Vous hésitez, inquiet face à l’avenir professionnel et au désir d’indépendance. Nous comprenons cette tension. Choisir un statut impacte votre quotidien, vos revenus et votre protection sociale.
Dans cet article, nous posons le décor : vous comparez deux solutions pour tester une activité ou sécuriser un revenu mensuel. Le but est de trouver un cadre adapté à votre clientèle, votre trésorerie et vos objectifs.
Nous expliquerons, de façon claire et pratique, le fonctionnement, les plafonds, la TVA, les cotisations, la gestion des frais et la protection chômage/retraite. Nous présenterons aussi des cas concrets pour vous aider à vous situer.
Enfin, découvrez le rôle clé de la société intermédiaire : facturation, recouvrement et gestion administrative pour vous libérer du back-office. Pour un complément sur les avantages concrets, consultez notre page dédiée : avantages du portage salarial.
Table of Contents
Points clés à retenir
- Choisir un statut dépend de vos objectifs : tester, sécuriser, ou développer.
- La protection sociale et la gestion administrative varient fortement selon le statut.
- Évaluez la trésorerie, les frais et la crédibilité commerciale avant de décider.
- Une société intermédiaire peut simplifier la facturation et le recouvrement.
- Placez votre activité et vos clients au centre du choix pour assurer la sécurité.
Comprendre les deux statuts avant de choisir
Pour décider sereinement, commençons par décomposer le fonctionnement de chaque option.
Micro-entreprise : un régime simplifié pour démarrer
Le régime de création en auto-entrepreneur facilite les démarches. Vous facturez en votre nom et gérez l’administratif directement.
Logique : vous encaissez → vous déclarez → vous payez vos cotisations. Ce modèle convient pour tester une activité professionnelle rapidement.
En tant qu’entrepreneur individuel, vous assumez la prospection, la facturation et les relances.
Salarié porté : indépendant avec statut de salarié
Le travailleur reste autonome sur les missions, la négociation et le planning.
Juridiquement, il devient salarié porté d’une société portage qui facture le client et verse un salaire.
« Contrat de travail + contrat de prestation : la structure sécurise les engagements entre vous et le client. »
Relation client et facturation : qui paie qui ?
- En micro, le client paie votre entreprise ; vous gérez tout le recouvrement.
- En statut salarié porté, le client paie la société qui facture ; vous êtes rémunéré en salaire.
Portage salarial ou micro-entreprise : comparaison rapide des différences clés

Voici un comparatif pratique pour identifier rapidement les différences qui comptent entre deux statuts.
Statut juridique et rôle de l’intermédiaire
Micro : vous êtes entrepreneur individuel. Vous facturez directement et assumez la relation commerciale.
Statut avec société intermédiaire : vous devenez salarié d’une société portage. La société contractualise et facture pour vous, ce qui rassure souvent les clients B2B.
Gestion administrative et comptabilité au quotidien
En micro, vous gérez vos déclarations, la facturation et le suivi comptable. Cela demande du temps et de la rigueur.
En portage salarial, la comptabilité et la gestion opérationnelle sont prises en charge par la société portage. Vous êtes ainsi libéré des tâches administratives.
Encaissement, trésorerie et délais de paiement client
En micro, votre trésorerie dépend directement des délais de paiement clients. Les retards impactent immédiatement votre capacité à payer vos charges.
Avec une société portage, un salaire peut être versé dès le premier mois de travail, indépendamment des délais clients. Cela lisse les flux et facilite la gestion du budget.
« La délégation administrative permet de se concentrer sur le travail et la relation client. »
| Critère | Entrepreneur individuel | Salarié via société portage |
|---|---|---|
| Cadre juridique | Entreprise individuelle | Salarié d’une société |
| Gestion | Autogérée (déclarations, factures) | Externalisée (comptabilité prise en charge) |
| Trésorerie | Dépend des délais clients | Salaire possible dès 1er mois |
| Responsabilité | Assurances et RC Pro à gérer | Accompagnement et protections selon la société |
Pour une analyse plus détaillée des différences pratiques, consultez notre page comparative : différence entre les statuts.
Chiffre d’affaires, plafonds et TVA : les seuils qui changent tout
Les seuils de chiffre d’affaires influencent votre facturation, la TVA et votre compétitivité.
En entreprise individuelle, le plafond de chiffre d’affaires annuel en 2023 est de 77 700 € pour les prestations de services et 188 700 € pour les activités de vente ou hébergement.
La franchise de TVA s’applique jusqu’à 37 500 € pour les services et 85 000 € pour la vente.
