Vous avez déjà ressenti l’angoisse du lendemain incertain, malgré vos compétences solides ? Nous savons que transformer une expertise en revenus réguliers peut sembler complexe.
Ce guide pose un cadre clair pour concilier autonomie commerciale et sécurité du statut salarié. Il explique comment structurer votre prospection pour générer des opportunités stables.
Vous découvrirez des méthodes concrètes : canaux fiables, routines hebdomadaires et erreurs à éviter. Nous montrons aussi comment définir une offre claire et un TJM viable.
Notre approche est pratique et bienveillante. Nous détaillons les étapes : comprendre le cadre, positionner votre activité, activer les bons canaux, puis répondre aux appels publics ou privés.
En suivant ces routines, la prospection cesse d’être une question de chance. Elle devient un processus structuré, prévisible et compatible avec votre vie professionnelle.
Table of Contents
Points clés
- Transformer une démarche freelance en flux d’opportunités prévisibles.
- Concilier autonomie commerciale et protection sociale.
- Méthodes concrètes : plateformes, LinkedIn, événements, BOAMP/PLACE.
- Structurer l’offre et fixer un TJM cohérent.
- Routines hebdomadaires pour sécuriser le revenu.
Comprendre le cadre du portage salarial avant de chercher une mission
Saisir le rôle de chaque acteur vous protège et rend votre activité plus durable.
Le modèle repose sur une relation triangulaire simple : vous, la société portage et le client. Vous négociez la prestation ; la société contractualise et facture.
Deux contrats formalisent la collaboration. Le contrat de prestation lie la société à l’entreprise cliente. Le contrat de travail sécurise votre statut de salarié porté, vos droits et votre protection sociale.
La société encadre, facture et propose des services : accompagnement, formations, relecture d’offres et réseau. Elle n’a pas l’obligation de vous fournir des clients ni de garantir un volume d’opportunités.
En pratique, votre autonomie est réelle : choix des clients, fixation des tarifs et conduite du travail. Cela implique une responsabilité effective de prospection et de suivi commercial.
Se lancer sans mission est possible techniquement. Attention : sans chiffre d’affaires, aucun salaire n’est versé et certaines sociétés exigent un TJM minimum. Avant de signer, vérifiez votre capacité à atteindre un niveau de facturation compatible avec vos charges.
Pour en savoir plus sur la sécurité et la flexibilité offertes par ce cadre, consultez notre article dédié : sécurité et flexibilité pour les indépendants.
Portage salarial et recherche de mission : poser un positionnement qui attire les clients

Un profil clair attire plus vite les bons interlocuteurs.
Formalisez votre profil commercial : indiquez ce que vous apportez, pour quel type d’entreprise et les résultats mesurables. Ce profil n’est pas un CV classique ; il doit répondre en quelques phrases aux besoins clients.
Sélectionnez les compétences qui impactent le business : performance, conformité, delivery, réduction des coûts ou accélération du time-to-market. Présentez-les comme des solutions, pas seulement comme une liste.
Spécialisez-vous pour gagner en visibilité et crédibilité. Une promesse précise vous rend plus recommandable et facilite les échanges avec les décideurs.
- Pitch court : problème → approche → preuves → résultats → next step.
- Dossier : bio ciblée, CV orienté, cas clients anonymisés, références, méthodologie et TJM.
- Offres : 1 offre principale + 1 offre d’entrée (diagnostic/atelier) pour déclencher des échanges.
Choisissez vos cibles en fonction du secteur, de la taille, de la fréquence d’appels et de la capacité à acheter. Repérez les entreprises qui génèrent des opportunités récurrentes et positionnez-vous au bon moment.
Pour aller plus loin, consultez notre guide pour réussir en tant que consultant.
Où trouver des missions portage salarial : plateformes, offres et réseaux
Visibilité, réactivité et réseau forment le trio essentiel pour capter des offres pertinentes.
Plateformes : privilégiez les généralistes (Malt, Freelancer.com) pour le volume et les spécialisées (Talent.io, FreelanceRepublik, Kicklox, Crème de la Crème, Creads, Experconnect, SixièmeHomme) selon votre niche.
Optimiser votre profil
Titre orienté offre, mots-clés métier, cas clients et TJM clair. Indiquez disponibilité et zone géographique.
Sites d’offres et LinkedIn Jobs
Créez des alertes combinant « portage salarial » + votre métier. Analysez les annonces : contexte, livrables, durée, interlocuteurs et budget implicite.
