Le portage salarial combine l’autonomie d’une activité indépendante et la sécurité du salariat. Ce cadre permet de lancer un projet sans passer par la création lourde d’une société. Il s’adresse surtout aux profils qui veulent tester une activité tout en gardant une protection sociale.

Trois acteurs prennent part au dispositif : la société de portage, le salarié porté et l’entreprise cliente. Le freelance signe un contrat de travail avec la société de portage et un contrat de prestation avec ses clients. La société collecte le chiffre d’affaires et le transforme en salaire.

Les bénéfices concrets sont clairs : protection sociale complète, gestion administrative déléguée et la possibilité d’un CDI. Les frais de gestion courants se situent entre 5% et 10%, en contrepartie de la paie et des déclarations.

Attention aux limites légales : durées de travail et seuils de rémunération à respecter. Certaines activités sont exclues et la cible reste B2B. Cet article détaille le modèle, le cadre légal, les conditions d’accès et les étapes pour se lancer.

Table of Contents

Points clés

  • Cadre hybride : autonomie + sécurité sociale.
  • Trois acteurs distincts et double contrat.
  • Frais 5–10% pour gestion complète.
  • Limites de temps de travail et salaire minimum à respecter.
  • Public ciblé : clients professionnels, activités exclues à vérifier.
  • Ce guide présente étapes, choix de société et acquisition de missions.

Comprendre le portage salarial aujourd’hui

Le mécanisme associe une société spécialisée, un consultant salarié et une entreprise cliente qui achète la mission.

Définition et acteurs clés : la société de portage facture la prestation, le salarié porté réalise le travail et l’entreprise cliente commande la mission.

Statut hybride : un contrat travail sécurise la relation avec la société, tandis qu’un contrat commercial lie le professionnel à son client.

Fonctionnement opérationnel : la société encaisse le chiffre d’affaires, prélève frais et cotisations, puis reverse un salaire. Elle gère aussi les déclarations sociales et fiscales.

Pour qui ? Les profils juniors peuvent tester une activité sans création de structure. Les confirmés externalisent l’administratif. Les retraités prolongent une mission de conseil.

Acteur Rôle Bénéfice clé
Société de portage Facturation, paie, déclarations Gain de temps administratif
Salarié porté Réalise la prestation Protection sociale
Entreprise cliente Commande la mission Accès à un expert sans recrutement

Pour en savoir plus sur les avantages du portage salarial, consultez notre article dédié.

Avantages et inconvénients: faire le bon choix pour votre activité

Choisir ce cadre implique d’évaluer concrètement les bénéfices pratiques et les concessions financières.

Avantages

Protection sociale complète : maladie, retraite et accès au chômage offrent une vraie sécurité pour le professionnel.

Absence de création : pas de structure à monter, pas de comptabilité quotidienne. Vous concentrez votre énergie sur la prestation et les missions.

Zéro compta : la société gère la facturation, la paie et les déclarations. Les services d’accompagnement facilitent aussi l’accès au crédit.

Inconvénients

Il existe des contreparties : cotisations sociales (part salariale et patronale) et des frais gestion prélevés sur le chiffre d’affaires.

Certaines professions sont exclues et le travail reste majoritairement B2B. Un niveau de TJM minimum est souvent nécessaire.

Comparatif rapide avec le freelance classique

Le freelance traditionnel offre plus de liberté juridique et fiscale. Mais il impose création, comptabilité et gestion des cotisations.

« Le choix dépend du projet, du besoin de sécurité et du temps disponible pour gérer l’administratif. »

En pratique, pour un consultant IT qui veut tester vite un marché, ce cadre apporte autonomie et accompagnement. Pour qui cherche optimisation fiscale et B2C, le statut indépendant peut rester préférable.

Cadre légal et principes du Code du travail

Le droit du travail fixe des règles claires pour encadrer cette organisation tripartite. Le dispositif est formalisé par l’article L1254-1 du Code du travail, qui protège à la fois le prestataire et l’entreprise cliente.

code travail

Contrats et nature juridique

Le professionnel signe un contrat de travail avec la société de portage. Il conclut aussi un contrat commercial pour chaque mission avec le client.

Il n’existe pas de lien de subordination dans l’exécution de la mission, ce qui garantit une réelle autonomie.