Notez qu’une référence historique parle de 33 200 € (services) et 70 000 € (plafond services).
Quid du statut sans plafond
Avec le statut via société intermédiaire, il n’existe pas de plafond de chiffre.
Les factures sont soumises à la TVA quel que soit le niveau de chiffre.
La société gère la collecte et la TVA pour vous.
En cas de dépassement
Si vous dépassez les seuils, la sortie du régime fiscal intervient dès le 1er jour du mois de dépassement.
Cela modifie l’application de la TVA et vos modalités d’imposition.
Le basculement du régime social suit une logique progressive selon les règles en vigueur.
« Les seuils structurent votre prix, votre organisation et le type de clients que vous pouvez adresser. »
| Point | Services | Vente / Hébergement |
|---|---|---|
| Plafond CA (2023) | 77 700 € | 188 700 € |
| Franchise de TVA (2023) | 37 500 € | 85 000 € |
| Statut sans plafond | Pas de limite de chiffre ; factures soumises à TVA | |
Si vous projetez une forte croissance, pensez qu’opter pour un cadre sans plafond réduit le risque d’un changement de régime en cours d’année. Pour comparer les conséquences pratiques, voyez notre article sur la différence entre les statuts.
Cotisations sociales, charges et revenu net : combien vous gardez réellement

Le chiffre affiché sur une facture ne vaut pas le salaire que vous toucherez : voyons pourquoi.
Méthode simple : partez d’un montant facturé identique et convertissez-le en revenu net. Ainsi, vous comparez réellement ce que vous gardez après cotisations et frais.
En entreprise individuelle
Les cotisations sont calculées sur le chiffre d’affaires. Si vous ne facturez rien, vous n’avez pas de cotisations sociales à payer.
Ordre de grandeur pour les prestations de service : ~21,1–21,2% de charges sociales. Ce taux varie selon la catégorie d’activité.
Avec une société intermédiaire
Votre salaire net représente souvent près de 50% du montant facturé.
Explication : charges patronales et salariales ≈ 40% du brut, puis frais de gestion de la société entre 7% et 10% en moyenne. Certains opérateurs proposent un abonnement fixe, ce qui change le seuil de rentabilité.
Que comparer concrètement ?
- Ne comparez pas seulement « facturé » mais le net après cotisations et frais.
- Vérifiez si la société inclut assurances, outils et accompagnement dans ses frais.
- Calculez le point d’équilibre si la gestion est facturée au pourcentage ou en abonnement.
Conclusion pratique : choisissez l’option individuelle si vos frais sont faibles et que vous maîtrisez vos coûts. Privilégiez la solution avec gestion externalisée si vous souhaitez une couverture de type salarié et un gain de temps administratif. Pour une comparaison détaillée, consultez notre page dédiée : différence entre les statuts.
Frais professionnels, déduction et optimisation des dépenses
Gérer ses dépenses professionnelles influence directement la rentabilité d’une activité indépendante.
En régime micro, les frais ne sont pas déductibles. Chaque achat (déplacements, matériel, logiciels) réduit votre marge nette puisque vous le payez après prélèvements.
Cela signifie qu’un indépendant avec beaucoup de coûts peut voir son revenu réel baisser fortement. Si vos frais augmentent, le statut devient rapidement moins avantageux.
Débours et remboursement client
Les débours sont des dépenses avancées pour le compte d’un client. Si elles sont remboursées dans les règles, elles n’entrent pas dans le chiffre d’affaires.
Ceci évite d’alimenter artificiellement vos seuils.
Frais refacturables en société intermédiaire
Dans le cadre d’un statut via société intermédiaire, certains frais de mission (transport, hébergement, restauration) peuvent être refacturés.
Ils doivent être négociés et figurer distinctement au contrat et à la facture pour ne pas être assimilés au salaire.
| Point | Effet en entreprise individuelle | Effet via société intermédiaire |
|---|---|---|
| Déduction des frais | Non déductible | Frais de mission refacturables |
| Débours | Peuvent être remboursés | Remboursés et séparés du salaire |
| Prise en charge fonctionnement | À votre charge | Possible, plafonnée URSSAF 30% |
Conseil pratique : si vos frais sont élevés, comparez les scénarios avec notre comparatif pratique avant de choisir.
Protection sociale, chômage, retraite et formation : le niveau de sécurité
La couverture sociale, le chômage et la retraite structurent votre niveau de sécurité professionnelle.
