la rémunération brute, les mentions relatives aux cotisations et les clauses de rupture. Assurez‑vous que les éléments utiles à France Travail figurent clairement pour prévenir un refus d’indemnisation.
Comment se calcule le salaire journalier de référence (SJR) ?
Le SJR correspond au salaire brut de référence divisé par le nombre de jours calendaires pris en compte. Il sert ensuite de base au calcul de l’allocation journalière selon les règles Unédic.
Quelle est la formule de l’ARE et comment choisir la plus favorable ?
L’indemnité journalière se calcule selon deux formules : 57 % du SJR, ou 40,4 % du SJR + un montant fixe journalier (11,84 € approximativement). France Travail retient la formule la plus avantageuse pour le demandeur.
Existe‑t‑il un plancher et un plafond pour l’allocation ?
Oui. L’allocation est soumise à un minimum journalier et ne peut dépasser 75 % du SJR. Ces limites visent à garantir un montant acceptable tout en respectant le plafond de remplacement du salaire.
Quels éléments entrent dans le calcul du SJR ?
Sont pris en compte les salaires bruts, primes régulières, variables et certaines indemnités de fin de contrat. Les frais professionnels et revenus d’activité indépendante sont, eux, généralement exclus.
Les indemnités de rupture sont‑elles comptées dans le calcul ?
Les indemnités de rupture conventionnelle ou de licenciement sont souvent exclues du SJR, ou traitées selon des règles spécifiques. Il faut se référer aux règles Unédic et à France Travail pour chaque situation.
Puis‑je cumuler allocations et revenus issus d’une activité en portage ?
Oui, le cumul partiel est possible : une partie de vos revenus mensuels est déduite de l’allocation (principe de dégressivité, souvent autour de 70 % du revenu brut), ce qui permet de conserver une indemnisation résiduelle sans dépasser certains plafonds.
Y a‑t‑il un plafond à respecter lors du cumul pour ne pas perdre mes droits ?
Vous ne devez pas percevoir, en cumul allocations + revenus, plus que votre salaire de référence initial. France Travail ajuste le montant et la durée des droits pour éviter des cumul excessifs.
Travailler pendant l’indemnisation peut‑il prolonger mes droits ?
Oui. Si vous percevez des revenus, vous pouvez voir la période d’indemnisation se recalculer : certains jours travaillés ne sont pas indemnisés mais peuvent générer des droits supplémentaires, prolongeant la durée totale d’indemnisation.
Quelles démarches concrètes faut‑il faire pour rester indemnisé tout en travaillant ?
Restez inscrit comme demandeur d’emploi, actualisez chaque mois, déclarez vos revenus réels et conservez tous les justificatifs. Informez France Travail des missions et veillez à respecter les seuils de cumul pour éviter sanctions.
Quels documents garder pour la constitution du dossier d’indemnisation ?
Conservez l’attestation employeur, bulletins de salaire bruts, contrats, factures clients (via la société d’employeur) et tout justificatif de fin de mission. Ces pièces sont indispensables pour le calcul du SJR et la vérification des droits.
Comment obtenir des exemples chiffrés du montant de l’ARE selon mon salaire brut antérieur ?
France Travail propose des simulateurs en ligne. Vous pouvez aussi demander une estimation auprès de votre société d’employeur ou d’un conseiller pour obtenir des simulations personnalisées en fonction du salaire brut et de la durée d’affiliation.
