Le portage salarial s’est imposé comme une solution encadrée depuis son entrée dans le Code du travail en 2008.

La relation se fait en tripartite : un consultant, une société de portage et une entreprise cliente. Les textes-clés (ordonnance n°2015-380 et la convention collective de 2017) sécurisent le statut.

Concrètement, vous bénéficiez d’un contrat de travail, de fiches de paie et d’une protection sociale complète (maladie, retraite, chômage, prévoyance).

Avantages : délégation administrative, assurance RC Pro, absence de plafond de chiffre d’affaires et accompagnement. Limites : professions réglementées exclues, TJM souvent autour de 300 € HT/jour, coûts liés aux frais de gestion et aux cotisations.

Des acteurs connus comme ITG, Jump et ABC Portage proposent des simulateurs, des outils et des communautés pour gagner du temps et comparer les offres.

Table of Contents

Points clés à retenir

  • Solution légale et encadrée depuis 2008.
  • Relation tripartite claire : qui fait quoi.
  • Protections sociales et fiches de paie immédiates.
  • Seuils à considérer : TJM ≈ 300 € HT/jour et frais à intégrer.
  • Accès à des outils et accompagnements par des sociétés reconnues.

Comprendre le portage salarial : définition, cadre légal et acteurs

Le dispositif repose sur des textes précis qui encadrent les relations entre acteurs. La définition légale (art. L1251-64) parle d’un « ensemble de relations contractuelles » entre une société, une personne portée et des entreprises clientes.

Le cadre a été sécurisé par la loi du 25 juin 2008, l’ordonnance n°2015-380 et la convention collective de 2017. Trois contrats structurent l’activité : la convention de portage, le contrat de mission et le CDD/CDI.

Rôles et autonomie

Vous réalisez la prestation, la société porte la démarche administrative et l’entreprise achète le service. Le consultant reste autonome : il fixe ses tarifs, organise son temps et prospecte.

  • Protection sociale : sécurité sociale, retraite, chômage et prévoyance.
  • RC Pro obligatoire pour couvrir les risques opérationnels.
  • Pour l’entreprise cliente, le dispositif sécurise la relation et évite le délit de marchandage.

Conseil pratique : validez votre éligibilité, formalisez les contrats et définissez objectifs et livrables avant de commencer.

Consultant : quels statuts possibles et quand choisir le portage salarial

Le choix entre salarié, entrepreneur ou portage se décide selon vos priorités : sécurité, liberté ou simplicité.

Salariat en cabinet (CDI) : il apporte stabilité et accélère votre expérience. Vous êtes protégé et vous progressez en équipe.

Entrepreneuriat (micro, EURL, SASU) : liberté tarifaire et choix des clients. Mais la gestion fiscale, comptable et juridique vous incombe. La micro impose des plafonds de chiffre d’affaires.

Portage salarial combine indépendance commerciale et contrat de travail. La société de portage facture, encaisse et vous verse un salaire. Pas de création de structure et liberté d’organisation.

Attention : certains acteurs imposent un plancher d’honoraires (ex. > 1 000 €). Intégrez aussi les frais de gestion et cotisations dans vos marges.

Quand le choisir ?

  • Tester une nouvelle activité sans créer de société.
  • Sécuriser socialement tout en conservant l’autonomie commerciale.
  • Accélérer la mise sur le marché quand vous voulez rester opérationnel rapidement.

statut consultant

Statut Avantage clé Limite Quand privilégier
CDI en cabinet Sécurité et progression Moins d’indépendance Jeune profil, montée en compétences
Entrepreneur Liberté tarifaire Gestion complète, plafonds micro Volume d’affaires stable
Portage salarial Autonomie + protection sociale Frais de gestion, plancher d’honoraires Test d’activité, tremplin avant société

Évaluez vos objectifs de revenu, votre aversion au risque et le temps que vous pouvez consacrer à la gestion. Un choix cohérent avec votre expérience et votre réseau maximise vos chances de réussite.