Protection en tant que salarié
En statut salarié, vous relevez de la sécurité sociale des salariés. Cela signifie une protection santé, une prévoyance et une retraite calculée sur vos cotisations.
Les droits à la formation sont ouverts comme pour tout salarié. Ce cadre facilite la continuité des protections quand l’activité varie.
Couverture en régime TNS
En statut indépendant, vous dépendez du régime TNS. La protection est souvent moins complète.
Il faut parfois souscrire des garanties complémentaires pour couvrir la santé et la prévoyance.
Chômage et cumul
Le cumul avec une indemnisation peut être possible selon le cadre choisi. Le maintien ou l’ouverture des droits dépend de règles strictes.
Nous recommandons de vérifier votre situation précise auprès de France Travail avant de prendre une décision.
Retraite : validation des trimestres
Pour les prestations de services, la validation des trimestres en régime indépendant suit des seuils de chiffre d’affaires :
- 1 trimestre : 3 688 €
- 2 trimestres : 7 376 €
- 3 trimestres : 11 064 €
- 4 trimestres : 14 752 €
Cela montre que vos droits retraite dépendent directement du chiffre et des cotisations versées.
Formation et contribution
Les droits à la formation sont ouverts pour les salariés. En indépendant, vous cotisez via la CFP :
| Statut | Accès formation | Contribution CFP |
|---|---|---|
| Salarié | Droits CPF et plan de formation | Pris en charge par l’employeur/système |
| Indépendant (TNS) | Accès limité, financement selon organisme | 0,10% commerçants / 0,20% libéraux & services / 0,30% artisans |
| Conseil pratique | Valider vos droits et options | Consulter France Travail pour cas individuel |
En résumé : le statut salarié offre une meilleure protection et des droits plus lisibles. Le régime TNS demande plus d’anticipation et d’ajustements privés. Pour comprendre les avantages concrets d’un statut protégé, consultez notre page sur les avantages du portage salarial.
Cas pratiques pour choisir le bon statut selon votre activité
Examinons des cas pratiques qui permettent de trancher selon votre marché et vos coûts.
Tester une activité et démarrer vite
Si vous lancez une nouvelle activité, privilégiez la simplicité. La structure d’auto-entrepreneur permet de facturer rapidement et de valider une offre sans lourdes contraintes.
Avantage : démarches rapides et coûts de démarrage faibles.
Viser des clients structurés
Pour adresser des ETI, grands comptes ou administrations, la crédibilité compte. Une société portage offre un cadre contractuel rassurant et facilite les appels d’offres.
Avantage : meilleur accès aux clients exigeants et gain de confiance commerciale.
Activités à forts frais
Si vos missions génèrent déplacements, matériel ou prospection, ces frais pèsent fortement en statut indépendant. Le statut via société permet souvent de refacturer des frais de mission.
Cumul mission par mission
Vous pouvez garder votre auto-entreprise et confier certaines missions à une société intermédiaire. Cette logique « mission par mission » optimise coûts, seuils et présence commerciale.
Pour en savoir plus sur les étapes, consultez notre guide pour trouver un portage salarial.
Conclusion
En synthèse, votre décision doit se fond er sur des critères concrets et chiffrés.
Si vous privilégiez la simplicité, le statut d’auto-entrepreneur reste adapté quand vos frais sont faibles et que le chiffre reste modeste.
Si vous cherchez davantage de protection, le portage salarial offre un cadre salarié et une gestion administrative prise en charge.
Pesez les charges et les cotisations sociales : la première option paraît légère mais ne déduit pas les frais. La seconde prélève plus, mais peut intégrer des frais et sécuriser vos revenus.
Faites un mini-audit (CA, retards de paiement, volume de frais, besoin de protection) puis réalisez une simulation personnalisée. Vous pouvez aussi combiner les deux approches et comparer 2 à 3 sociétés pour valider les coûts réels et les avantages proposés.
FAQ
Portage salarial ou micro-entreprise : comment choisir entre ces deux statuts ?
Le choix dépend de votre besoin de protection sociale, de gestion administrative et du volume d’affaires visé. La micro-entreprise est simple et peu coûteuse pour démarrer ; elle convient si vous facturez peu de frais et souhaitez une gestion légère. Le statut avec salarié porté offre une protection sociale complète (santé, retraite, chômage sous conditions) et une crédibilité accrue auprès des grands clients, mais engendre des charges et des frais de gestion. Évaluez votre chiffre d’affaires prévisionnel, vos frais professionnels et votre besoin de sécurité pour trancher.