Obligations légales et durée du travail

  • Respect de la durée maximale : 10 heures par jour et 48 heures par semaine.
  • Limite moyenne : 44 heures en moyenne sur 12 semaines consécutives.
  • La société est responsable des bulletins de paie, du calcul des cotisations et de la facturation.

Clauses à vérifier

Avant de signer, vérifiez les clauses sur la durée, l’organisation, la confidentialité et la non-concurrence. Contrôlez aussi les frais appliqués par la société portage et les modalités de versement du salaire.

« Ce cadre clarifie droits et devoirs : il sécurise le salarié tout en protégeant l’entreprise cliente. »

Pour aller plus loin, consultez notre guide pratique sur choix de société et contrats.

Conditions pour accéder au statut de salarié porté

L’accès au statut implique des critères précis liés au profil, au tarif et à la nature de l’activité.

salarié porté

Niveau requis

Il faut justifier d’un Bac+2 ou de trois années d’expérience pertinente dans le domaine visé.

Préparez vos diplômes, attestations et exemples de missions pour convaincre la société qui vous embauche.

TJM et salaire minimum

Calculez votre taux journalier pour atteindre au moins 2 517,13 € brut par mois.

Ce seuil tient compte des charges, des frais de gestion et des cotisations que prélève la société.

Activités autorisées et exclusions

  • Compatible : prestations intellectuelles (marketing digital, data, gestion de projet, informatique, conseil).
  • Exclues : professions réglementées (avocat, expert-comptable, médecin, architecte), métiers du bâtiment, commerce, activités soumises à agrément (garde d’enfants).

Clients et droit au travail

La clientèle doit être exclusivement professionnelle (B2B) et vous devez être autorisé à travailler en France.

La société gère les cotisations et les obligations administratives, mais la prospection et la fixation des tarifs restent votre responsabilité.

« Vérifiez votre portfolio et vos preuves d’expérience pour sécuriser l’accord avec l’entreprise cliente. »

Devenir entrepreneur en portage salarial: les étapes clés

Commencez par clarifier votre projet : définissez l’offre, la niche et le TJM qui finance vos objectifs. Une offre précise facilite la prospection et la signature de missions.

portage salarial

Clarifier son positionnement et ses prestations

Formalisez vos services, vos livrables et la valeur ajoutée pour l’entreprise cliente. Précisez le périmètre de chaque prestation et testez votre tarif sur un cas concret.

Vérifier l’éligibilité de l’activité

Contrôlez que votre activité n’est pas exclue et que vos diplômes ou expériences répondent aux attentes. La cible doit rester B2B pour respecter le cadre légal.

Choisir une société et ouvrir un compte

Comparez les services : paie, notes de frais, accompagnement commercial. Ouvrez votre compte consultant auprès d’une société portage adaptée à vos besoins.

Négocier les contrats

Négociez le contrat travail avec la société et le contrat de prestation avec chaque entreprise cliente. Vérifiez la période d’essai, la propriété intellectuelle et les modalités de paiement.

Lancer les premières missions et piloter l’activité

Signature des premiers contrats, suivi de facturation et relances. Mesurez vos indicateurs : TJM, taux d’occupation, encaissements et salaire net.

  • Conseil rapide : installez des rituels de prospection pour maintenir un pipeline régulier.
  • À retenir : la société de portage collecte le chiffre d’affaires, gère les déclarations et verse le salaire contre des frais généralement de 5–10%.

Choisir la bonne entreprise de portage salarial

Un bon partenaire simplifie la vie : il transforme vos factures en salaire tout en sécurisant vos missions. Prenez le temps de comparer offres et garanties avant de signer un contrat.

entreprise portage salarial

Frais, services inclus et ingénierie salariale

Vérifiez les frais gestion : ils tournent souvent entre 5% et 10% du chiffre d’affaires. Comprenez ce que couvrent ces frais : paie, déclarations, outils et support.

Évaluez aussi les services complémentaires : gestion des notes de frais, mutuelle, dispositifs PEE/PERCO, CESU et options d’ingénierie salariale.

Réputation, ancienneté et avis

Contrôlez l’ancienneté et les retours des salariés portés. Une société stable et bien notée aura des références sectorielles et une solidité financière rassurante.