En savoir plus sur ce statut

Portage salarial for consultants : conditions d’accès et périmètre des missions

Accéder à ce dispositif suppose de répondre à des critères précis définis par la convention collective. En règle générale, il faut un niveau Bac+2 minimum ou justifier de trois ans d’expérience significative et d’une expertise avérée dans le domaine visé.

Qualifications et prestations admissibles

Les activités éligibles concernent principalement les prestations intellectuelles : conseil, formation, IT, marketing, ingénierie, finance, RH et management de transition.

Certaines missions commerciales sont aussi admises, comme le développement commercial ou la transaction immobilière en mandat.

Professions exclues et limites réglementaires

Les métiers réglementés (médecin, avocat, notaire, expert-comptable, architecte) et les services à la personne (art. 7231-1) restent exclus car ils relèvent d’un cadre légal distinct.

Autonomie, durée et conditions opérationnelles

Le dispositif exige une grande autonomie : vous prospectez, négociez vos tarifs et conduisez la mission sans lien de subordination.

Des sociétés imposent un TJM minimum (souvent ≥ 300 € HT/jour). Côté contrat, le CDD peut aller jusqu’à 18 mois renouvelable deux fois (durée maximale 36 mois) ; le CDI reste possible pour lisser l’activité.

  • Pré‑requis : Bac+2 ou 3 ans d’expérience et références chiffrées.
  • Prestations : services intellectuels et quelques missions commerciales.
  • Exclusions : professions réglementées et services à la personne.
  • Conseil : documentez votre niveau et vos livrables pour faciliter l’acceptation par la société et l’entreprise cliente.

Fonctionnement opérationnel : de la mission au salaire

La chaîne opérationnelle commence dès la signature des documents qui encadrent la mission. Trois contrats se succèdent pour sécuriser la prestation : la convention de portage, le contrat de mission tripartite et le CDD ou le CDI.

Les contrats clés

La convention lie le consultant à la société et fixe les règles de gestion. Le contrat de mission détaille la nature, la durée, le prix, les livrables et les frais refacturables.

Le CDD est limité à 18 mois renouvelable deux fois. Le CDI offre plus de souplesse quand les missions se succèdent.

Du chiffre d’affaires au salaire

La société facture le client, encaisse, puis règle les charges et les cotisations. Le solde est mis à disposition et transformé en salaire.

En pratique, comptez souvent un peu plus de 50% du chiffre affaires en net après frais de gestion et charges. Les frais varient de 3 à 10% selon les services.

  • Conservez comptes rendus et livrables validés.
  • Utilisez le portail de la société pour suivre les jalons et la paie.
  • Relancez l’entreprise cliente dès AR manquant pour sécuriser l’encaissement.
Étape Document Rôle Impact financier
Signature Convention Cadre juridique Définit frais & gestion
Mission Contrat de mission Cadrage livrables Détermine prix & facturation
Paiement Facture Encaissement par la société Déduction cotisations, versement salaire
Lissage CDD/CDI Stabilité des versements Réduit risque de trésorerie

Avantages et limites du portage pour les consultants et les entreprises

Ce dispositif offre des protections utiles, mais il n’est pas sans contraintes financières.

Bénéfices concrets pour le consultant : contrat de travail et fiches de paie, protection sociale complète (maladie, retraite, chômage) et couverture RC Pro.

La gestion administrative est déléguée : facturation, paie et déclarations sont prises en charge par la société. Cela libère du temps pour le business development et la qualité des livrables.

Points de vigilance financiers

Les frais de gestion et cotisations pèsent fortement : comptez souvent autour de 50 % du chiffre d’affaires avant impôt. Ce niveau impacte directement la marge et le TJM à fixer.

De nombreuses structures exigent un TJM minimum (souvent ≈ 300 € HT/jour). Les revenus restent variables : la prospection et le maintien d’un pipe commercial restent à la charge du consultant.

Intérêt pour les entreprises

Pour les entreprises, le cadre légal sécurise la mission et réduit les risques de contentieux. Elles accèdent rapidement à des compétences pointues sans embauche classique.