Quelles sont les principales différences à comprendre avant de choisir ?
Les différences essentielles portent sur le statut juridique, la protection sociale, la facturation et la gestion administrative. En micro-entreprise vous êtes travailleur indépendant avec un régime simplifié de cotisations et une comptabilité allégée. En salarié porté vous restez indépendant dans votre activité commerciale mais relevez du droit du travail pour la protection sociale et recevez un salaire après déduction des cotisations et frais de gestion de la société qui vous accompagne.
Comment fonctionne la relation client et la facturation dans chaque cas ?
En micro-entreprise vous facturez directement vos clients au nom de votre entreprise individuelle. En contrat avec une société intermédiaire, la facturation passe par elle : elle émet les factures, encaisse et vous reverse un salaire net après charges et frais. Dans les deux cas vous devez contractualiser les missions (devis, contrats) et respecter les délais de paiement.
Quel est le rôle juridique de la société d’accompagnement vs le statut auto-entrepreneur ?
La société d’accompagnement agit comme employeur administratif et paye les charges sociales ; elle assure la facturation et gère la paie. L’auto-entrepreneur reste son propre donneur d’ordre, répond directement aux clients et assume la responsabilité commerciale. Le choix influence aussi la responsabilité et les garanties professionnelles à fournir.
Quelle gestion administrative et comptabilité pour chaque statut ?
La micro-entreprise nécessite une tenue de livre simplifiée : factures, registre des recettes et déclarations de chiffre d’affaires. La société d’accompagnement prend en charge la paie, les déclarations sociales et la facturation pour le salarié porté, réduisant votre charge administrative mais générant des frais de gestion.
Comment se passe l’encaissement, la trésorerie et les délais de paiement client ?
En auto-entrepreneur l’encaissement dépend directement de vos clients et vous gérez la trésorerie. En salarié porté, la société d’accompagnement encaisse et vous reverse le salaire après vérification et délai interne ; cela peut améliorer la sécurité mais introduit un délai entre encaissement client et versement salaire.
Quels sont les plafonds de chiffre d’affaires pour la micro-entreprise ?
La micro-entreprise fixe des seuils distincts selon l’activité : prestations de services et ventes de marchandises ont des plafonds annuels spécifiques. Dépasser ces seuils entraîne la sortie du régime et l’obligation d’un régime fiscal et social différent. Il est essentiel de suivre votre chiffre d’affaires annuel pour anticiper ces basculements.
Comment fonctionne la franchise de TVA et quels sont les seuils applicables ?
La franchise de TVA permet de ne pas facturer la TVA tant que le chiffre d’affaires reste sous les seuils définis pour chaque type d’activité. Au-delà, vous devez collecter la TVA et la déclarer. En salarié porté, la société applique la TVA sur les factures selon les règles applicables à la mission.
En salarié porté y a‑t‑il un plafond de chiffre d’affaires ?
Non, le statut avec société d’accompagnement n’impose pas de plafond de chiffre d’affaires pour l’activité facturée via la société. Toutefois, les revenus nets perçus dépendent des cotisations sociales, patronales et des frais de gestion appliqués par la société d’accompagnement.
Que se passe‑t‑il en cas de dépassement des seuils de la micro-entreprise ?
En cas de dépassement, vous quittez le régime micro et devez opter pour un régime réel d’imposition et de cotisations. Cela modifie votre comptabilité, la déclaration de TVA et le calcul des cotisations. Une transition anticipée avec un expert-comptable aide à gérer l’impact fiscal et social.
Comment sont calculées les cotisations en micro-entreprise ?
Elles sont calculées en pourcentage du chiffre d’affaires déclaré. Si vous n’avez pas de chiffre d’affaires, les cotisations sociales sur l’activité sont nulles. Certaines contributions obligatoires restent à prévoir, comme la formation professionnelle selon le régime.
Quels sont l’ordre de grandeur des charges en société d’accompagnement ?
Le modèle inclut des charges salariales et patronales ainsi que des frais de gestion facturés par la société d’accompagnement. Au total, le taux global peut réduire significativement le montant net perçu par rapport au chiffre d’affaires facturé. Les pourcentages varient selon la société et les services inclus (assurance, gestion, formation).
Quel est l’impact des frais de gestion sur votre salaire net ?
Les frais de gestion diminuent le brut disponible avant application des cotisations. Ils constituent une charge fixe ou proportionnelle selon le contrat. Comparez plusieurs offres de sociétés d’accompagnement et calculez le salaire net après charges pour estimer votre revenu réel.