Réseaux, communautés et événements
Rejoignez groupes sur Slack, Discord ou WhatsApp. Participez à meetups, salons et afterworks. Préparez un pitch court et visez cinq conversations qualifiées par événement.
« Cartographiez vos canaux : rapides pour décrocher vite, durables pour stabiliser votre pipeline. »
- Vérifiez la compatibilité contrat/client avant de publier une offre.
- Préparez modèles de messages pour répondre vite.
- Pour des conseils pratiques sur la démarche, consultez trouver un portage salarial : conseils pratiques.
Prospection active en portage : méthodes concrètes pour décrocher une mission
La prospection active s’appuie sur des routines simples et reproductibles. Elles combinent information du réseau, approches directes et preuve rapide de valeur pour faciliter trouver missions.
Activer son réseau
Annoncez votre disponibilité par message ciblé : secteur, besoin visé, durée souhaitée. Présentez une offre courte qui invite à répondre, sans quémander.
Demandez des recommandations précises : rôle cible, interlocuteur et délai. Un contact bien briefé convertit mieux en client.
Prospection directe et relances
Combinez 10 messages LinkedIn, 8 emails personnalisés et 5 relances téléphoniques par semaine. Suivez chaque échange dans un tableau simple.
- Script d’email : problème → preuve → proposition de diagnostic gratuit → CTA clair.
- Relance : 3 jours puis 10 jours, ajouter une preuve nouvelle à chaque fois.
Construire une liste et proposer de la valeur
Ciblez par secteur, taille et signaux (croissance, recrutements, appels offres). Visez décideurs : manager, CTO, achats ou RH selon l’offre.
Proposez un mini-audit ou une consultation offerte : cela réduit le risque perçu et accélère la décision du client.
E‑réputation et publicité
Publiez cas, checklists et avis clients. Harmonisez photo, promesse et preuves pour plus de crédibilité.
Envisagez la publicité ciblée seulement si l’offre est claire, la page de destination prête et la capacité de traiter les leads existante.
« La régularité dans l’action et la démonstration de valeur font gagner la confiance des clients. »
Pour un accompagnement pour trouver un consultant, consultez notre guide dédié.
Répondre aux appels d’offres et sécuriser des opportunités à moyen terme

Les appels d’offres publics et privés offrent des cycles plus longs, mais des affaires plus prévisibles.
Marchés publics et sources à surveiller
BOAMP, PLACE et les journaux d’annonces légales restent incontournables pour repérer des contrats structurants.
Filtrez par domaine, zone géographique et durée pour cibler les prestations compatibles avec votre offre.
Bonnes pratiques pour candidater
Constituez un dossier solide : références vérifiables, méthodologie claire, planning et livrables chiffrés.
Ajoutez des CV ciblés et des preuves d’expertise (cas clients, certifications). La crédibilité prime sur le volume.
Industrialiser vos réponses et gérer la relation
Créez une trame réutilisable et une bibliothèque de preuves pour gagner du temps.
Validez les éléments contractuels avec votre société d’appui pour simplifier la gestion administrative sans perdre votre autonomie commerciale.
« Privilégiez la qualité des dossiers plutôt que la quantité des candidatures. »
Transformer une prestation en portefeuille client
Mettez en place un rituel post‑contrat : suivi structuré, recueil d’avis et demandes de recommandation.
Proposez une suite logique (maintenance, formation, amélioration continue) pour générer des affaires récurrentes.
Pour un accompagnement pratique, consultez notre guide pour trouver un bon consultant et renforcer vos chances sur les appels d’offres.
Définir un TJM viable en portage salarial pour atteindre le chiffre d’affaires minimum
Fixer un tarif journalier réaliste conditionne directement votre salaire net et la viabilité de votre activité.
Le code du travail impose un salaire minimum en portage salarial. En pratique, de nombreuses sociétés retiennent un repère courant : 250–300 € par jour comme TJM minimum observable. Ce seuil sert à garantir un salaire avant charges.
Ce qu’il faut intégrer dans le calcul
- Charges sociales : ordre de grandeur ≈ 45% du chiffre avant versement.
- Frais de gestion : généralement entre 5% et 15% du chiffre d’affaires ou modèle par abonnement.
- Frais professionnels : déplacements, outils, assurances à prévoir dans votre prix.