Couverture, responsabilité et accompagnement

Exigez la preuve de la responsabilité civile professionnelle et des assurances. Vérifiez les délais de paiement, la gestion des impayés et les conditions liées à la mission.

Enfin, privilégiez une entreprise qui propose accompagnement, ateliers et un réseau d’offres. Choisissez une société alignée sur votre volume d’affaires et vos attentes.

Trouver ses missions et construire une base de clients

Pour attirer des missions, combinez visibilité, ciblage et preuve de résultats. La prospection est votre responsabilité en portage salarial et elle conditionne le niveau de revenu.

missions portage salarial

Prospection multi-canale

Mixez bouche-à-oreille, LinkedIn, plateformes spécialisées, salons métiers et partenariats. Chaque canal apporte des leads différents.

Installez un rituel hebdomadaire : relances, qualification et mise à jour du CRM pour garder un pipeline actif.

Fixer son tarif et piloter son TJM

Testez votre TJM selon la valeur apportée, la rareté des compétences et vos objectifs nets. Ajustez après trois missions pour valider la demande.

Fidéliser et sécuriser la durée des missions

Formalisez une offre claire avec livrables et délais. Traduisez-la dans un contrat de prestation adapté à chaque entreprise cliente.

Proposez des bilans réguliers et des options d’extension pour transformer une mission ponctuelle en relation durable.

Obligations de prospection et minima

Le salarié porté doit être actif commercialement : ces obligations servent aussi à atteindre le minimum de rémunération fixé par la société portage.

Action Outil Objectif
Prospection réseau LinkedIn, événements Acquérir des contacts qualifiés
Plateformes Sites de missions Générer des opportunités rapides
Pipeline CRM, relances Lisser l’activité et prévoir la trésorerie

« Structurer sa prospection transforme l’incertitude en flux régulier de clients. »

Rémunération, frais et cotisations sociales en pratique

Comprendre comment la facture se transforme en salaire aide à prévoir votre trésorerie. La société portage salarial encaisse la prestation, prélève des frais de gestion (5–10%) puis paie les cotisations et reverse le net au consultant.

cotisations sociales

De la facture au salaire : calcul et déductions

Étapes : encaissement, déduction des frais, paiement des cotisations et versement du salaire mensuel. Les cotisations sociales comprennent part salariale et part patronale ; elles pèsent sur le brut avant conversion en net.

Remboursement des frais professionnels

La politique de frais varie selon la société portage. Sont remboursables les notes justifiées : déplacements, repas, matériel. Conservez factures et notez les dates pour éviter les litiges.

Outils d’optimisation et avantages

PEE, PERCO et e-CESU peuvent améliorer la restitution nette. Ces dispositifs exigent souvent un compte salarié actif et des règles de versement propres à la société. Ils complètent le salaire sur plusieurs mois.

Garantie et responsabilité civile professionnelle

Une bonne responsabilité civile protège contre les risques liés à la prestation et rassure l’entreprise cliente. Vérifiez les plafonds et l’étendue des garanties avant signature du contrat.

Élément Impact Conseil
Frais gestion (5–10%) Réduit le chiffre d’affaires avant cotisations Comparer offres de société portage
Cotisations sociales Diminue le salaire net Suivre bulletin de paie chaque mois
Frais remboursables Peuvent augmenter le net disponible Fournir justificatifs et respecter la politique
Outils (PEE, PERCO, e-CESU) Optimisation fiscale et sociale Se renseigner sur conditions d’accès

« Suivre son espace consultant chaque mois permet d’anticiper les périodes creuses et de planifier congés ou investissements. »

Pour un exemple chiffré et des étapes pratiques, consultez notre guide pratique.

Cumuler le portage salarial avec d’autres statuts

Gérer plusieurs cadres juridiques nécessite de séparer clairement activités et clients. Cette séparation protège votre compte professionnel et évite les conflits d’intérêts.

Micro-entreprise et portage

Vous pouvez cumuler une micro-entreprise avec le portage à condition que les clients et les prestations soient distincts.

Respectez la loyauté, la confidentialité et les clauses de non-concurrence prévues dans chaque contrat.

SASU / EURL et optimisation

Associer une SASU ou une EURL permet d’optimiser rémunération et dividendes.

Le portage facilite le remboursement de frais liés aux missions facturées via la société de portage et complète la stratégie de création d’une structure commerciale.