En micro-entreprise, les frais professionnels sont-ils déductibles ?
Non : dans le régime micro, les frais professionnels ne sont pas déductibles individuellement. Le régime applique un abattement forfaitaire pour déterminer le revenu imposable. Si vos frais réels sont élevés, un régime réel peut s’avérer plus intéressant.
Que sont les débours et comment sont‑ils traités ?
Les débours sont des dépenses avancées pour le compte du client et remboursées sans marge ; elles ne constituent pas du chiffre d’affaires si correctement justifiées et refacturées. Il faut les documenter pour qu’elles ne pèsent pas sur votre base de cotisations.
Quels frais de mission peuvent être refacturés en société d’accompagnement ?
Les frais de mission (déplacements, hébergement, matériel consommable) peuvent être pris en charge ou refacturés par la société d’accompagnement sous conditions contractuelles. Vérifiez les plafonds et la nécessité de justificatifs pour la prise en charge par l’entreprise.
Existe‑t‑il des limites URSSAF pour la prise en charge des frais ?
Oui, certaines règles URSSAF encadrent la prise en charge des dépenses professionnelles par l’employeur pour éviter les abus. La société d’accompagnement doit respecter ces règles et appliquer les plafonds et catégories de dépenses admissibles.
Quel niveau de protection sociale offre la société d’accompagnement ?
La personne bénéficie du régime salarié : protection maladie, prévoyance et validation de trimestres pour la retraite selon les cotisations versées. Les droits au chômage peuvent aussi être ouverts si les conditions d’affiliation sont remplies. C’est un niveau de sécurité plus élevé que le régime TNS.
Quels sont les droits sociaux en micro-entreprise ?
En micro-entreprise vous relevez du régime des travailleurs non salariés (TNS) pour certaines activités, avec une couverture moins protectrice que celle du régime salarié. Les droits sont liés au montant des cotisations versées : santé, retraite et indemnités varient en conséquence.
Peut‑on cumuler allocation chômage et activité indépendante ?
Oui, sous conditions précises de l’assurance chômage et selon vos revenus. Le cumul est possible pour tester une activité tout en percevant une partie des allocations, mais il faut déclarer vos revenus et respecter les règles de Pôle emploi.
Comment se valident les trimestres retraite en micro-entreprise ?
La validation des trimestres dépend du chiffre d’affaires et du régime applicable. Pour les prestations de services, un seuil de revenus permet de valider un trimestre. Le mécanisme varie selon l’année et les barèmes en vigueur, il convient de consulter votre caisse de retraite.
Quels droits à la formation sont ouverts selon le statut ?
En salarié porté vous cumulez des droits CPF et potentiellement un accès facilité aux dispositifs de formation via la société d’accompagnement. En micro-entreprise, vous cotisez via la contribution formation professionnelle (CFP) et pouvez bénéficier du CPF en fonction des conditions.
Quand la micro-entreprise est-elle la meilleure option pour tester une activité ?
Si vous démarrez, avez peu de frais et souhaitez lancer rapidement sans lourde comptabilité, la micro-entreprise est adaptée. Elle permet de valider une offre commerciale et d’évaluer le marché avant de basculer vers un statut plus protecteur si nécessaire.
Quand choisir une société d’accompagnement pour viser de plus gros clients ?
Si vous visez des grands comptes, avez besoin de facturation via une structure crédible, ou souhaitez bénéficier d’une protection sociale proche de celle d’un salarié, la collaboration avec une société d’accompagnement renforce votre image et sécurise les contrats importants.
Comment arbitrer si vous avez beaucoup de frais professionnels ?
Si vos frais (déplacements, matériel, prospection) sont élevés, le régime réel ou le recours à une société d’accompagnement peut être plus intéressant que la micro-entreprise, qui ne permet pas la déduction des frais réels. Faites un simulation chiffrée des deux options.
Peut-on cumuler micro-entreprise et statut salarié porté pour certaines missions ?
Oui, il est possible de conserver un statut d’auto-entrepreneur pour certaines activités et facturer d’autres missions via une société d’accompagnement. Attention à la gestion des clients, à la cohérence fiscale et aux obligations déclaratives pour chaque structure.
Quels critères pratiques retenir pour faire le bon choix ?
Évaluez : le volume et la prévisibilité du chiffre d’affaires, le niveau de frais professionnels, le besoin de protection sociale, la clientèle visée et votre appétence pour la gestion administrative. Une simulation financière et un conseil spécialisé vous aideront à comparer le revenu net et les droits associés.