Simuler son revenu
Reliez TJM, jours facturables et taux d’occupation. Par exemple, 20 jours facturés à 300 € moins charges et gestion donne une idée du salaire net mensuel.
| Scénario | Jours facturés/mois | TJM (€) | Commentaires |
|---|---|---|---|
| Prudent | 12 | 300 | Réserve pour intermissions et frais pro |
| Standard | 15 | 275 | Équilibre salaire/charge |
| Agressif | 18 | 320 | Plus de marge mais vente plus longue |
Ajuster sans se dévaloriser
Évitez les tarifs trop bas qui fragilisent votre activité. Ne montez pas trop haut sans valeur ajoutée claire : le cycle commercial s’allonge.
« Parlez d’abord de valeur : résultats, risques réduits et délais ; abordez le prix ensuite. »
Pour tester différentes hypothèses de salaire et de gestion, utilisez notre simulateur de rémunération : simulation de salaire en portage salarial.
Conclusion
En conclusion, votre activité gagne en stabilité quand vous couplez un positionnement clair et des actions commerciales régulières.
Récapitulons : comprendre le cadre, définir votre offre, activer des canaux, prospecter et sécuriser des opportunités. Le salarié porté conserve son autonomie mais bénéficie d’un contrat et d’une gestion administrative par la société de portage.
Commencez cette semaine : optimisez votre profil LinkedIn, envoyez un message ciblé au réseau, listez cinq prospects, lancez une séquence de prospection et activez une veille d’appels d’offres.
Chaque prestation doit alimenter votre portefeuille : références, recommandations et cas clients accélèrent la confiance. Pour des conseils pratiques sur comment trouver des opportunités, consultez notre guide trouver des missions en portage salarial.
Restez régulier, mesurez vos objectifs (jours facturés, pipeline, taux de conversion) et ajustez votre positionnement au fil du marché.
FAQ
Qu’est-ce que la relation triangulaire entre la société de portage, le salarié porté et le client final ?
La relation triangulaire établit les rôles : la société de portage signe le contrat commercial avec le client, le salarié porté réalise la prestation et le client final reçoit le service. La société gère la facturation, les déclarations sociales et verse un salaire au porté après retenues et frais de gestion. Vous conservez la maîtrise commerciale (prospection, négociation du tarif et du périmètre) tandis que la société assure le cadre administratif et la protection sociale.
Quelle autonomie a un salarié porté pour trouver ses missions et fixer ses tarifs ?
Le salarié porté reste maître de sa prospection, de ses offres et de son tarif journalier (TJM). La société peut conseiller sur la structuration commerciale, mais elle n’oblige pas les choix clients. En revanche, c’est à vous d’identifier les interlocuteurs, de proposer des prestations adaptées et d’assurer le suivi commercial.
Que peut faire une société de portage pour aider à décrocher des missions ?
Une société peut proposer des outils (mise en relation, plateformes partenaires), des formations commerciales, un accompagnement à la définition du TJM et parfois un vivier de clients. Elle ne remplace pas la prospection individuelle et ne garantit pas de chiffre d’affaires : son rôle est d’assurer la gestion administrative, la paie et la conformité juridique.
Peut-on commencer sans mission déjà signée ? Est-ce conseillé ?
Oui, il est possible d’adhérer sans contrat client, mais ce n’est pas recommandé. Sans missions immédiates, vous ne générez pas de revenu et vous supportez des frais (adhésion, éventuelles formations). Il est préférable d’avoir des pistes solides ou une mission en cours avant de formaliser votre statut.
Comment clarifier son profil et son positionnement pour attirer des clients ?
Définissez votre domaine d’expertise, listez vos compétences clés et identifiez les besoins clients que vous résolvez. Construisez un pitch centré sur la valeur, un dossier de présentation (CV, cas clients, portfolio) et adaptez vos messages selon le secteur ciblé. La clarté facilite la prise de décision côté client.
Faut-il se spécialiser ou rester généraliste pour trouver plus de missions ?
La spécialisation renforce la visibilité et la crédibilité sur des niches concurrentielles. Elle permet de facturer mieux et de décrocher des missions récurrentes. Le profil généraliste peut fonctionner en début d’activité ou sur des marchés locaux, mais la différenciation reste un accélérateur.
Quels éléments inclure dans un pitch et un dossier de présentation efficaces ?
Incluez une accroche sur le bénéfice client, des exemples concrets de réalisations, des métriques (résultats), un CV synthétique et un portfolio de cas. Ajoutez des références ou témoignages quand c’est possible. Présentez vos tarifs indicatifs (TJM) et des modalités de collaboration claires.