Contrats et limites

Évitez de cumuler deux CDI à plein temps : la loi l’interdit. Vérifiez toutes les clauses d’exclusivité.

Les obligations contractuelles doivent être compatibles entre elles pour rester conforme.

Temps de travail et aides

Respectez la durée maximale : 10 h/jour, 48 h/semaine et 44 h en moyenne sur 12 semaines.

Les allocations chômage peuvent se cumuler avec un salaire issu du portage sous conditions : maintien de l’inscription à France Travail et respect des plafonds de cumul.

Cas pratiques et précautions

  • B2B via portage + B2C en micro : séparez factures et preuves.
  • Même client, missions distinctes : documentez la différence de nature.
  • Conservez contrats et échanges pour prévenir tout litige.

Pour estimer l’impact sur votre rémunération, testez un simulateur de rémunération et conservez une trace écrite des frontières entre statuts.

Conclusion

Pour conclure, le portage salarial offre une solution pratique pour lancer une activité sans création lourde. Il conjugue autonomie et protection sociale tout en restant simple à mettre en place.

La société transforme le chiffre d’affaires en salaire, gère la facturation et les déclarations. Le consultant garde le choix des clients et des missions, sous contrat avec la société portage.

Gardez toutefois des points de vigilance : cible B2B, professions exclues, respect de la durée légale et clauses de contrat. Ces éléments font partie des avantages inconvénients à mesurer.

Clarifiez votre projet, sélectionnez une bonne entreprise et lancez la prospection. Avec des outils (PEE, PERCO, e-CESU) et une politique de frais adaptée, vous optimisez la rémunération. Cet article vise à vous guider vers des services et un projet durable.

FAQ

Qu’est-ce que le portage salarial et qui sont les acteurs impliqués ?

Le portage salarial est un dispositif qui associe une société de portage, un salarié porté et une entreprise cliente. La société facture le client, reverse un salaire au porté après déduction des cotisations et frais de gestion, et gère les aspects administratifs et sociaux. Le salarié porté conserve son autonomie commerciale tout en bénéficiant d’un contrat de travail et de la protection sociale.

Comment fonctionne la transformation du chiffre d’affaires en salaire ?

La société de portage perçoit la facturation client, déduit les frais de gestion et les cotisations sociales, puis verse un salaire au porté. Le net perçu dépend du taux de charges, des frais remboursables et des éventuels avantages (mutuelle, prévoyance, plan d’épargne). Le processus est transparent et encadré par le contrat de prestation et le contrat de travail.

Qui peut recourir au dispositif aujourd’hui ?

Le dispositif s’adresse aux profils juniors, confirmés ou retraités qui souhaitent exercer en autonomie sans créer d’entreprise. Il exige souvent un niveau minimal (Bac+2 ou 3 ans d’expérience selon les sociétés) et concerne principalement des missions facturées à des clients professionnels.

Quels sont les principaux avantages de ce statut ?

Les avantages incluent une protection sociale complète, l’absence de création et de gestion comptable, l’accès à l’assurance chômage via le contrat de travail, et un accompagnement administratif. C’est une solution clé pour tester une activité en limitant les risques.

Quels inconvénients faut-il prévoir ?

Les inconvénients sont notamment le poids des cotisations sociales et des frais de gestion qui réduisent le salaire net, certaines professions exclues, et la nécessité de cibler des clients professionnels. Il est important de comparer le coût global avec d’autres statuts.

Quelle différence avec le freelance “classique” ?

Contrairement au freelance indépendant, le salarié bénéficie d’un contrat de travail et de la protection sociale gérée par la société de portage. Le freelance assume seul la comptabilité, la facturation et la protection sociale, mais conserve une marge nette souvent supérieure si les charges sont maîtrisées.

Quel cadre légal encadre ces contrats ?

Le dispositif est encadré par le Code du travail (notamment l’article L1254-1) et repose sur un contrat de travail avec la société de portage et un contrat commercial entre la société et l’entreprise cliente. Les obligations en matière de durée du travail et de sécurité s’appliquent comme pour tout salarié.

Quelles sont les règles de durée de travail à respecter ?

Les règles de droit commun s’appliquent : plafond journalier (10h), hebdomadaire (48h maximal), et durée moyenne sur 12 mois (35h en base légale). La société de portage doit veiller à la conformité et au respect des temps de repos.