  • Conseil : comparez les offres (services, frais, accompagnement) — ITG, ABC Portage et Jump proposent des outils et simulateurs pour optimiser le choix.
  • Cadrez précisément le périmètre de travail pour éviter les exclusions et les litiges.

Aspects financiers essentiels : frais de gestion, cotisations, salaire net

Calculez précisément votre salaire en partant du chiffre d’affaires HT. Cette méthode simple évite les écarts entre marge attendue et pouvoir d’achat réel.

salaire net

Estimer son salaire depuis le chiffre d’affaires

Formule pratique : CA HT − frais professionnels (hors assiette) − frais de gestion (3–10% ou forfait) − cotisations ≈ net avant impôt. Ensuite, prévoyez l’impôt à la source.

En règle générale, 46 à 54% du HT peuvent se traduire en salaire net selon les options choisies. Exemple indicatif : 10 000 € HT → ≈ 4 680 € net dans un scénario courant.

Frais de gestion et cotisations : ordres de grandeur

Frais de gestion : pourcentage vs forfait. Un taux bas maximise le net, mais vérifiez les services inclus (assurances, gestion, accompagnement).

Cotisations : environ 50% du CA avant impôt en agrégé (part salariale + patronale). Elles financent votre protection : retraite, maladie, chômage et prévoyance.

Revenu minimum et niveaux

La convention fixe des planchers liés au PMSS : typiquement 70% (junior), 75% (senior), 85% (expert) du référentiel. Servez-vous de ces paliers pour définir un revenu minimum viable.

Optimiser sa rémunération

Levier 1 : justifier et rembourser des frais professionnels validés (URSSAF / BOSS). Levier 2 : épargne salariale (PEE, PERCO), tickets-restaurant et avantages en nature.

Conseil pratique : simulez plusieurs scénarios (taux, période creuse, frais) et utilisez un simulateur de salaire avant de fixer votre TJM.

Élément Fourchette Impact
Frais gestion 3–10% Marginal sur le net selon services inclus
Cotisations ≈50% du CA Assure protection sociale
Conversion CA → net 46–54% Variable selon optimisation

Se lancer en portage : construire son offre, fixer son TJM et simuler

Avant toute prospection, formalisez une offre qui parle aux besoins concrets des clients. Définissez votre proposition de valeur : bénéfices attendus, résultats mesurables et livrables clairs.

Créez des supports pro : site optimisé, plaquette, pitch court et signatures d’e‑mail. Ces outils réduisent le temps de conversion et crédibilisent votre activité.

Fixer un tarif adapté

Basez votre TJM sur l’expertise, la complexité de la mission et le benchmark marché. Soyez flexible : proposez des packages (forfait, régie, abonnement) selon le besoin du client.

Simuler pour sécuriser votre revenu

Utilisez une simulation de salaire pour traduire le chiffre affaires en net cible. Intégrez frais de gestion, cotisations et périodes creuses avant signature.

  • Formalisez une offre orientée bénéfices.
  • Préparez un pitch pour chaque contexte (appel, salon, rendez‑vous).
  • Simulez plusieurs scénarios TJM → net avant engagement.
  • Activez le réseau, job boards et outils de la société d’accompagnement.
Action Objectif Résultat attendu
Proposition de valeur Clarifier l’offre Meilleure conversion clients
Fixation TJM Aligner prix & risque TJM cohérent et défendable
Simulation salaire Sécuriser le revenu Net cible validé avant signature

Trouver et sécuriser des missions : prospection, réseau et personal branding

Trouver des missions exige une méthode : plan de prospection, personal branding et suivi rigoureux.

réseau

Activer son réseau, plateformes et événements professionnels

La prospection incombe au consultant. Mobilisez votre réseau personnel et professionnel chaque semaine.

Participez aux salons, clubs et réunions régionales. Répondez aux plateformes dédiées et utilisez les communautés internes des sociétés pour accélérer les mises en relation.