Sur quels types d’entreprises faut-il cibler sa prospection ?
Ciblez les entreprises dont les enjeux correspondent à votre offre : taille (start‑up, PME, grands comptes), secteur, cycles d’achat et besoins récurrents. Priorisez les cibles où votre expertise apporte un gain mesurable ou une réduction de risques pour le client.
Quelles plateformes et canaux privilégier pour trouver des offres compatibles avec le portage ?
Utilisez les plateformes freelances généralistes et spécialisées, les sites d’offres d’emploi, LinkedIn Jobs et des groupes professionnels sur Slack ou WhatsApp. Activez les alertes pertinentes, optimisez votre profil (TJM, mots‑clés, expériences) et soignez la réactivité aux messages.
Comment optimiser son profil en ligne pour gagner en visibilité et réactivité ?
Renseignez un titre clair lié à votre expertise, un résumé orienté bénéfices, exemples chiffrés et mots‑clés métiers. Indiquez un TJM réaliste, mettez à jour vos réalisations récentes et demandez des recommandations. Répondez vite aux sollicitations pour convertir les opportunités.
Les réseaux et événements professionnels sont‑ils utiles pour décrocher des missions ?
Oui. Les salons, meetups, clubs sectoriels et afterworks facilitent la cooptation et les mises en relation informelles. Les groupes professionnels et forums permettent de capter des briefs et d’obtenir des recommandations. La qualité des échanges prime sur la quantité.
Quelles méthodes de prospection active fonctionnent le mieux pour un porté ?
Mélangez activation du réseau, prospection directe (emailing ciblé, appels, messages LinkedIn) et contenus qui démontrent votre expertise. Construisez une liste de prospects, identifiez les bons interlocuteurs et proposez des approches à valeur ajoutée (diagnostic, mini‑audit, atelier).
Comment structurer un message de prospection pour obtenir une réponse ?
Soyez bref, centré sur le problème client, proposez une action concrète (appel, diagnostic) et mentionnez une preuve (cas client). Terminez par une question ouverte qui facilite la prise de rendez‑vous. Personnalisez toujours le message à l’interlocuteur.
Comment répondre aux appels d’offres publics et privés efficacement ?
Lisez attentivement le cahier des charges, rassemblez pièces justificatives et preuves d’expertise, adaptez votre offre aux critères d’évaluation et soignez la présentation du dossier. Respectez les délais et formats exigés (BOAMP, PLACE pour le public) pour éviter les disqualifications formelles.
Quelles bonnes pratiques pour transformer une mission en client récurrent ?
Assurez un suivi régulier, livrez des résultats mesurables, demandez des retours et proposez des pistes d’évolution. Sollicitez des recommandations et formalisez des prestations complémentaires. La confiance se construit par la constance et la qualité de la livraison.
Comment définir un TJM viable pour atteindre un chiffre d’affaires cible ?
Calculez vos charges personnelles et professionnelles, estimez le taux d’activité annuel réaliste et divisez le besoin de revenu par le nombre de jours facturables. Tenez compte des frais de gestion et des charges sociales pour fixer un TJM aligné sur vos objectifs.
Quels repères pour le TJM minimum observé sur le marché ?
Les repères dépendent du profil et du secteur, mais beaucoup d’intermédiaires évoquent des seuils souvent autour de 250–300 € pour des profils expérimentés. Ajustez selon votre expertise, la demande du marché et les frais liés à votre activité.
Quelles charges et frais anticiper lorsqu’on calcule son tarif ?
Prenez en compte les charges sociales (ordre de grandeur proche de 40–50 % sur la masse), les frais de gestion éventuels, les frais professionnels (déplacements, outils) et les périodes non facturables. Ces éléments réduisent le salaire net et influencent le TJM.
Comment simuler son revenu en fonction du TJM et du taux d’occupation ?
Multipliez le TJM par le nombre de jours facturables par an, soustrayez les frais et charges pour obtenir le chiffre d’affaires, puis calculez le salaire net après retenues. Testez plusieurs scénarios (60 %, 80 % d’occupation) pour anticiper la variabilité.
Quand envisager la publicité ciblée pour générer des leads ?
La publicité est pertinente si vous avez une offre claire, une page de destination optimisée et un suivi commercial pour convertir les leads. Utilisez‑la pour renforcer la visibilité ou tester des marchés, mais mesurez le coût par acquisition et comparez aux retours directs du réseau.