Quelles activités sont autorisées ou exclues ?

La majorité des activités intellectuelles et de conseil sont admises. Certaines professions réglementées ou exclues par les sociétés de portage (par exemple activités juridiques ou médicales selon les cas) ne peuvent pas être portées. Vérifiez l’éligibilité avant de démarrer.

Quel niveau de rémunération attendre et comment se fixe le TJM ?

Le taux journalier moyen (TJM) se négocie avec le client en fonction du marché et de l’expérience. La société de portage applique des frais et des cotisations; le salaire net dépend donc du TJM, du taux de charges et des frais remboursés. Un TJM minimum peut être requis pour atteindre un salaire viable.

Comment choisir une société de portage ?

Comparez les frais de gestion, les services inclus (assurance, accompagnement, ingénierie sociale), la réputation, l’ancienneté et les avis des salariés portés. Vérifiez la couverture d’assurance responsabilité civile professionnelle et le type d’accompagnement commercial proposé.

Quels frais et cotisations prévoient les sociétés ?

Les sociétés prélèvent des frais de gestion (pourcentage du CA) et appliquent les cotisations sociales obligatoires. Il peut y avoir des frais supplémentaires pour services spécifiques. Lisez attentivement la grille tarifaire et la composition des charges avant signature.

Quels outils d’optimisation et avantages sociaux sont possibles ?

Les salariés portés peuvent bénéficier d’outils comme le PEE, PERCO, ou d’avantages liés à la prévoyance et à la mutuelle collective. La politique de remboursement des frais professionnels varie selon les sociétés et peut améliorer le net perçu.

Peut-on cumuler ce statut avec une micro‑entreprise ou une société ?

Le cumul est possible sous conditions : activités distinctes, respect des clauses de loyauté et non‑concurrence. La création d’une SASU ou EURL peut être compatible mais nécessite une stratégie fiscale et sociale claire pour optimiser rémunération et dividendes.

Quelles sont les règles pour avoir plusieurs contrats ou clients ?

Un salarié porté peut avoir plusieurs missions, mais doit respecter les limites légales de temps de travail et les clauses contractuelles (exclusivité, confidentialité). Les contrats multiples doivent rester compatibles avec le contrat de travail signé avec la société de portage.

Comment trouver et fidéliser des clients ?

Multipliez les canaux : réseau professionnel, plateformes spécialisées, prospection directe et communication sur LinkedIn. Fixez un TJM clair, proposez des prestations packagées et soignez la relation client pour sécuriser la durée des missions.

Que couvre la responsabilité civile professionnelle ?

La responsabilité civile pro protège contre les dommages causés lors de l’exécution d’une mission. Vérifiez les plafonds et les exclusions. Certaines sociétés incluent cette garantie, d’autres demandent une couverture complémentaire selon l’activité.

Quels sont les documents contractuels indispensables ?

Il faut un contrat de prestation entre la société de portage et le client, un contrat de travail (CDI ou CDD) entre la société et le porté, et des bulletins de salaire réguliers. Ces documents précisent missions, rémunération, frais et responsabilités.

Quelles obligations fiscales et sociales pour le salarié porté ?

Le salarié est soumis aux cotisations sociales et à l’impôt sur le revenu comme tout salarié. La société de portage prélève les charges et reverse les cotisations. Renseignez‑vous sur les modalités de déclaration et les options d’épargne salariale.

Comment se déroule la phase de lancement de l’activité ?

Clarifiez votre offre, vérifiez l’éligibilité de l’activité, sélectionnez une société de portage, ouvrez votre compte et négociez les contrats. Lancez ensuite vos premières missions en suivant la facturation, la gestion des frais et le suivi de votre activité.

Quels sont les critères pour la conformité et l’éligibilité ?

Les critères incluent le niveau de qualification, la nature de l’activité, le type de clients (professionnels), et le respect des obligations légales et contractuelles. Les sociétés de portage valident l’éligibilité avant d’accepter une mission.

Existe‑t‑il des aides ou allocations compatibles avec ce statut ?

Certaines aides et allocations (allocations chômage, aides à la création) peuvent être cumulées sous conditions. Les règles de cumul avec France Travail varient ; vérifiez les conditions d’éligibilité et les plafonds applicables.