Négocier, cadrer la prestation et prévenir les litiges dans le contrat

Qualifiez d’abord le lead : problème, objectifs, budget, délais et critères de succès. Cela facilite la négociation et évite les malentendus.

Verrouillez le scope, le prix, la durée, les délais de paiement, les responsabilités et la gestion des frais dans le contrat de mission.

  • Structurer un plan qui combine réseau, plateformes et événements pour alimenter votre pipe.
  • Travailler son personal branding (profil LinkedIn, cas publiés) pour obtenir des demandes entrantes.
  • Prévoir jalons, livrables et comptes‑rendus pour documenter l’avancement.
  • Vérifier la solvabilité et les pratiques de paiement de l’entreprise pour réduire les risques d’impayés.

Anticipez les litiges avec des clauses de résolution et une gouvernance de projet claire. Enfin, consultez des ressources pratiques et des guides pour optimiser votre prospection, par exemple comment trouver des missions en portage.

Choisir sa société de portage : critères, services et accompagnement

Choisir une société adaptée influence directement votre revenu net et facilite vos opérations quotidiennes. Avant de signer, pesez frais, outils et qualité du suivi.

Frais, offre de services et références

Comparez les frais de gestion (3–12 %) en regard des services réellement utilisés : paie, administratif, RC Pro, formation et accompagnement.

Vérifiez l’ancienneté et le portefeuille clients. Des acteurs comme ITG, ABC Portage et Jump proposent niveaux d’accompagnement variés et simulateurs.

Contrôlez les documents clés : la convention de portage, le contrat de mission tripartite et le contrat de travail (CDD/CDI).

Accompagnement, communauté et outils

Auditez le portail de gestion : suivi des temps, notes de frais, signature électronique et reporting en temps réel.

  • Demandez une simulation personnalisée intégrant vos frais professionnels et la saisonnalité.
  • Testez l’onboarding : délai d’ouverture, vérif. des qualifications, RC Pro et DUE.
  • Mesurez la qualité du support (paie, facturation, juridique) et l’accès aux référents.

Astuce : choisissez la société qui minimise la friction administrative et maximise les opportunités concrètes.

Conclusion

Au final, cette voie permet de transformer un chiffre d’affaires en salaire tout en conservant une large autonomie dans votre activité. Le cadre légal (2008, 2015, 2017) offre une protection sociale complète : maladie, retraite et chômage.

Les limites existent : coûts, professions exclues et variabilité du revenu. Adoptez un TJM adapté, soignez votre prospection et utilisez des leviers (frais pro, épargne, lissage) pour sécuriser votre revenu.

Conseil pratique : choisissez la société de portage avec soin — services, frais et outils déterminent votre confort opérationnel. Fixez des objectifs de prospection, documentez vos cas et passez à l’action pour faire grandir votre activité.

FAQ

Qu’est-ce que le portage salarial et quelle est sa reconnaissance légale ?

Le portage salarial est un montage tripartite qui permet à un professionnel d’exercer une activité indépendante tout en bénéficiant du statut de salarié. Le cadre légal en France s’appuie sur la loi de 2008, complétée par l’ordonnance de 2015 et la convention collective de 2017. Ces textes encadrent les droits sociaux, les obligations des sociétés de portage et la relation entre consultant, société de portage et entreprise cliente.

Quelle est la relation entre le consultant, la société de portage et l’entreprise cliente ?

La relation est tripartite : le consultant réalise la mission, la société de portage facture et gère la paie, et l’entreprise cliente commande et paie la prestation. La société de portage assure la facturation, la gestion administrative, le versement du salaire et le paiement des cotisations sociales.

Qui peut recourir à ce statut et quelles sont les conditions d’accès ?

Les profils visés sont des professionnels qualifiés proposant des prestations intellectuelles : consultants, experts métiers, formateurs, etc. La société de portage vérifie l’expertise, la nature des missions et la conformité réglementaire. Certaines professions réglementées ou activités commerciales peuvent être exclues.

Quels contrats encadrent la relation et comment se passent la facturation et la paie ?

Les documents clés sont la convention de portage entre le consultant et la société, et le contrat de mission entre la société et l’entreprise cliente. La société de portage facture le client, encaisse le chiffre d’affaires, déduit les frais de gestion et les cotisations, puis verse un salaire au porté.

Comment est calculé le salaire à partir du chiffre d’affaires ?

On part du chiffre d’affaires facturé au client. On retranche les frais de gestion de la société, les cotisations sociales et les frais professionnels éventuels. Le reste constitue la base pour le salaire brut, puis le net après prélèvements. Des outils de simulation aident à estimer le revenu net.

Quels sont les principaux avantages du dispositif pour un professionnel ?

Le principal atout est la protection sociale complète : retraite, assurance maladie, indemnisation chômage possible selon conditions, et bulletins de salaire. Le professionnel gagne du temps administratif et conserve une autonomie dans le choix des missions.

Quelles limites et quels coûts faut-il surveiller ?

Les frais de gestion réduisent la marge, et le salaire dépend du taux journalier moyen (TJM) et du volume d’activité. Il faut anticiper la variabilité des revenus, respecter les seuils et inclure les cotisations dans la tarification pour garder une rémunération satisfaisante.

Quels frais de gestion attendre et quel impact sur le revenu ?

Les frais de gestion varient selon la société de portage et les services offerts. Ils se situent généralement en pourcentage du chiffre d’affaires. Ces frais, ajoutés aux cotisations sociales, impactent directement le salaire net obtenu par le consultant.

Comment optimiser sa rémunération tout en respectant les règles ?

Optimiser passe par une tarification adaptée (TJM cohérent), la déduction des frais professionnels justifiés, le lissage des revenus et l’utilisation d’avantages comme l’épargne salariale. Une simulation et un accompagnement permettent d’ajuster la stratégie.

Quel TJM pratiquer selon son niveau d’expérience ?

Le TJM dépend du marché, du secteur, et du niveau (junior, senior, expert). Il faut comparer les barèmes du secteur, prendre en compte les charges et viser un chiffre d’affaires permettant de couvrir frais, cotisations et objectif de revenu net.

Comment trouver et sécuriser des missions en restant indépendant ?

Activez votre réseau, utilisez des plateformes spécialisées et participez à des événements professionnels. Soignez votre personal branding (site, profil LinkedIn, pitch) et formalisez les conditions dans le contrat de mission pour prévenir les litiges.

Comment choisir une société de portage adaptée ?

Comparez les frais de gestion, l’offre de services, l’ancienneté et les outils proposés (simulateur, espace client). Vérifiez l’accompagnement, la qualité du réseau clients et les formations éventuelles pour maximiser vos chances de succès.

Quelles limites réglementaires ou professions exclues faut-il connaître ?

Certaines professions réglementées ou activités commerciales ne sont pas compatibles. La société de portage vérifie la conformité juridique avant d’accepter une mission. Informez-vous sur les exclusions et les conditions propres à votre métier.

Le statut salarié via une société de portage ouvre-t-il des droits au chômage et à la retraite ?

Oui, en tant que salarié vous cotisez pour la retraite et l’assurance chômage, sous réserve des règles d’éligibilité. Les cotisations sont prélevées par la société de portage et apparaissent sur vos bulletins de salaire.

Peut-on cumuler portage et création d’entreprise (micro, SASU, EURL) ?

Il est possible de cumuler, mais il faut respecter les règles fiscales et sociales. Selon le projet, certains préfèrent basculer vers une structure entrepreneuriale. Une comparaison entre salariat porté et entreprenariat aide à choisir la meilleure option.

Existe-t-il des simulateurs pour estimer son revenu net en porté ?

Oui, la plupart des sociétés de portage proposent des simulateurs en ligne pour transformer le chiffre d’affaires en salaire net, en tenant compte des frais de gestion et des cotisations. Ces outils servent de base pour fixer un TJM réaliste.